Le GJP n'est pas mort, il Bandol encore !
Date: le 04/09/2004 à 12:55
Soirée de rentrée pour le GJP ! Finies
les vacances, il est temps de se remettre à bosser sérieusement. Au
menu, Bandol ! Concernant le titre, il me semble bien l'avoir déjà
faite, celle-là , mais, désolé, je n'ai pas trouvé mieux ! La preuve en
image (interdite aux moins de 18 ans) :
On attaque très fort avec les amuses-bouches et
Champagne Bollinger rosé Grande Année 1995
Produit uniquement les années exceptionnelles, cette cuvée est élaborée avec 66% de Pinot Noir, dont 7,5% en provenance de la Côte aux Enfants, et 34% de Chardonnay. La robe est d'une tonalité plutôt originale, pas vraiment rosée, mais orangée, limite ambrée. La bulle est très fine. Le nez un peu brioché donne déjà le sentiment d'une vinosité marquée. L'attaque est franche, arrondie, avant que le vin ne soit porté par une acidité alliant vivacité, fraîcheur et longueur. Déjà très plaisant du fait de sa nervosité, il devrait acquérir complexité et richesse au vieillissement. Un grand Rosé.
Noté : vous êtes sûrs que c'est du rosé?
Pour accompagner une petite poêlée de cèpes de La Fauconnière (une forêt des environs de Pontarlier), cuisinés à la bordelaise,
Château Haut-Gléon blanc 2001
Nez fruité et floral, frais et riche en même temps. La bouche est grasse, mais pas trop, onctueuse de texture, avec une petite amertume finale qui confine presque à la salinité. Un blanc à l'élégance rare.
Noté :vous êtes sûrs que c'est du Corbières?
Arbois 1999 En Paradis, Domaine Rijckaert
Un savagnin ouillé impressionnant ! Une robe jaune clair, un nez à peine exotique, avec des notes d'agrumes, bien mûrs, avec une toute petite sensation oxydative (interprétée à postériori), et surtout une acidité rectiligne d'une grande longueur, en rien altérée par une petite perception alcooleuse finale. L'équilibre est aérien. Très beau, limite magnifique, il n'a pas du tout été identifié Jura à l'aveugle ! Etonnant, non ?
Noté : vous êtes sûrs que c'est du Jura?
Avec les petits rognons de Mr Chambon, servis avec des légumes à la provençale,
Château Vannières 1999
Nez puissant, viril, d'abord sur des notes animales, plutôt fourrure, puis fruité, pruneau, cerise noire, cassis à l'aération. beaucoup de matière, mais des tanins déjà civilisés.
Noté : une belle entrée en matière!
Domaine de la Tour du Bon Saint-Férréol 1999
Nez un peu animal, viril aussi, mais par rapport au précédent, une matière enrobée, des tanins soyeux et patinés, même si plutôt solides. Légère sensation alcooleuse en finale, qui passe plutôt bien vu la belle constitution. Une main de fer dans un gant de velours !
Noté : La tour du Très Bon!
Domaine de la Tour de Bon Saint-Férréol 1998
De grandes similitudes avec son petit frère dans son expression un peu sauvage, animal fougueux, sévèrement burné pour Le Seb, des « couilles de taureau » pour François ! Il se laisse pourtant apprivoiser et la finale semble mieux construite et enveloppée que celle du 99. Un monstre en devenir !
Noté : La Tour du Vraiment Très Très Bon! Merci à son généreux donateur !
Sur le « Toussaint Louverture », gâteau au chocolat, banane et épices douces,
D'où, vin muté du domaine de la Tour de Bon
Avec cette cuvée originale, on retrouve les mêmes caractéristiques olfactives et gustatives que Saint-Ferréol, avec une sensation plus alcooleuse évidemment, mais bien fondue dans l'impressionnante matière. Des airs de parenté avec un Rivesaltes!
Noté : un vin d'où?
Maury 2001, Domaine de la Préceptorie de Centernach, cuvée Aurélie Pereira de Abreu
Nez magnifique de précision, sur la cerise et son noyau, un fruité riche et opulent, une matière somptueuse, veloutée, imposante et consensuelle. Un vrai bonheur!
Noté : on aurait peut-être pas dû finir la bouteille!
Une reprise en fanfare pour le GJP, donc, pour une soirée que l'on peut noter dans son ensemble : « Dur, dur, de se lever le lendemain matin ! ». Petit décrassage prévu cet après-midi, ou alors petite sieste, j'hésite encore !
Olif, pour le GJP
On attaque très fort avec les amuses-bouches et
Champagne Bollinger rosé Grande Année 1995
Produit uniquement les années exceptionnelles, cette cuvée est élaborée avec 66% de Pinot Noir, dont 7,5% en provenance de la Côte aux Enfants, et 34% de Chardonnay. La robe est d'une tonalité plutôt originale, pas vraiment rosée, mais orangée, limite ambrée. La bulle est très fine. Le nez un peu brioché donne déjà le sentiment d'une vinosité marquée. L'attaque est franche, arrondie, avant que le vin ne soit porté par une acidité alliant vivacité, fraîcheur et longueur. Déjà très plaisant du fait de sa nervosité, il devrait acquérir complexité et richesse au vieillissement. Un grand Rosé.
Noté : vous êtes sûrs que c'est du rosé?
Pour accompagner une petite poêlée de cèpes de La Fauconnière (une forêt des environs de Pontarlier), cuisinés à la bordelaise,
Château Haut-Gléon blanc 2001
Nez fruité et floral, frais et riche en même temps. La bouche est grasse, mais pas trop, onctueuse de texture, avec une petite amertume finale qui confine presque à la salinité. Un blanc à l'élégance rare.
Noté :vous êtes sûrs que c'est du Corbières?
Arbois 1999 En Paradis, Domaine Rijckaert
Un savagnin ouillé impressionnant ! Une robe jaune clair, un nez à peine exotique, avec des notes d'agrumes, bien mûrs, avec une toute petite sensation oxydative (interprétée à postériori), et surtout une acidité rectiligne d'une grande longueur, en rien altérée par une petite perception alcooleuse finale. L'équilibre est aérien. Très beau, limite magnifique, il n'a pas du tout été identifié Jura à l'aveugle ! Etonnant, non ?
Noté : vous êtes sûrs que c'est du Jura?
Avec les petits rognons de Mr Chambon, servis avec des légumes à la provençale,
Château Vannières 1999
Nez puissant, viril, d'abord sur des notes animales, plutôt fourrure, puis fruité, pruneau, cerise noire, cassis à l'aération. beaucoup de matière, mais des tanins déjà civilisés.
Noté : une belle entrée en matière!
Domaine de la Tour du Bon Saint-Férréol 1999
Nez un peu animal, viril aussi, mais par rapport au précédent, une matière enrobée, des tanins soyeux et patinés, même si plutôt solides. Légère sensation alcooleuse en finale, qui passe plutôt bien vu la belle constitution. Une main de fer dans un gant de velours !
Noté : La tour du Très Bon!
Domaine de la Tour de Bon Saint-Férréol 1998
De grandes similitudes avec son petit frère dans son expression un peu sauvage, animal fougueux, sévèrement burné pour Le Seb, des « couilles de taureau » pour François ! Il se laisse pourtant apprivoiser et la finale semble mieux construite et enveloppée que celle du 99. Un monstre en devenir !
Noté : La Tour du Vraiment Très Très Bon! Merci à son généreux donateur !
Sur le « Toussaint Louverture », gâteau au chocolat, banane et épices douces,
D'où, vin muté du domaine de la Tour de Bon
Avec cette cuvée originale, on retrouve les mêmes caractéristiques olfactives et gustatives que Saint-Ferréol, avec une sensation plus alcooleuse évidemment, mais bien fondue dans l'impressionnante matière. Des airs de parenté avec un Rivesaltes!
Noté : un vin d'où?
Maury 2001, Domaine de la Préceptorie de Centernach, cuvée Aurélie Pereira de Abreu
Nez magnifique de précision, sur la cerise et son noyau, un fruité riche et opulent, une matière somptueuse, veloutée, imposante et consensuelle. Un vrai bonheur!
Noté : on aurait peut-être pas dû finir la bouteille!
Une reprise en fanfare pour le GJP, donc, pour une soirée que l'on peut noter dans son ensemble : « Dur, dur, de se lever le lendemain matin ! ». Petit décrassage prévu cet après-midi, ou alors petite sieste, j'hésite encore !
Olif, pour le GJP