On aurait aussi pu dire le Sud...!
Date: le 17/04/2004 à 17:56
Retrouvailles au GJP, hier soir, Le
Seb étant enfin descendu de son cocotier antillais, gavé de vieux Rhum
JM, et désireux de se refaire un palais apte à goûter du bon vin.
Le thème de la soirée s'était articulé autour de la découverte de Gourt de Mautens 2001 et paf! voilà que je l'avais dégusté la veille par surprise aux Jardins de Saint-Vincent! Pas opposé à une remise du couvert néanmoins, nous lui avons trouvé quelques partenaires d'envergure. En vedette, le grenache!
Chablis 1er cru Vaillons 2000, domaine Raveneau
Mince! Pour la mise en bouche, c'était pas du grenache! Mais ça se laissait plutôt bien siffler! Bien jeune mais à la minéralité déjà affirmée, on y retrouve de jolies notes anisées de fenouil au milieu d'autres herbes coupées. C'est beau!
Château Rayas 1996
La robe commence à briquer de manière imperceptible. Nez très fin, cacaoté, légèrement fruité, typiquement sur le noyau de cerise, aérien et d'une élégance rare. Une belle puissance, fondue et bien canalisée en bouche, avec de la longueur et de l'harmonie. Pas de doute, il se goûte bel et bien comme un grenache, un beau même, pas dissocié pour un sou! Je me permettrai donc très humblement de ne pas être d'accord du tout avec les commentaires de Mark Squires! Avons-nous bu le même vin?
1996 Chateauneuf-du-Pape Reserve (Rayas)
Tasting like syrah, this wine is gamey, has those animal fat notes, and prominent flavors. It seems a bit bretty, too. Its color is light and the body is as well; there is little depth here, and it seems unbalanced as the powerful tannins assert themselves. This is made in vins de garde style, but I fear the fruit here will not even come close to keeping up with the tannins. Too thin, disjointed, and rather disappointing. 85 points.
Châteauneuf du Pape Croix de Bois 1998, Chapoutier
Un 100%grenache également, ça ne pouvait pas mieux tomber! La robe est burlat, très homogène. Cacao et cerise, évidemment, dans un style superposable au précédent, avec pourtant un peu plus de puissance (millésime?) et probablement moins d'harmonie pour cause de finale un peu plus chaude, voyant revenir de façon franche l'alcool en rétro-olfaction. C'est très beau même si l'élégance de Rayas s'impose.
Rasteau 2001, domaine Gourt de Mautens
On l'avait gardé pour la fin, celui-là , pensant qu'il jouerait un peu les rouleaux compresseurs. 65% de grenache seulement. Le nez est plutôt végétal, mentholé avec des notes boisées vanillées tout à fait supportables. Une grosse matière enveloppe la bouche pour terminer dans une grosse mâche finale avec sensation alcooleuse de vieux Rhum martiniquais. Et le Seb s'y connait dans ce domaine! Est-ce le même vin que celui goûté la veille ou bien est-ce que je me gourre de Mautens? (Désolé, celle-là , je n'ai pas pu m'en empêcher!) Vraiment, je ne le reconnais pas! Pas les mêmes conditions de dégustation mais quand même!
Gewurtztraminer Fronholz SGN 1998, André Ostertag
La petite gâterie finale, au sud du nord de l'Alsace! Frais par son côté mentholé, mais artificiel par une note pharmaceutique, on finit par retrouver le litchi au milieu d'une liqueur que je trouve légèrement déséquilibrée par un excès de perception sucrée. Impression mitigée.
Voilà , je pense que la prochaine fois, on retournera au Nord! Faut quand même varier les plaisirs! Mais le grenache, c'est bien bon, ma foi!
Olif
Le thème de la soirée s'était articulé autour de la découverte de Gourt de Mautens 2001 et paf! voilà que je l'avais dégusté la veille par surprise aux Jardins de Saint-Vincent! Pas opposé à une remise du couvert néanmoins, nous lui avons trouvé quelques partenaires d'envergure. En vedette, le grenache!
Chablis 1er cru Vaillons 2000, domaine Raveneau
Mince! Pour la mise en bouche, c'était pas du grenache! Mais ça se laissait plutôt bien siffler! Bien jeune mais à la minéralité déjà affirmée, on y retrouve de jolies notes anisées de fenouil au milieu d'autres herbes coupées. C'est beau!
Château Rayas 1996
La robe commence à briquer de manière imperceptible. Nez très fin, cacaoté, légèrement fruité, typiquement sur le noyau de cerise, aérien et d'une élégance rare. Une belle puissance, fondue et bien canalisée en bouche, avec de la longueur et de l'harmonie. Pas de doute, il se goûte bel et bien comme un grenache, un beau même, pas dissocié pour un sou! Je me permettrai donc très humblement de ne pas être d'accord du tout avec les commentaires de Mark Squires! Avons-nous bu le même vin?
1996 Chateauneuf-du-Pape Reserve (Rayas)
Tasting like syrah, this wine is gamey, has those animal fat notes, and prominent flavors. It seems a bit bretty, too. Its color is light and the body is as well; there is little depth here, and it seems unbalanced as the powerful tannins assert themselves. This is made in vins de garde style, but I fear the fruit here will not even come close to keeping up with the tannins. Too thin, disjointed, and rather disappointing. 85 points.
Châteauneuf du Pape Croix de Bois 1998, Chapoutier
Un 100%grenache également, ça ne pouvait pas mieux tomber! La robe est burlat, très homogène. Cacao et cerise, évidemment, dans un style superposable au précédent, avec pourtant un peu plus de puissance (millésime?) et probablement moins d'harmonie pour cause de finale un peu plus chaude, voyant revenir de façon franche l'alcool en rétro-olfaction. C'est très beau même si l'élégance de Rayas s'impose.
Rasteau 2001, domaine Gourt de Mautens
On l'avait gardé pour la fin, celui-là , pensant qu'il jouerait un peu les rouleaux compresseurs. 65% de grenache seulement. Le nez est plutôt végétal, mentholé avec des notes boisées vanillées tout à fait supportables. Une grosse matière enveloppe la bouche pour terminer dans une grosse mâche finale avec sensation alcooleuse de vieux Rhum martiniquais. Et le Seb s'y connait dans ce domaine! Est-ce le même vin que celui goûté la veille ou bien est-ce que je me gourre de Mautens? (Désolé, celle-là , je n'ai pas pu m'en empêcher!) Vraiment, je ne le reconnais pas! Pas les mêmes conditions de dégustation mais quand même!
Gewurtztraminer Fronholz SGN 1998, André Ostertag
La petite gâterie finale, au sud du nord de l'Alsace! Frais par son côté mentholé, mais artificiel par une note pharmaceutique, on finit par retrouver le litchi au milieu d'une liqueur que je trouve légèrement déséquilibrée par un excès de perception sucrée. Impression mitigée.
Voilà , je pense que la prochaine fois, on retournera au Nord! Faut quand même varier les plaisirs! Mais le grenache, c'est bien bon, ma foi!
Olif