Gare aux mori-i-i-i-illes! Part tou!
La chasse à la morille, deuxième leçon: l’attirail
S’il est bien une chose à laquelle doit veiller le morilleur, c’est son attirail! Tenue de camouflage exigée! Pas tant pour ne pas éveiller les soupçons de la morille que pour ne pas susciter la curiosité du voisin d’en face qui ne rêve que de mettre la main sur des zones de production qu‘il ne connaît pas encore!
Différentes panoplies sont envisageables, dont celle du vététiste en goguette. L’occasion d’enfourcher à nouveau son fidèle destrier, piaffant d’impatience dans la grange après un hiver à rallonge.
Et c'est parti pour une petite randonnée améliorée! Ne pas oublier de descendre de bicyclette à l’occasion pour se mettre à 4 pattes dans l’herbe et optimiser la recherche des ascomycètes tant convoités.
Le vététiste aura alors pris soin de se munir d’une arme et de s’assurer qu’elle soit chargée. A la kalachnikov, on préférera un canif de poche type Laguiole, avec une petite abeille dessus, ceci afin d’éviter les contrefaçons.
Outre l’utilité d’un objet tranchant pour parvenir à ses fins, le morilleur se sentira moins dépourvu lorsque lui viendra le sentiment qu’il aurait pu avoir à affronter quelque danger en pleine forêt, comme cette horde de sangliers manquée de peu et qui a laissé des traces de son passage même pas
camouflées.
Des sangles que l’on retrouvera certainement l’année prochaine autour des futurs Mont d’Or!
Pour la collecte champignonesque, difficile d’emporter son gros panier en osier et de revendiquer dans le même temps l’incognito! Un sac plastique, même si ce n’est en principe pas recommandable pour préserver l’éclat de la récolte, fera l’affaire. Celui du Bon Echanson, à Pontarlier, en plus d’être solide, affichera clairement des prétentions gastronomiques, au mépris d’une discrétion absolue!
Ne reste plus qu’à savoir où aller et dans quelle direction chercher. Ce sera l’objet d’une troisième leçon!
A suivre…
Olif
Commentaires
j'ai pas eu le temps d'y aller dans mon poitou natal, la semaine dernière..., mais j'avais prévu la cueillette de l'oseille sauvage, de l'asperge sauvage, et du pissenlit...envie de moriiiiiiilles, snif...tu crois qu'il en a encore, en campagne bordelaise? Lili qui n'a rien prévu le WE prochain.