Les Côtes du Rhône du Septentrion, côté Jardins!
Comme le temps passe! La précédente session des Jardins de Saint-Vincent remonte à maintenant un mois et je n’en ai toujours pas fait le compte-rendu! Et comme ça recommence ce soir, pas question de cumuler du retard!
A la Sainte Odette
N’oubliez pas de payer vos dettes
Si vous buvez une petite rincette!
On est heureux Nationale sept!
Le Rhône septentrional, là où la syrah est roi, où le viognier est reine (à moins que ce ne soit l’inverse), là où la marsanne et la roussanne ne sont ni roi, ni reine, mais où il y en a quand même.
On commence par quelques blancs, pour la mise en bouche. A l’aveugle, évidemment!
Vin de Pays des Collines Rhodaniennes 2004, Domaine Chèze
Robe claire, nez fruité, légèrement lacté. Un peu court, mais sympa, malgré une pointe d’alcool en finale. 100% Marsanne.
Condrieu Coteau de Chéry 2004, André Perret
Robe claire, aromatique fraîche et fruitée qui oriente d’emblée vers le viognier: pêche, abricot. Puissant et gras, il possède néanmoins une belle fraîcheur et de la minéralité en fin de bouche, ce qui lui permet d’éviter l’écueil de la lourdeur.
P’tit Jo 2004, Domaine de la Roche Buissière
Incursion éclair plus au Sud, histoire de faire connaissance avec le P’tit Jo, un pur grenache de cuve vinifié très « nature ». Robe grenat clair, légèrement trouble. Une pointe de gaz pour la fraîcheur et accentuer la buvabilité. Vraiment sympa et désaltérant!
Saint-Joseph 2004, Aurélien Chatagnier
Robe sombre, très beau nez, épice et réglisse, très élégant. Bouche puissante, large, mais fraîche, malgré une finale légèrement tannique.
Saint-Joseph 2004, André Perret
Une syrah tout en finesse, à la bouche d’une grande droiture. Matière riche, grande longueur, équilibre septentrional frôlant la perfection! Bravo André!
Côte Rotie 2002, Jamet
Nez torréfié, puis floral, un peu végétal, épicé. Grain serré, tanins un peu rugueux, acidité fraîche qui revient en finale, avec une petite touche métallique. Un vin très plaisant, qui mérite d’être encore attendu.
Cornas 2002, Thierry Allemand
Nez ouvert, floral (pivoine), fruité, épicé. Fraîcheur, finesse et élégance, un vin qui a séduit l’assemblée par son caractère frais, net, précis et sans bavure. On en redemande!
A noter, dans l’assistance, la présence d’un tout jeune retraité, qui ne nous régalera plus de ses divines charcuteries, mais qui s’est fait un plaisir à manger celles des autres! Petite séquence nostalgie, donc, lors du traditionnel mâchon final, dédié à Maître Jean-Claude, qui nous a sustentés depuis toutes ces années!
Olif
Commentaires
St Joseph : j'en ai sorti une bouteilles ce week end pour accompagner un test culinaire parmentier de canard aux noisettes.
et le côte rötie, rien à dire, juste à fermer les yeux et savourer !
Je me pose juste une question : les 2004 que tu as dégusté, n' étaient-ils pas un peu trop jeunes et fermés ?
Jeunes, oui, mais déjà abordables! J'ai acheté quelques bouteilles de Saint-Jo que je suivrai un peu dans le temps, mais je pense néanmoins que ce sont des vins de moyenne garde.
Dédé Perret est bon. Dégusté récemment un de ses condrieu 2000, doté d'un équilibre comparable à celui que vous décrivez, cher Baron Olif.
Après l'Alsace, les côtes du Rhône... Tu te prépares déjà aux dégustations vendéennes de la semaine prochaine??? pas du jeu, ça...
A jeudi prochain
Eric
Le Rhône, c'était avant l'Alsace, Eric! Les aléas du direct, en fait! Et l'amoncellement des comptes-rendus en retard!
Pour l'Alsace, je suis affûté, mais je me suis spécialisé dans l'Alsace non conventionnelle, en fait. Peut-être ne serai-je pas en phase totale avec l'intervenant!
bonjour ,
je fai 1 travail sur la cote du rhone pour la fin de mes etude en hotellerie
j aimerai avoir 1 maximum de documentation sur votre gastronomie dans la region
merci
jonathan28rwj@hotmail.com