Le fil de lin
Une histoire d'eau dans un blog sur le vin, voilà qui va faire jaser! J'entends aller bon train les commentaires, comme disait Brassens, mais qu'importe! J'assume! Tout comme j'assume cet intitulé (légèrement modifié) dont je ne suis pas l'unique dépositaire, le jeu de mots était facile. Ce sera néanmoins le fil blanc de cette Chronique estivale 2006, qui m’a souvent conduit cette année dans ce Jura Monts et rivières, la nouvelle dénomination touristique pour l'entité administrative de la Haute vallée de l'Ain, qui englobe les cantons de Nozeroy, Champagnole et Les Planches en Montagne. Un Jura fait de rochers, de sapins, de rivières et de sites historiques en quête de reconnaissance et de réhabilitation. L’Ain, 190 km de long, prend sa source à Conte, sur le plateau de Nozeroy. D’emblée, son parcours est tumultueux, constitué de cascades, de remous, de gorges, s‘autorisant par moment une pause dans la verdure. Petite descente de rivière, en Pentax istDL, baskets de randonnée et VW 4 Motion, de la source de l’Ain à la plaine de Syam, en plusieurs épisodes rétablis suivant le fil de l‘eau.
Au commencement était la Source, résurgence de toutes les eaux karstiques collectées sur le plateau de Nozeroy. Une eau tellement verte qu’elle pourrait sentir l’Absinthe si elle était bénie des Fées!
L’Ain, peu après sa source, et déjà quelques rapides!
Le Saut des Maillys, une véritable chute du NiagarAin!
Avis de recherche: on a perdu l’Ain, à proximité de Bourg de Sirod!
Les Pertes de l’Ain, à Bourg de Sirod
On a retrouvé l’Ain, à la sortie de Bourg de Sirod, là où il s‘engage dans la plaine des 3000 pas de Jules César, en direction de l‘Alesia Mandubiorum.
L’Ain à Syam.
L’Ain aux Forges de Syam
L’Ain…ou l’autre! En l’occurrence, la Saine, à l’extrémité distale de la plaine de Syam. L'Ain a préféré bifurquer auparavant en direction de Champagnole!
La Lemme, juste en amont de son confluent avec la Saine, au pied des Gyts de Syam.
Le fil de l’Ain s’est donc pour l’instant interrompu à Syam en ce qui me concerne. 3000 pas plus tard, je me suis retrouvé face à l’Oppidum d’Alesia, mais c’est une autre histoire! La rivière Ain poursuit donc sans moi son chemin jurassien cahotique, qui la verra passer par Champagnole et Pont de Poitte, avant qu'elle ne déverse ses eaux dans la retenue artificielle de Vouglans. Le département Ain est prêt à la recevoir et lui emprunter son nom. Son parcours la conduira dans le Bugey, au pays du Cerdon. Voilà qui méritera peut-être une exploration plus poussée un de ces jours! Histoire de mettre un peu de vin dans mon eau!
Olif
Commentaires
Merci pour ces belles photos Olif !
Un texte plain des motion (de ta VW)qui n'est pas sans aintérêt, quoiqu'équivoque, puisque qu'on peut y voir une aide à la campagne électorale de N'ain premier, actuel ministre de l'aintérieur.
Merci pour la ballade, Olif !
Côté pêche, la rivière d'Ain, est carrément plus canon que l'Hyrôme ...
Tu as peut-être croisé des moucheurs et vu gober quelques truites durant tes pérégrinations ?
Nicolas
Pas vu de gobages ni beaucoup de pêcheurs, Nicolas! Eau très haute, temps pas clément, ceci explique peut-être cela! Même si "le pêcheur est un homme sage qui n'a pas peur de l'orage"!
Belle ballade Olif ! et très jolies photos