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  • Bienvenue à Aloha!

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    Une bouffée d'air vendéen dans la grisaille jurassienne actuelle, et un petit retour sur les 3èmes REVEVIN de Saint-Jean de Monts pour un compte-rendu en retard sur un tout nouveau domaine digne d'intérêt. L'occasion de saluer l'existence du blog de Samuel Mégnan, que je viens tout juste de découvrir. Un blog sur lequel Samuel nous distille (parcimonieusement) l'apprentissage de son métier de vigneron en Vendée.

    Aloha à Aloha, ce qui signifie Bienvenue à Aloha, en vendéo-hawaïen! Tous les vins sont du millésime 2005, le premier du domaine.

    Aloha, version blanc:
    3/4 Chenin, 1/4 Chardonnay, pour un assemblage plutôt mordant, droit, vif et tonique, au nez possédant encore des arômes fermentaires.

    Aloha, version rosé:
    50% Pinot Noir, 25% Gamay, 25% Cabernet franc. Un joli rosé, rond en attaque, frais, acidulé en finale.

    Aloha, version rouge:
    Assemblage Pinot noir-Gamay, 50/50, en macération carbonique. Un vin élégant et fin en attaque, s'élargissant progressivement. D'une franchise agréable et sans rusticité.

    Aloha, L'âme de fond:
    80% Cabernet franc, 20% Gamay. Robe violine, nez intense, épicé, floral et végétal, sur la violette. Solide structure tannique, mais pas dure ni astringente. C'est bon!

    Aloha, Belharra:
    80% Cabernet sauvignon, 20% Pinot noir. Nez fermé, peu expressif. En bouche, c'est riche et concentré, les tanins sont soyeux, mais serrés et denses. Bonne longueur. Un vin qui mérite d'être attendu, avec la patience du surfeur!

    Un joli tir groupé pour un premier millésime, béni des dieux du surf, il faut bien le reconnaître!

    En bonus, une note sur un vin d'un des "mentors", Christian Chabirand, dont les vins du Prieuré La Chaume commencent à être connus des initiés.

    Prieuré La Chaume, Orféo 2003:
    Robe noire, opaque. Nez puissant, racinaire, sur la gentiane, torréfié, avec des notes de fruits mûrs. La bouche est large, fraîche, tannique, marquée par une amertume finale non déplaisante.

    Olif

    P.S.: pour parfaire ses connaissances sur Aloha, on se replongera avec délice dans les notes de PhR et d'Eric.

  • 2006, les vins d'un été!

    Un été multicolore, du Sud au Nord. Quelques comptes-rendus de dégustation, bruts de tonneau, des vins qui ont favorisé ma sieste estivale:

    - Domaine de la Suffrène, Bandol Rosé 2005
    L’unique rosé de ce mois d’août pourri! Le choix fut excellent! Un Bandol à la belle robe saumonée, acidulé et épicé. Rafraîchissant mais suffisamment vineux pour ressembler vraiment à du vin! J’aime, avec gourmandise!

    - Mas Mortiès, La mauvaise Herbe 2004:
    De celle qu’on a pourtant envie de ruminer et de mettre en gerbes! Fraîche, croquante, digeste, un vin de plaisir, néanmoins solide  et corpulent. 100% carignan.

    - Mas Mortiès, 2004, Coteaux du Languedoc:
    La cuvée d’entrée de gamme,qui reflète parfaitement la philosophie du domaine. Agréable, simple, franc et frais, cette cuvée a toutes les qualités pour réunir de nombreux adeptes!

    - Mas Mortiès, Jamais content 2004, Pic Saint Loup:
    Pour le coup, l’amateur devrait l’être, content, et même y trouver largement son compte. Belle définition de fruit pour un vin reflétant magnifiquement son terroir. Un domaine qui a décidément le vent en poupe et qui propose une gamme originale et parfaitement homogène!

    - Domaine de la Roche Buissière, Flonflons 2005, Côtes du Rhône:
    Tout jeune, tout frais, sincère et gouleyant, voilà un excellent vin à partager avec les copains, autour d’un casse-croûte improvisé. Un domaine -et des vins- vraiment séduisants, à l’image du P’tit Jo, goulûment bu tout l’été!

    - Domaine de la Roche Buissière, Gaïa 2003:
    On attaque le haut de gamme, avec cette cuvée Gaïa, irrésistible dans ce millésime 2003. Très riche, mais bien équilibrée, pas compotée, fraîche, une bouteille taillée pour la garde.

    - Rully 1er cru rouge Les Clous 2000, domaine Jacqueson
    Après un premier échantillon bouchonné, le deuxième a tenu toutes ses promesses. Légèrement floral, charnu, long et minéral. J’en reste cloué à ma chaise!

    - Domaine de Jonquières blanc 2001, VDP de L’Hérault:
    Jonquières, terre à blanc? Avec celui du Mas Jullien, voici certainement l’un des plus beaux spécimens de vin blanc du Sud que j’aie goûté! De la fraîcheur, de la minéralité, de la droiture, un équilibre exempt de lourdeur. Et la patine des ans qui lui sied bien au teint! Assemblage de plusieurs cépages dont du Chenin.

    - G. Roumier, Chambolle Musigny 1er cru Les Cras 1998 :
    Nez floral, un peu épicé, fruité, évoquant le pinot noir à maturité. Tout en élégance, presque aérien, long. Un côté féminin et classieux, évoquant irrésistiblement Chambolle. Un beau vin que l‘on peut savourer dès à présent! Ah! la Bourgogne!

    - B. Dugat-Py, Gevrey-Chambertin VV 1998:
    Servi en parallèle avec le précédent, il est encore marqué par des notes boisées grillées non insistantes mais bien présentes. La matière est dense, se libérant peu à peu. Un style radicalement opposé à Roumier. Pour un épanouissement plus complet, on l’attendra encore quelque temps.

    - Domaine Roulot, Meursault Les Tessons, Clos de Monplaisir 2004:
    Une couleur très pâle et un premier nez très fin. Après une attaque nette, une acidité marquée s’impose, avant que le vin ne s’installe en bouche, se développant dans toutes les dimensions et gagnant en épaisseur et en complexité. La minéralité murisaltienne s’exprime à plein, surtout après un moment d’aération dans le verre. Un vin d’une grande pureté qui nécessite un peu (beaucoup?) de vieillissement ou alors un carafage préalable.

    - La Cuvée des Amoureux 2003, Michel Gahier:
    Cuvée collector 100% chardonnay, passerillée sur la paille. Hors appellation, car élevage insuffisamment long et degré minimum requis non atteint. Elaboré sur la fraîcheur, il est néanmoins marqué par de légères notes oxydatives témoignant de ses origines. Concentré, élégant et subtil, c’est un style de Paille que j’affectionne tout particulièrement. Ce vin ne sera commercialisé qu’à la fin de l’année et ne sera disponible qu’en quantités très limitées.


    Olif

  • Qui habite à Bû boira!

    , petite ville d'Eure et Loir, une aubaine pour les amateurs de bons mots faciles et les cruciverbistes.

    , 1689 habitants, son curé, son maire, son boucher (moustachu?), son caviste. Caviste à , il y a des métiers qui ne s'inventent pas! En feuilletant le catalogue des Vins de Saint-Antoine, le nom de sa boutique sur eBay, on peut se rendre compte que Laurent Baraou est un homme de goût!

    "Parlons bien ,parlons vins", c'est son credo, c'est aussi le nom de son blog. Un blog au contenu salivant, avec des notes de dégustation, des comptes-rendus de visites au domaine, des photos, de l'humour, de la poésie (dixit Eric), un peu de fesse aussi, pour l'audience.

    Parlons bien, parlons vins! Et du reste aussi, un peu!

    Bienvenue dans la vitiblogosphère!

    Olif

  • Le fil de lin

    Une histoire d'eau dans un blog sur le vin, voilà qui va faire jaser! J'entends aller bon train les commentaires, comme disait Brassens, mais qu'importe! J'assume! Tout comme j'assume cet intitulé (légèrement modifié) dont je ne suis pas l'unique dépositaire, le jeu de mots était facile. Ce sera néanmoins le fil blanc de cette Chronique estivale 2006, qui m’a souvent conduit cette année dans ce Jura Monts et rivières, la nouvelle dénomination touristique pour l'entité administrative de la Haute vallée de l'Ain, qui englobe les cantons de Nozeroy, Champagnole et Les Planches en Montagne. Un Jura fait de rochers, de sapins, de rivières et de sites historiques en quête de reconnaissance et de réhabilitation. L’Ain, 190 km de long, prend sa source à Conte, sur le plateau de Nozeroy. D’emblée, son parcours est tumultueux, constitué de cascades, de remous, de gorges, s‘autorisant par moment une pause dans la verdure. Petite descente de rivière, en Pentax istDL, baskets de randonnée et VW 4 Motion, de la source de l’Ain à la plaine de Syam, en plusieurs épisodes rétablis suivant le fil de l‘eau.


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    Au commencement était la Source, résurgence de toutes les eaux karstiques collectées sur le plateau de Nozeroy. Une eau tellement verte qu’elle pourrait sentir l’Absinthe si elle était bénie des Fées!


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    L’Ain, peu après sa source, et déjà quelques rapides!

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    Le Saut des Maillys, une véritable chute du NiagarAin!

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    Avis de recherche: on a perdu l’Ain, à proximité de Bourg de Sirod!

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    Les Pertes de l’Ain, à Bourg de Sirod

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    On a retrouvé l’Ain, à la sortie de Bourg de Sirod, là où il s‘engage dans la plaine des 3000 pas de Jules César, en direction de l‘Alesia Mandubiorum.

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    L’Ain à Syam.

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    L’Ain aux Forges de Syam

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    L’Ain…ou l’autre! En l’occurrence, la Saine, à l’extrémité distale de la plaine de Syam. L'Ain a préféré bifurquer auparavant en direction de Champagnole!

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    La Lemme, juste en amont de son confluent avec la Saine, au pied des Gyts de Syam.

    Le fil de l’Ain s’est donc pour l’instant interrompu à Syam en ce qui me concerne. 3000 pas plus tard, je me suis retrouvé face à l’Oppidum d’Alesia, mais c’est une autre histoire! La rivière Ain poursuit donc sans moi son chemin jurassien cahotique, qui la verra passer par Champagnole et Pont de Poitte, avant qu'elle ne déverse ses eaux dans la retenue artificielle de Vouglans. Le département Ain  est prêt à la recevoir et lui emprunter son nom. Son parcours la conduira dans le Bugey, au pays du Cerdon. Voilà qui méritera peut-être une exploration plus poussée un de ces jours! Histoire de mettre un peu de vin dans mon eau!

    Olif