Les Chalasses 2007 de Fanfan Ganevat: bourrues, mais affables!
Grâce à la réactivité de Pierre-Ivan Boos*, qui est allé superviser les vendanges dans la Combe de Rotalier ce mercredi, j'ai eu l'opportunité de goûter en primeur à du chardonnay bourru cueilli sur la parcelle des Chalasses exploitée par Jean-François Ganevat, plus connu dans la sphère des amateurs de bons vins sous le diminutif de Fanfan. Ce jus de raisin commence à perler à peine et possède surtout une phénoménale tension acide et une minéralité impressionnante, moins de 24 heures après le coup de sécateur. Du coup, j'en reste sans voix, comme après un coup de sécateur mal placé! Le terroir parle à ma place! Vivement qu'on les goûte en bouteilles, ces 2007!
Olif
*célèbre alchimiste pontissalien, découvreur de la cuisine philosophale, celle qui change les aliments en or
Commentaires
Oui mais là on fait dans le primo-primeur ! En tout cas je suis un peu jaloux, trop de travail au bureau et peu de temps dans les vignes pour ces vendanges 2007. Merci de me (nous) faire partager.
Waouw, comme on aurait aimé y être à ces vendanges
@+
laurent
J'ai fait la même expérience ce week-end, maias avec un chardo genevois de Nicolas Cadoux. Top itou.
Oh, le coup de sécateur mal placé, ça doit faire très mal.
Chez nous, les vignerons regardent le ciel d'un oeil inquiet, le raisin n'est pas mûr et s'il pleut, il y aura pas mal de pourri.
Hola, je fais de la place dans le chai et mets mes 2005 en bouteilles cette semaine. Je commence mes blancs mardi 25 septembre car je cherche une maturité parfaite, et grâce à Dame nature, je pense que Mister Botrytis Gris (car je garde le noble pour mes blancs secs) ne sera pas le l'invité que l'été semblais promettre ... à suivre. Pour les merlots je pense que je commencerais les premières parcelles la semaine suivante (ne pouvant pas tout rentré à la date T).
Alors pour un millésime dit de cata ??? Je dirais comme mon Grand Père tant que ce n'est pas dans la bouteille ? et encore ? Je rajouterais Proof on the taste !
N.B. : je sors d'un tour de parcelles, millésime qui se confirme très héterogène.
P.S. : Si nous afirmons qu'un vin ne peux se faire sans vigneron, n'oublions pas son jugement en cave ... (autrement dit un millésime sans vigneron n'hexiste point, et son travail ne réside pas à cultiver la liane, il se fini dans le verre en passant par les travaux de vinification réalisés avec compréhension ...).
tOoN !