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  • Guiraud est arrivé...

    Un sauvignon, qui surgit hors de Sauternes
    Court vers l'aventure à Bordeaux
    Son nom, il le signe à la pointe d’un tire-bouchon
    D'un G qui veut dire Guiraud

    Guiraud, Guiraud
    Bordeaux blanc sec qui fait sa loi
    Guiraud, Guiraud
    Super bon, tu l'es à chaque fois

    Guiraud, Guiraud
    Bordeaux blanc sec qui fait sa loi
    Guiraud, Guiraud
    Super bon, tu l'es à chaque fois

    (sluurp! sluurp! sluurp!)

    Guiraud !
    Guiraud !
    Guiraud !
    Guiraud !

    ...

    G de Guiraud 2005

    Voilà une bouteille qui fleure bon le parfum de la série d’enfance. Et un vin dont il ne faut pas abuser, sous peine de délirer très mince, contrairement au Sergent Garcia ! G de Guiraud,  Bordeaux blanc sec constitué généralement de 70% de sauvignon et 30% de sémillon, est de ceux qui vous mettent les papilles en joie. Du sauvignon très mûr au nez, bien fruité, humant bon l'agrume et le bourgeon de cassis, légèrement citronné, développant un beau volume en bouche, avec du gras, de la vivacité, de la fraîcheur, et un naturel bienvenu.  L'élevage est en retrait, le fruit est séducteur, la structure prometteuse. On peut l'attendre un peu et profiter des arômes primaires de jeunesse du 2006, commercialisé depuis peu, une véritable explosion de fruits printaniers qui glissent tout seul dans le gosier.

    Quand Bordeaux chante le printemps, les reliquats de neige jurassienne fondent de plaisir ...

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    Olif

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  • Les Vendredis du Vin: Moins de 12 !

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    Vendredisduvin Moins de 12 ! Première session des Vendredis du vin, une initiative de Vinorati pour stimuler et rendre attractive la vinoblogosphère, et un thème choisi par Laurent Baraou, le tentateur de Saint-Antoine. Moins de douze ! 12 degrés d'alcool et 12 euros. Un plaidoyer pour le vin moins cher et désalcoolisé ? En tout cas un sujet d’actualité ! Ne reculant devant aucun excès de zèle, j’ai essayé de rendre l’exercice encore plus contraignant et difficile : tous les vins « moins de douze » ont été dégustés par une température de moins de 12 (degrés Celsius), devant un programme télé interdit aux moins de 12 (ans), en compagnie d’une assemblée de moins de 12 (salopards), le tout avant les 12 coups de minuit. Dégustation en moins de 12 (minutes) et compte-rendu rédigé en moins de 12 (jours). Un véritable exploit, aussi épuisant que les vins étaient faciles à boire ! Et maintenant, place à la dégustation !

    Larmont_sous_la_neige_001 Anjou rouge 2002 Domaine des Griottes (Saint-Lambert du Lattay), 11°, 10 euros
    Le premier nez est légèrement réduit, mais s’ouvre bien à l’aération sur des notes de poivron rouge bien mûr, puis de grenadine (le sirop), avec une pointe lactique. Le fruit rouge croquant revient bien en finale. Un vin bien à point, gouleyant, croquant, digeste, aimable, bon à boire. C’est du « onze », et cela lui donne une légèreté affriolante.

     Bouteilles_001J’en veux 2005, Vin de Table, Jean-François Ganevat (Rotalier, Jura), 11°, 7Bouteilles_003 euros
    Toujours du onze, qui croque comme pas permis ! Du fruit à pleines dents et des petits tanins charnus et craquants! Un vin possédant une acidité et une fraîcheur pas banales ! Forcément, il est élaboré avec de vieux cépages jurassiens oubliés dont il reste quelques pieds par ci par là!

    Tram_ju_023 Alsace 2004 Mer et Coquillages, Domaine Julien Meyer (Nothalten), 12°, 6 euros
    Assemblage de Pinot gris, riesling et sylvaner, ce vin arbore une couleur jaune soutenue. Nez sur les fruits jaunes avec une toute petite note hydrocarbure et une pointe iodée. Bouche fruitée et gourmande, possédant du gras, de la rondeur et une finale un peu plus droite dans un registre terpénique (l’apport du riesling, très certainement).

    Tram_ju_026 Les Petites causettes du domaine de Montgilet, Grolleau 2005, Vin de Pays duTram_ju_027 Jardin de la France (Juigné sur Loire), 12°, 4 euros
    Robe rubis, claire, brillante, évoquant celle d’un rosé soutenu. Premier nez sur le réglisse, puis ça déborde de fruit avec du végétal croquant pour la mâche. Simple et friand, pendant que ça cause, ben moi, je me régale !

    En conclusion, moins il y a de degrés, plus ça descend vite ! Tu parles d’un paradoxe géométrique ! D’un point de vue oenophilique plus pragmatique, est-ce vraiment l’effet recherché en terme de santé publique ? Mais les gourmands ne vont pas s'en plaindre!

    Olif

  • L'huître de bruyère

    Les Bruyères et l'huître, l'argile et le calcaire, improbable association de la terre et de la mer, que d'aucuns n'hésiteraient pas à considérer contre nature. Mais à l'instar du coq, l'huître peut s'accommoder de la bruyère.

    A ma gauche, un Arbois Les Bruyères 2000 de Stéphane Tissot, droit dans ses bottes, fier d'être jurassien, avec sa minéralité argileuse qui s'enveloppe d'un léger gras pour se complexifier, tout en gardant une certaine tension et de la vivacité.

    A ma droite, des Gillardeau spéciales n°3, particulièrement charnues et goûtues, aux délicats arômes de noisette, finement iodés.

    Le ring, c'est la terrasse du Jura pontissalien, débarrassée de sa neige qui, en regardant bien, traîne encore un peu dans les coins, mais que le soleil printanier darde de ses rayons primesautiers.

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    La victoire s'est jouée aux points, 10 sur 10 partout, match loin d'être nul. La victoire, c'est surtout celle de savourer ces petites bêtes (sans les coquilles), à la neige, en terrasse et en tee-shirt, avec un vin que certains n'imaginent pas dans des accords extra-régionaux. L'huître de Bourcefranc aime la sensualité et le dépaysement. Ce superbe Chardonnay jurassien lui a procuré de bien jolies sensations, avant qu'elle ne décide de s'autolyser de plaisir dans le gosier d'un autochtone aux bourses franches.

    Dieu me tripote, comme disait Desproges!

        

    Olif

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  • De l'eau et du vin!

    A la recherche d'un peu de douceur après avoir grillé mes dernières cartouches hivernales, je n'ai pas tardé à prendre la direction de la plaine pour abandonner la neige, en direction de l'eau et du vin.

    De l'eau, qui coule à flots, depuis le fond  de la reculée de Baume les Messieurs, un site jurassien et clunisien remarquable que je n'avais pas encore écumé, je me demande bien pourquoi! L'endroit rêvé pour les cascadeurs, surtout quand le réseau karstique déborde de la fonte des neiges printanières du Haut. La Seille et le Dard se rencontrent dans un tumulte humide réjouissant!

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    Du vin, à l'état plus qu'embryonnaire, mais la vigne frémit déjà de ses premiers émois printaniers, taillée de frais, à l'ombre du Puits Saint-Pierre, sous l'abbatiale de Château Chalon, ou sur les flancs de la vieille forteresse d'Arlay.

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    De l'eau encore, à Montigny les Arsures, potable mais à consommer avec modération, cela va de soi.

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    Et puis du vin, enfin, chez Michel Gahier, un fort gouleyant Arbois Trousseau 2005, sur le fruit et les épices, gourmand à souhait, non sulfité, bien plus ouvert que la cuvée parcellaire des Grands Vergers, un peu dure à ce stade et qu'il faut attendre impérativement. Sans oublier une toujours époustouflante Fauquette 2002, un Chardonnay oxydatif profond, fin et élégant, long comme un jour sans vin.

     

    De l'eau, pour finir, à Salins les Bains, où les pompiers étaient encore en train d'arroser le Casino qui avait pris feu la veille. Sale temps pour les curistes, qui devront se rabattre sur la FDJ pour assouvir leur soif de jeu.

    cliché France 3 Bourgogne Franche-Comté

    Quitte à choisir, entre l'eau et le vin...

    Olif

  • La terrasse du Jura Pontissalien

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    La vue y est peut-être un peu moins belle qu'au Balcon du Jura Vaudois, mais la neige y était également au rendez-vous, ce dimanche matin 27 mars. 50 centimètres d'une neige meringuée en surface, avec de la double crème en dessous, mais non comestible, risquant de s'alourdir sérieusement en cours de journée. Il fallait y aller de son petit coup de pelle, surtout que le toit n'avait pas encore déchargé. Physique! Mais bonne préparation pour la sortie de ski de fond à venir.

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    Pour se restaurer sur le pouce, après l'effort en terrasse et au balcon, serrano, melon, asperges, tomates siciliennes à l'huile d'olive, fromages divers et variés, le tout accompagné d'un Bourgogne blanc 2004 du domaine Tollot-Beaut, très fin, développant un joli gras sur une pointe de grillé, une boutelle pour le plaisir, tout comme ce Vin de Pays de Cassan 2003 de la Tour Penedesses, du tempranillo à croquer à pleines dents, bien fruité, charnu, avec une fraîcheur végétale bienvenue.

    Le printemps est annoncé pour la semaine prochaine, il était temps de tirer ses dernières cartouches hivernales!

    Olif