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  • Dingue du manseng!

    Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais dans Jurançon, il y a "Jura". Est-ce pour cela qu'Henri IV raffolait du vin d'Arbois? Rien n'est moins sûr, je disais ça juste histoire de meubler un peu. Et puis, dans Jurançon, il y a aussi "nçon". Mais j'ai beau me creuser la tête, je ne trouve pas grand chose à dire à ce sujet. Alors rentrons lui dans le vif, au sujet!

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    Jurançon sec 1998, domaine Bru-Baché
    Robe bien dorée, nez confit, bien mûr, sur le coing, l’écorce d’oranges, derrière lequel perce une sensation minérale. Bouche d’une grande droiture, avec une tension remarquable, portée par une grande acidité et cette impression de sucer des cailloux... Vous avez dit minéral ? Et à maturité ? Un vin superbe, à boire, ou à conserver encore. Le Manseng, j’en suis complètement dingue !

    Olif

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Le gigot de 7 heures 12 qui se la pète Graves!

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    Réalisé par la Mater Familia pour le traditionnel week-end de Pâques, selon une recette tenue secrète mais largement inspirée du grand Curnonsky, ce gigot a pris son temps pour arriver finalement avec 12 petites minutes de retard sur l'horaire initialement prévu. Une Pâque estivale, qui a également contraint les aulx à parodier Zebda et tomber la chemise dans la cocotte luthée, mais qui nous a proposé un plat fier de ses origines, prêt à se hausser du col et bien décidé à se la péter Graves!

    Après un blanc apéritif un brin décevant, un rouge majeur (21 ans) bien décidé à ne pas s'en laisser conter.


    Domaine de Chevalier blanc 1995

    Nez sur les agrumes, vif et acidulé. Bouche droite, un peu austère, encore très jeune, peinant à développer de la complexité et du gras, ce que l’on serait en droit d’attendre d’un Pessac-Léognan de cet âge. Une pointe de verdeur en finale complète un tableau pas complètement réjouissant.

    Château Pape-Clément 1986
    Une des premières bouteilles ayant constitué ma cave bordelaise, achetée à vil prix en GD, fin des 80’s. Il en reste encore une relique, qui attendra désormais quelques années l’ultime sacrifice. La robe de cet exemplaire est encore jeune, tout juste brunie sur les bords. Le nez est complexe, mêlant de délicats arômes de sous-bois à des notes de boite à cigares et de pomelos ( ?). La bouche est tendue et tonique, avec une sensation minérale qui amène une pointe de dureté en son milieu. Personnellement, cela ne me dérange pas, au contraire, tant elle est synonyme de jeunesse et de vigueur. La finale ne faiblit pas, permettant de rester sur une excellente impression globale, celle d’un vin de Graves abouti, fin et racé.

     

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    Olif