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  • Cherchez l'intrus!

    Après l'intense activité de la deuxième moitié de juillet où j'ai réussi à publier un billet par jour du fait d'une accumulation de messages en retard, rattrapés durant mes vacances déjà lointaines, août démarre sous le signe du farniente, malgré, ou à cause de, la reprise du travail.

    Petit jeu spécial vacances où il n'y a absolument rien à gagner, si ce n'est ma considération distinguée, il va falloir se creuser les méninges à la recherche de la bouteille intruse sur la photo ci-dessous.

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    Réunis fin juillet pour aider Valérie à souffler ses bougies, dont je tairai le nombre exact, par pudeur et respect, il s'agit d'une dame, sachez juste que le GJP* a trempé ses lèvres dans un Cheval-Blanc 1964 particulièrement daubé, puisqu'il était sévèrement bouchonné. Contrairement à Valérie, qui dégage toujours des effluves de jeune fille en fleur. Fort heureusement, quelques bouteilles supplétives avaient été prévues pour marquer dignement le coup, et essayer quand même d'en boire un bon pour l'occasion.

    Alors, laquelle? Hein? Laquelle de ces bouteilles n'était pas à sa place?

    Olif

    * GJP: Grand Jury Pontissalien, secte d’adorateurs de Bacchus, basée sur les hauts plateaux du Doubs et qui n'a de jury que le nom!

  • "On n'est pas là pour se faire Anglorer..."

    "... On est là pour voir le défilé!"

    Un grand classique de Boris (Dé)Vian, mis à l'épreuve de la plancha du soir.

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    Au menu, salade de mâche périgourdine avec girolles de Sologne, oignons roses de Roscoff, gésiers de Canard (c'est où, Canard?) et magrets séchés du Périgord. Un melting-pot du grand Centre-Ouest, remontant assez haut sous les aisselles (les oignons roses de Roscoff sont un peu là par hasard, c'est un reliquat de vacances bretonnes!), qui nécessitait forcément un vin du Sud-Ouest Est. Ben, pour sûr, on n'est pas là pour se faire Anglorer!

    Première constatation: les gésiers confits, ce n'est pas l'idéal pour la cuisson à la plancha, ça gicle partout! Mais ils sont néanmoins parfaitement saisis. Les girolles, c'est top, par contre! A refaire.

    Deuxième constatation: la cuvée Terre d'ombre 2005 du Domaine de l'Anglore a beau être un vin de table, ce n'est pas un rouge qui tache, même si l'on renverse son verre sur la dite table!

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    L'Anglore! Un nom qui ne manque pas d'émoustiller les amateurs de vin nature! Eric Pfifferling fait partie de la crème naturelle qui ne "soufre" aucune contrainte. S'il a produit encore du Tavel en 2005, je ne sais si c'est de sa faute! Parce qu'il est plutôt coutumier du désagrément! Ce qui l'incite à ne plus proposer ses vins aux dégustations d'agrément. Ses vins possèdent pourtant un soyeux incomparable, un toucher de bouche certes évocateur de la vinification sans soufre, mais quasiment inimitable. Il n'y a guère que chez Jean-Marc Brignot que l'on retrouve une telle pureté tactile dans les tanins, malgré la différence de cépage. Cette Terre d'Ombre 2005 ne déroge pas à la règle. Sa robe n'est pas très soutenue, à peine trouble, mais homogène. Au nez, on évoque la cerise bigarreau, celle que l'on cueille à même l'arbre et que l'on croque à pleines dents. Bouche soyeuse, donc, si ce n'est plus. Un vin riche, à l'alcool bien présent, mais qui glisse tout seul. L'Anglore, ça vaut de l'or!

    Olif

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  • Vin de blogueur (5) : Le Plo 2003, Lisson

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    Le 2002 avait fait l’objet d’une note dans le cadre des VDV consacrés aux femmes, le 2003, fraîchement rapporté de la colline de Lisson, mérite qu’on s’y attarde également. Olargues, l’un des plus beaux villages de France, et Lisson, l’une des plus belles collines d’Olargues, de France et d’ailleurs, il n’y a qu’à aller visiter le Blog d’Iris pour s’en convaincre. Mieux encore, un passage in situ, avec Iris pour guide, permet d’appréhender pleinement la grandeur de l’endroit, ainsi que son côté sauvage et naturel.  L’homme et la femme tentent de le reconquérir, une entreprise titanesque, physique et philosophique, qui force le respect.

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    Pour en revenir à ce Plo 2003, il s’agit d’un vin de grenache bien mûr possédant beaucoup de fraîcheur, sans le côté végétal du 2002, néanmoins apprécié précédemment: un nez de cerise, de cacao, de fumée, pour une texture se relâchant progressivement en bouche, mais qui garde de la tension et de la minéralité. Très fin dans sa structure, avec une belle longueur, voilà une bien jolie bouteille, un "vin de (très bonne) table", qui se goûte déjà fort bien actuellement!

    Les 2005 sont tout simplement magnifiques en ce moment, malgré leur très jeune âge, que ce soit le Clos des Cèdres, fougueux et sauvage, le Clos du Curé, au grain fin mais débridé, ou Les Echelles de Lisson, croquantes à souhait. Trois bouteilles notées "Bravo Iris", ce qui équivaut à une excellente note sur l'échelle de Parker remaniée Olif, c'est à dire entre 95,75 et 102,893 et des brouettes. -3,1416, évidemment, tout le monde aura rectifié de lui-même!

    Olif

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