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  • Chinon, Rabelais et moi

     

    Me voici  donc Chevalier dans l'ordre  des Bons entonneurs rabelaisiens. Echec du mo-blogging  hier soir, malgré la présence du Directeur de France Telecom, qui assurait la présidence du chapitre des vendanges: pas de réseau dans les caves painctes, situées sous le château  de Chinon !
    Cette intronisation, je la dois évidemment au concours Chinon rosé, qui a coulé à flots dans la blogosphère tout l'été.
    Pas le temps de m'arreter à Bourges, ce sera pour une autre fois, Mamina!

  • "Messieurs les beuveurs..."

     

    C'est  parti pour une soirée sous le haut patronage de ce bon Rabelais!

  • Âme d'antan...

    Dernière petite révision avant l'intronisation, qui ne devrait plus tarder à l'heure où vous lirez ces lignes.

    Pas le temps de relire l'intégrale des oeuvres de François Rabelais, un petit verre de Chinon, rouge et pas rosé, suffira pour retrouver une Âme d'antan! Gouleyant, aimable, harmonieux et fondu, il est parfaitement à point aujourd'hui, ce vin de Cravant les Coteaux vinifié par Patrick Lambert.

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    Dites-moi où, n'en quel pays, sont donc partis Mr et Mme Olif, pour un week-end qui s'annonce haut en couleurs?

    Olif

  • Sulfureux...

    ... mais sans soufre!

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    Cornas 2001,Thierry Allemand

    Un vin culte! Envoûtant et sulfureux, évidemment, quoique sans soufre. Chaque été qui passe voit poindre chez moi la crainte qu'il ne souffre en cave (le comble pour un vin sans soufre?), même si les chaleurs de 2007 n'ont certainement pas été à la hauteur. Après trois années de stress, je me suis enfin décider à abréger ses souffrances. Et les miennes aussi, par la même occasion. L'occasion, celle qui fait le larron, aussi, sans doute, et fait dégainer le tire-bouchon! Trois heures de carafe lui ont fait le plus grand bien. Le premier nez évoque la pastille Vichy. Frais et mentholé, avant d'évoluer sur des notes d'olive noire et de tapenade puis de suie et de fumée. Une belle syrah, quoi! Ce qui épate, surtout, c'est sa structure en bouche, bien dimensionnée, c'est à dire pas trop, dense et serrée, au grain très fin, que l'on sent prêt à se donner, mais qui se retient. Patiente encore un petit peu! Une gorgée veloutée et longue, que l'on garde en bouche avant de déglutir avec volupté. Allez! maintenant, viens!

    C'est certain, on pouvait l'attendre, mais la bouteille n'a pas survécu à la soirée, donc on pouvait aussi la boire!

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    En face, un Châteauneuf du Pape 2001 du domaine Font de Michelle, bien ouvert, dans un registre très différent, plus "grenache", a procuré bien du plaisir également. Plus fondu, plus facile, plus harmonieux. Mais peut-être moins sulfureux?

    Olif

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Quand Mamina nous invite à r'dîner...

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    F0014406 Iconotec Libres de Droits


    Voilà l'automne qui pointe tout juste le bout de son nez sur le calendrier et Mamina nous fait déjà ranger la cartouchière et le fusil pour ressortir masque et tuba. Direction Messine. Pêcher la sardine, évidemment, et pas le maquereau ni le hareng, je le précise à l'intention des jeunes novices lectrices du blog de Mamina. Mamina, que l'on surnomme volontiers la Maman des poissons, dans les quartiers bourgeois de Bourges (non, ce n'est pas un pléonasme!) et les milieux piscicoles berrichons branchés.

    Et je ne sais pas pourquoi, ce menu de Mamina me donne envie de chanter. Pas une paillarde, tant pis pour ceux et celles qui en rêvaient, mais une ode à la Maman des poissons, écrite par ce cher Boby, et réarrangée légèrement à ma sauce, pour la plus grande gloire de Mamina. Musique, Maëstro!

    "Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
    Qui sont dans l'micro-onde
    C'est que jamais quand ils manquent de cuisson
    Mamina ne les gronde

    Quand ils sont pris en sandwich entre jambon
    Et piment d'Espelette
    Et qu'ils voient rouge à cause des poivrons
    Elle reste muette

    La maman des poissons elle est bien gentille !

    Elle ne leur fait jamais la vie
    Même entre deux tartines
    Ils sont mangés quand on en a envie
    Et quand ça a dîné ça r'dîne!

    La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
    On ne la voit jamais froncer les sourcils
    Tout le monde l'aime bien, elle est bien gentille
    Finalement, et si c'était bon.


    La maman des poissons elle est bien gentille !"

    Idée de menu

    Eh oui!, elle est bien gentille, Mamina, mais pour le Menu n°13, elle est allée piquer une recette de millefeuilles chez Cess in the City, ce qui pourrait lui valoir une amende et un lancer de tomates si les aubergines n'étaient pas aussi conciliantes et appétissantes. Avant de faire amende honorable en proposant un "SANDWICH" DE SARDINES AU JAMBON CRU, OIGNONS ET POIVRONS ROUGES, issu de sa propre production, puis de revisiter la Belle Hélène et les recettes de Philippe Guignard, le célèbre pâtissier d'Orbe, dans le Jura vaudois, connu jusque dans les moindres recoins berrichons.

    Alors, avec l'entrée et le plat, forcément, il faut ouvrir un blanc, à la limite un rosé. L'accord terre-mer oriente vers la minéralité et la salinité. La pierre et le sel! On ne bouge pas, je crois bien que j'ai ce qu'il faut!

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    Les Terres Salées 2005, de Christophe Barbier, un Vin de Pays des Côtes de Pérignan cultivé sur un ancien marais salant, dans le secteur de la Clape, du côté de Narbonne, fera parfaitement l'affaire. Un pur Bourboulenc, ce qui en soit n'est déjà pas si banal, avec une belle fraîcheur, de la droiture et de la tension, plutôt bienvenue dans un vin sudiste, un premier nez légèrement grillé, très élégant, et une finale qui révèle la salinité du terroir. Impeccable pour les sardines de Mamina! Et un vin réellement étonnant! 11€ le 2004 chez le caviste étonnant, justement! Et le 2005 approximativement au même prix chez Pinpin, aux Vignes de Merlin à Saint-Pol-de-Léon, là où je me suis procuré ce flacon.

    Cette fois-ci encore, pour le dessert, je vais être obligé de tricher, car avec la Belle Hélène, on n'a pas envie de salé, mais de sucré. Alors, peut-être que l'on pourrait faire preuve d'Audace, en débouchant une bouteille de cette cuvée de Poulsard passerillé made in Jura français by Stéphane Tissot? Un vin fait pour le chocolat, a fortiori s'il est d'inspiration vaudoise!

    Olif