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  • Vin de Breizh!

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    Un billet moralement dû, un hommage au Gwenn ha du, tout ça parce que j'ai osé écrire, il y a déjà bien longtemps de cela, que la Bretagne ne produisait pas de vin! Par candeur et par ignorance. Parce que la Bretagne que j'avais fréquentée jusqu'alors se gavait uniquement de cidre et de chouchenn. Parce que la lande ne me semblait pas particulièrement propice à la culture de la vigne. Parce que je n'imaginais pas dégringoler un jour quatre à quatre les Marches de Bretagne, une bouteille à la main.

    Vite rappelé à l'ordre par les vignerons bretons réunis, j'ai donc décidé de m'auto-flageller sur la place publique, dans l'espoir de, peut-être un jour, être intronisé dans l'ordre des Chevaliers Bretvins.

    Breizh Gwin Gwen, c'est le nom du vin breton, produit en Loire Atlantique. Fraîchement médaillé!

    C'est fruité, c'est vif, c'est frais, c'est sympa, c'est breton. L'étiquette à elle seule est un hymne et le vin est loin d'être déshonorant.

    Si avec ça, je ne remporte pas le prix Pulitzer du meilleur commentaire vinique non jargonnant, c'est à désespérer!

    Olif

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Bouchons-nous en un coin ... avec le Riesling Zellberg

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    Dans la série "Bouchons-nous en un coin...", inaugurée avec la cuvée Cep d'antan du domaine Bouillerot et son fameux Guala Seal, poursuivons avec le Riesling Zellberg 2005 de Patrick Meyer. La recherche d'une alternative au liège ne date pas d'hier et ne concerne pas que le vin, d'ailleurs. Ainsi, nos amis Belges, que je salue une fois, envisagent très sérieusement, afin d'éviter les faux-goûts dus aux bouchons sur le périphérique de Liège, de faire sponsoriser par Patrick Meyer la célèbre classique cycliste Liège-Bastogne-Liège et de ce fait, la rebaptiser Verre-Bastogne-Verre. Comme les nouveaux bouchons qui obturent le goulot de tous ses vins les plus prestigieux, dont ce Riesling Zellberg 2005, absolument superbe, d'une grande rectitude minérale, légèrement citronné et acidulé, parti pour une longue et belle garde. Avec son joli bouchon en verre!

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    Ou comment transformer n'importe quelle bouteille en une jolie carafe à perpétuité!

    Olif

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  • Quand Mamina sort à nouveau (de) sa coquille...

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    ...Saint-Jacques priez pour elle! La saison démarre à peine que voilà déjà le retour de la sérial-coquille-killeuse! J'ai nommé Mamina, grande bâtonnière dans l'ordre de Saint-Jacques, et qui a fait plusieurs fois l'aller-retour Bourges-Compostelle sur les genoux pour expier toutes les Pecten maximus qu'elle a sacrifiées sur l'autel de la gastronomie, et toutes les noix qu'elle a cuisinées, et surtout mangées! A tel point qu'elle ne sait plus quoi faire de tous ces jolis cendriers qu'elle entasse inutilement dans un coin. Ben c'est vrai, de nos jours, plus personne ne fume, surtout à table! Et les pélerins de Compostelle arborent de plus en plus rarement la coquille autour du cou, mais ce n'est pas la peine de chercher, il n'y a pas de contrepéterie.

    "Ultreïa! Ultreïa! E sus eia Deus adjuva nos!"


    Idée de menu

     

    Cette semaine, pour le 15 ème menu hebdomadaire de Mamina, j'ai droit officiellement (mais exceptionnellement?), à deux vins, car il sera dur de boire le même sur l'entrée, même balsamiquée, et le plat. Au menu, donc, des COQUILLES SAINT-JACQUES, VINAIGRETTE DE BALSAMIQUE AUX NOIX suivies d'un PAVE DE BŒUF DE SALERS ET SA COMPOTE DE QUEUE DE BŒUF A LA POLENTA CREMEUSE et d'une FOUGASSE AU RAISIN.

    Un vin du coin, celui de Mamina, avec les coquilles, un beau Sancerre, voilà qui ne pourra que faire plaisir à Monsieur Mamina, j'espère, et pour la viande, un beau rouge charpenté, un vin du Sud encore un peu jeune, mais je viens de le rentrer en cave alors il fallait absolument que j'y goûte!

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    Cette cuvée de Sancerre 2006 de Sébastien Riffaut s'appelle Akméniné, ce qui signifie  "A ta santé Mamina" en patois berrichon du XIVème siècle. Le nez est très mûr, sur les agrumes et l'ananas, l'attaque  est tonique, avec une petite pointe de perlant, particulièrement discrète  pour moi (Mme Olif y est plus sensible!). Personnellement, je trouve que cela renforce la tension et la minéralité de ce vin, à l'équilibre plutôt riche et puissant. Tout à fait ce qu'il faut pour accompagner les CSJ de Mamina, qui sont très réhaussées en goût. A ta santé, Mamina!

    "Ultreïa! Ultreïa! E sus eia Deus adjuva nos!"

    15€ aux Jardins de Saint-Vincent, mais on en trouve également chez Saint-Antoine.

    "Ultreïa! Ultreïa! E sus eia Deus adjuva nos!"

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    Place ensuite à un Faugères cuvée Jadis 2004 de Didier Barral. C'est encore jeune, bien jeune, avec des arômes presque primaires de syrah, sur le versant végétal et floral (artichaut, olive noire). La matière est  serrée, avec une acidité bien présente, et une petite note balsamique croquante finale, plutôt habituelle sur cette cuvée. Je ne le goûte pas aussi bien que le 2001 et le 2003 à ce stade, mais je reste néanmoins confiant pour l'évolution ultérieure. Sur un beau pavé de boeuf bien saignant, il a tout à fait sa carte à jouer, même dans sa jeunesse!

    19€ aux Jardins de Saint-Vincent, toujours!

    Quant à la fougasse aux raisins, on en mangerait, même le verre vide!

    Olif

  • Besançon: le Marché élevé au rang des Beaux-Arts!

    Formulation à peine exagérée pour qualifier le marché couvert de cette bonne ville de Besançon, situé  juste derrière le musée des Beaux-Arts. Besançon, que je ne fréquente plus guère depuis que j'ai terminé mes études, cela fait plusieurs bonnes paires d'années maintenant, voire à peine plus. Plus trop le temps de descendre faire mes courses à la capitale (de la Franche-Comté) et puis, on a quand même tout ce qu'il nous faut dans le Haut! Plus trop le temps, sauf ... le dimanche matin, quand je dois faire le taxi pour emmener mon fils et sa copine à la gare!

    Officiellement, ils profitent de mon véhicule puisque je descends à Besançon. En réalité, comme je n'ai guère le choix, je profite du trajet pour faire une ou deux courses! L'occasion de revoir Didier Tardiveau, le crémier du Trou de Souris, parti faire le sien là-bas, et de redécouvrir ses talents d'affineur.

    Et puis d'acheter quelques spécialités italiennes à la Casa Alimentare. Ambiance joviale garantie et produits réjouissants! Sublimes charcuteries de Toscane, les meilleures, "si Dottore" !

    Et puis, de se rendre sur les coups de 11 heures 30 au Vin et l'Assiette, pour déguster un verre ou deux, souvent accompagné d'un petit toast, et mettre deux ou trois bouteilles dans le panier (Richaud, Domaine Cazeneuve, domaine du Tabatau, domaine Montgilet, Michel Gahier, le plus discret des grands vignerons d'Arbois, fils spirituel et digne héritier de Puffeney, et tant d'autres choses...). Plein de beaux flacons que le chaland vient chercher, en général pour son repas du midi, et que "Jimmy" se fait un plaisir de conseiller. Ce dimanche, dans le verre de l'habitué ou du simple passant, un superbe Arbois Chardonnay Les Crêts 2002 de Michel Gahier, tendu comme un arc, un opulent Côtes du Jura La Bardette 2003 d'Alain Labet, un tonique Arbois Poulsard 2004 du Puf, et un vigoureux Madiran 2004 de Bouscassé, aux tanins marqués, se civilisant à peine, mais très prometteur. Avec un petit toast "thon-curry" impeccable, s'accordant superbement avec les Jura blancs, notamment.

          

    Le Vin et l'Assiette, c'est également une cave et un restaurant, situé en haut de la rue Battant. Une vilaine rumeur préjudiciable se répand actuellement, telle un blob visqueux, laissant croire que l'assiette est vide et qu'il n'y a plus rien à la cave. Que nenni! On y trouve encore à manger et à boire, à profusion, et ce serait misère de s'en priver! Donc, je répète, à l'intention toute particulière des mal-comprenants:

    LE VIN ET L'ASSIETTE, C'EST TOUJOURS OUVERT!

    Et  enfin, l'occasion d'opérer une petite translation "purement chocolat", à la rencontre de Jacques Belin, célèbre Maître-chocolatier bisontin. Pour un petit dessert et goûter en prime à un "vin de cacao". En résumé, VinoCacao, c'est un vin de Bordeaux élevé dans des fûts où macèrent des cabosses de cacao torréfié. C'est mieux que des copeaux de chêne, et, surtout, cela donne un "vin" qui s'allie divinement avec certains types de chocolats, en blanc comme en rouge. Des vins parfaitement secs, à l'opposé des Banyuls ou Maury, ce qui peut constituer une alternative intéressante.

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    Finalement, le métier de taxi a du bon!

    Olif