Back to the Pays Basque
« - Quelle est votre destination ? », s’enquit fort courtoisement le douanier suisse, sur la route du départ. Pour une fois que j’avais quelque chose à déclarer, je me suis laissé surprendre, marquant un temps d’hésitation.
« - Euh ... !, on transite. », bredouillai-je.
« - Alors, bon voyâââge ! » conclut-il de son helvète accent légèrement traînant, sans chercher à en savoir plus.
Cinq années se sont écoulées depuis notre dernière escale au Pays Basque. Cinq longues années consacrées à un ailleurs estival, principalement breton, mais généralement tourné vers l’Océan. Grosses vagues et sable fin, le désir inconscient du montagnon ? Probablement une nécessité, pour ne pas devenir crétin et myxoedémateux. Un véritable instinct conservateur thyroïdien!
Les vacances finies, le voyâââge se prolonge sur les touches du clavier. Flash-basque, sous la forme d’un blog-notes gastronomique et d’un petit carnet d’adresses loin d’être exhaustif.
Question : mais pourquoi ce séjour basque fut-il ponctué rituellement, à l’heure de la régulation du transit, par un ironique « bon voyâââge ! » ?
...
Olif
P.S.: eh! oui, déjà le retour! Mais la reprise se fera en douceur et en plusieurs épisodes.
Commentaires
Non, ce n'est pas la verte Erin, mais le vert Euskadi!...
J'en connais un qui a peut-être bien fait de prévoir son ciré!...
Bon retour à la vie haut-jurassienne!
Transiter par la Suisse depuis Pontarlier pour se rendre en Autriche, en Italie, je comprends. Mais pour se rendre dans le pays Basque, il y a quelque chose qui m'échappe, où bieeeen ?
Laurent
Haut-jurassienne!!??... Haut-doubiste, bien sur!... ;-)
Trop contente de ton retour, surtout qu'Estèbe est parti, lui!
As-tu rapporté un béret, ou quelques flacons plutôt?
Je mepose la même question que Laurent, pourquoi passer par la Suisse?
Nous avons Serge et moi bien pensé à toi en buvant un vin jaune de Pierre Overnoy l'autre jour... (1998, sans doute trop jeune mais fantastique). Bon retour, à très vite. Bises.
Pourquoi passer par la Suisse? Me serais-je donc gourré d'itinéraire? Aurais-je par erreur séjourné en Bosnie-Herzégovine? Mince! Vous me mettez le doute, pour le coup! Je vais être obligé de réécrire tous mes billets!
P.S.: et toi, Laurent, quand tu vas au Pays Basque, tu ne passes pas par la Suisse, des fois?
P.S 2.: Mamina, pour le Vin jaune de Pierre Overnoy, 1998 me semble un chouïa jeune. Je ne sais même pas s'il est déjà commercialisé, d'ailleurs. Ce ne serait pas plutôt 1988, fantastique, mais sans doute trop jeune également?
Si bien sûr, surtout pour aller en Valais, dans le Tessin ou les Grisons.
Laurent
PS : j'adore ta photo : cadrage, lumière, couleurs, profondeur du champ, le relief grâce aux collines. Il ne manque qu'un berger et son troupeau de moutons. Tu devrais la mettre sur TrekEarth.
Ils sont là, les moutons, Laurent! Dans le ciel! Le berger au béret, il tient l'appareil photo!
Les couleurs ce jour-là étaient superbes. Grand ciel bleu après toute cette pluie, pas étonnant que l'herbe soit si verte! Et pas dur non plus de prendre de jolies vues!
fallait la faire tout de même cette jolie vue.
Tout près du Pays Basque, il y a le Béarn, et je te pose la question existentielle que tous tes lecteurs se posent :
y as-tu vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu Charles Hours ?
hum, il se fait tard,
Amis des plantigrades, bonne nuit!
Laurent
Non, non, c'était bien bien "hélas", 98, acheté chez le caviste de ma fille à Rouen... jeune peut-être je te le disais, mais inouî quand même! Et je t'assure que nous avons pensé à toi!