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  • T'ar tag ... eul... à la récré!

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    Crédit photo (libre de droits)

    Voilà qu'on ne peut plus pasticher le plus sérieusement du monde sans se faire taguer dans le dos, et à deux reprises, s'il vous plait! D'abord par cette grande tige sauvage de Véro, qui a craqué pour mes Nanus balustradus (pardon pour la familiarité, Mme Véro, la Grande Tige, c'est rapport aux petits nains et à vos plantes favorites!). Véro, de Cuisine Sauvage, elle ne cuisine pas sauvagement, comme certains qui ont du mal à domestiquer les casseroles, mais elle aime bien utiliser plein d'ingrédients bizarres qui poussent en pleine jungle ou dans la nature et dont on se demande même si ça se mange ou si ça se fume!

    Le principe de son petit jeu (qu'elle ne fait que transmettre), c'est ça :

    1. mettre le lien de la personne qui nous a tagué (bon, ça, c'est fait!)
    2. mettre le règlement du tag sur le blog (ça, c'est fait aussi)
    3. mentionner six choses, habitudes ou tics sans importance sur nous-même (c'est pas encore fait, mais ça va venir)
    4. taguer six personnes à la fin de notre billet en indiquant les liens de leurs blogs (pas le plus facile, on verra ça!)
    5. avertir directement les personnes taguées sur leurs blogs (cf plus haut)
    6. y mettre un peu de piment (ça, c'est en sus! Mais je suis partant.)

    C'est parti mon Kiki:

    - je ne fais pas mon âge. En fait, j'ai dix ans. Si tu me crois pas, hé, t'ar ta gueule à la récré! (rapport au titre du billet, évidemment, merci Mr Souchon)
    - je ne suis pas blogueur professionnel. En fait, pour vivre, j'ai un vrai métier qui exige beaucoup de doigté.
    -tout le monde croit que je m'appelle Olif, mais ce nest pas vrai. Mon vrai nom, c'est Jekyll. Et mon Mister Hyde à moi, il s'appelle Michel B.. A la limite, ça fait peur.
    -je n'ai jamais joué au jeu de la petite culotte avec Véro.
    -je ne sais pas compter jusqu'à 6.

    Je ne suis pas le roi du tagage et, surtout, je ne veux forcer personne. Mais si certains ont des trucs à dire, intéressants ou pas, ils n'ont qu'à pas se gêner. Franck (déblog-t-il toujours autant depuis qu'il est passé à la radio?)? Gildas de Maigremont? Iris de Lisson? François de Méli-mélo? Je ne sais toujours pas compter jusqu'à 6.

    Sans même avoir le temps d'effacer ce premier tag de mon mur, voilà-t-y-pas que ce fourbe d'Estèbe me bombe la fesse gauche en me demandant à brûle pourpoint de citer 10 6 associations de saveurs qui me passent par la tête. Comme ça. Pour rien.
    Alors allons-y gaiment. Miam miam-Glouglou, évidemment, on ne se refait pas!

    -Comté-Vin jaune
    -Mont d'Or-Arbois
    -Cancoillotte-L'Etoile
    -Morbier-Côtes du Jura
    Comment? C'est tendancieux? Que nenni! La preuve!

    -Choucroute-Saucisses
    ("Doux parfum des beaux jours
    Choucroute-Saucisses,
    Doux parfum de l'amour
    ")
    Ah!, tiens, il manque le Glouglou. Riesling?

    -Crêpe-Chinon...euh...Chignin... Le 2005 de Gilles Berlioz, 100% Jacquère, j'acquiesce! Et j'acquiers. Pour un somme modique (5€, de mémoire), on a là un superbe vin, tendu, droit, net, qui n'attendait que quelques huitres n°3 de Gillardeau pour décocher ses flèches. Si c'est pas de l'association de saveurs, ça!

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    Bon, ben voilà, il ne reste plus qu'à nettoyer tous ces tags sur le blog, maintenant. Un TIG, ça s'appelle. Et en général, ce sont les tagueurs qui s'y collent! Estèbe? Véro?

    Olif

  • Chazolif.com

    Baraque à frite de la D1083, Jura, Franche-Comté, déjeuner du samedi 19 janvier 2012

    Invités par un grand restaurateur de la région, afin de tester sa toute nouvelle carte, ce que nous ne refusons jamais, c'est peu après la sortie de l'échangeur de Poligny, sur la D1083 que le joint de culasse de la voiture a rendu l'âme.

    Il est midi passé, la dépanneuse se fait attendre et je commence à avoir furieusement les crocs. A 200 mètres de là se trouve une baraque à frites-snack. Une aubaine que je ne suis pas en mesure de refuser.

    Je choisis un kebab-frites Harissa-Ketchup accompagné d'un Coca-Light en canette, Ségolifène une 1/2 bouteille d'eau minérale et c'est tout. Elle est un peu barbouillée par le voyage, sans doute.

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    La texture du kebab est un peu sèche mais réhaussée par la présence de l'Harissa qui réalise la performance de ne pas trop emporter la bouche. Grâce au Ketchup, sans doute, qui tapisse à merveille le bun's, rassi mais pas trop. Les frites à l'intérieur du sandwich complètent la sensation de satiété.
    L'accord avec le Coca light se fait en douceur, grâce à un bon équilibre bulle-aspartame, tout en rondeur. PAI= 3,1416.

    Mon humble avis

    L'endroit idéal pour manger quand on tombe en panne à 200 mètres de là, que l'on a très faim en attendant la dépanneuse et pas d'autre possibilité pour se restaurer.



    Maurice Chafouin, chef de cuisine et propriétaire.


    Maurice Chafouin, chef de cuisine et propriétaire de la baraque à frites de la D1083, Jura, Franche-Comté, répond à nos questions rituelles.

    – Qui, ou qu'est-ce qui vous a donné envie d'être cuisinier ?

    Ben, il fallait bien manger, alors on s'est arrêté au bord de la route et on a sorti nos sandwiches. Des gens de passage se sont arrêtés, ils ont voulu nous les acheter, alors on leur a vendu. Du coup, comme le coin avait l'air bon, on n'est plus jamais repartis. Ensuite, on s'est modernisé et on a réussi à faire des frites avec l'huile de vidange le la 404.

    – L'uniformisation du goût menace la cuisine, comment réagissez-vous concrètement ?

    Facile, pour le kebab, un coup je mets sauce blanche, une autre fois Harissa et pis des fois Ketchup. Il m'arrive même de faire des mélanges. Au final, c'est jamais pareil!

    – Comment créez-vous un plat ?

    D'abord, je prends le pain, coupé en deux. Puis, je mets de la salade, des oignons, un morceau de tomate. Et enfin la viande. Bien grillée, bien grasse et coulante. Il ne faut pas avoir peur d'en mettre, les gens, ils aiment bien ça la viande.

    – A votre avis, que doit être la critique gastronomique ?

    La quoi?


    – Quelle a été votre plus grande émotion gastronomique ?

    Un hot-dog à la moutarde. Avec de vrais morceaux de chien dedans. Faut dire qu'il venait de se faire écraser par une voiture, ce c... de clébard!

    – Quel est le plus grand chef en activité ?

    Mon beau-frère Emile. C'est le roi du BBQ et de la saucisse, Emile!

    Patrick Chazolif

    P.S.: Voir Patchaz manger un kebab au bord de la route, c'est de la pure science-fiction, j'espère. Sur le blog original, Chazallet.com, évidemment, les conseils gastronomiques peuvent être suivis les yeux fermés, contrairement à ceux-ci!

     

  • Château Chalon: la Vierge, la Tour et le Clos Bacchus

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    Balade castel-chalonnaise hivernale, sous un grand ciel bleu. Passage devant la Vierge et la Tour Charlemagne, unique vestige du château médiéval des seigneurs de Chalon, mais pour une prière à Bacchus, dont la "chapelle" trône au coeur du vignoble. Mécréant que je suis!

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    Le domaine Macle, c'est un peu la référence en matière de Château Chalon, ce qui n'est un secret pour personne. Un domaine hissé au sommet par Jean Macle, vigneron éminemment respecté et respectable. Cet héritage est soigneusement entretenu par son fils Laurent, qui perpétue avec bonheur la tradition, même si l'envie d'explorer d'autres voies le titille un peu. On devrait en principe avoir le bonheur d'assister à un élargissement de la gamme dans les années à venir.

    Après avoir goûté quelques 2007 au fût en cave fraiche, plutôt fraiche, normal pour la saison, retour au caveau pour s'installer autour de quelques bouteilles:

    - Côtes du Jura 2005, Chardonnay: un pur chardonnay au domaine Macle, c'est une grande première. Sous voile, certes, en attendant peut-être de bientôt les mettre (les voiles!) -qui sait?-. Des raisins sélectionnés qui ont permis l'élaboration d'une nouvelle cuvée, distribuée parcimonieusement au amateurs éclairés et intéressés. On est dans le registre oxydatif fin, pur et élégant. Net, long, avec une finale sur les épices, ce beau chardo évoque irrésistiblement les belles cuvées de Camille Loye ou l'élégante Fauquette de Michel Gahier.

    - Côtes du Jura 2005: la cuvée traditionnelle du domaine, comportant 20% de Savagnin, comme à l'accoutumée. La différence d'expression saute aux papilles, même si un premier échantillon est dégusté à une température un peu trop élevée. Le nez est plus puissant, réglissé, presque un peu madérisé sur la première bouteille. La bouche est plus large, un peu lâche, bien caractéristique d'un oxydatif jurassien d'école, du genre qui plait bien aux autochtones. Les mises ultérieures devraient plus privilégier la finesse.

    - Côtes du Jura 2004: fin et élégant, bien défini, ce 2004 goûte particulièrement bien en ce moment.

    - Château Chalon 2000 Lot n°1: très fin, sur les morilles, l'écale de noix, il persiste et signe. L'élégance même à 330 mg d'éthanal.

    - Château Chalon 2000 Lot n°2: nez marqué sur la noix, très oxydatif. Pêchu en attaque, il devient net et droit au fur et à mesure de la dégustation. Un style plus claquant que le précédent, mais qui ne manque néanmoins pas de finesse. 528 mg d'éthanal, ça se sent!

    - Château Chalon 1999: une bouteille en passe de devenir un des monuments de l'appellation et du millésime. Un Château d'anthologie, dans une année de rêve, qui a en outre la particularité de bien se goûter à tous les stades de son développement. A chaque fois que j'ai mis les lèvres dedans, c'était bon! Rondeur en attaque, légèrement miellée, d'une grande douceur et d'une infinie longueur, avec en finale retour d'une acidité immense. Superbe et magistral, je ne m'en lasse pas!

    - Château Chalon 1990: la robe commence à dorer légèrement, le nez se confit, sur l'écorce d'orange, le moka, avec une petite touche de pétrole. Long et droit, il commence à se livrer par petites touches et acquérir toute sa dimension et sa complexité.

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    Olif

     

  • Le Blog mobile de Baraflou

    Clairette beudelle Mas Jullien



    Clairette du Languedoc. Floue, sans étiquette, mais énorme !

    Baraolif

    Eh! oui, c'est tout, mais:

    P.S.: comme le pastiche est légèrement éventé suite au billet précédent, allons-y, d'autant que le caviste est en voyage!

    P.S.1: le Blog mobile de Baraou, c'est un peu flou mais c'est super sympa pour suivre les pérégrinations en direct live du caviste-voyageur. On est fou, on est fou d'Baraflou, à vrai dire!

    P.S.2; la Clairette Beudelle, du Languedoc et de "contrebande", c'est celle du Mas Jullien, offerte par le domaine avec ma commande de l'année dernière. Couleur ambrée, vieux Cognac, caractère oxydatif sur les fruits secs, mais équilibre superbe entre sucre et acidité, avec de la fraicheur. Enorme, pour résumer! Merci de m'avoir soufflé les mots, Baraflou!