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  • Dégustation côté Jardins, le grand retour!

    Retrouvailles avec les séances de dégustation côté Jardins, ça faisait un bail! Quelques nouveautés, juste après Vinisud qui devait orienter la sélection de la soirée, mais finalement peu de vins disponibles à remonter dans le Jura. Pas en bouteilles, pas prêts, pas étiquetés. Alors le thème de la soirée s'est trouvé légèrement modifié, avec des nouveautés de divers horizons, mais à l'aveugle comme à l'accoutumée.

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    - Sylvaner Zellberg 2005, Patrick Meyer: celui-là, je l'avais goûté peu de temps auparavant mais, honte à moi, je ne l'ai pas reconnu! Nez fin, droit et net. En bouche, une pointe de gaz allège une matière enveloppée, minérale, qui possède une certaine droiture. La finale est légèrement arrondie par l'alcool, mais c'est un beau vin bien construit qui séduit l'assemblée.

    - Savennières Les Genêts 2005, Damien Laureau: nez anisé et mentholé, apportant beaucoup de fraicheur à ce vin droit et tendu, à la finale ouverte. Encore une belle bouteille!

    - Clairette du Domaine des dimanches 2007, Emile Hérédia: un vin proche du fruit, sur la pomme et la poire, croquant, frais et digeste. Une pure clairette du Sud et une belle réussite pour un premier millésime.

    - Cinsault du Domaine des Dimanches 2007, Emile Hérédia: premier rouge de la soirée et une belle robe rubis, pas très soutenue. Au nez, c'est un régal de petits fruits, d'épices et de cerise. La bouche possède une pointe de végétal, qui apporte fraicheur et croquant. L'esprit "nature" est bien là, la buvabilité aussi.

    - "La liberté n'est pas de faire ce que l'on veut mais de vouloir ce que l'on fait", Pierre Cros, Vin de Table: du nebbiollo en Minervois, pas banal! Ce vin ne l'est assurément pas. Très lactique mais fruité, il évoque irrésistiblement le yaourt aux fruits des bois, souligné par une petite note d'élevage. La bouche est tannique, emprunte d'une certaine rusticité, mais c'est un original loin d'être déplaisant.

    - Clos Rougeard Les Poyeux 2004, Saumur-Champigny: nez déjà complexe sur les épices, le clou de girofle, la banane séchée. Puissant mais frais, avec des tanins croquants et une pointe d'amertume finale. Belle longueur. Superbe!

    - Faugères Jadis 2004, Didier Barral: nez fumé, possédant beaucoup de fruit. Bouche large, ample, avec de la fraicheur, du croquant et du volume. Se goûte très très bien en ce moment, un vrai délice!

    Voilà, c'est tout mais pour une reprise, c'est déjà pas mal. Beaucoup d'espoirs placés sur le tout nouveau domaine des dimanches d'Emile Hérédia, qui promet beaucoup. Et puis les stars confirment!

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    Olif

  • Popote et popotin

    La Suisse, l'autre pays de l'abchinte et du pastiche. Cette semaine, sur le Blog d'Olif, catégorie Pastiche de Blogloumiam, carte blanche à Jérome Estèbe, le Docteur Slurpenstein de la blogomiam, le créateur de toute pièce d'une blogueuse virtuelle parfaite, S1MONE, qu'il m'a fort aimablement présentée, moyennant un  petit verre de Jura et un pot de cancoillotte. Et en plus, elle fait la cuisine! Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé n'est très certainement que purement fortuite, la perfection n'étant pas de ce monde. A vous l'antenne, très cher Dr Slurp!


    Simone

    Simone, du blog Popote-et-Popotin, connaît quelques problèmes avec son hébergeur: il l’a virée. Elle nous présente néanmoins, pour ses adieux, l’une de ses fabuleuses recettes qui font saliver toute la blogosphère. En voiture, très chère!

    « Hou là là, quelle semaine! Je suis trop éreintée. Chouchou a beaucoup de travail et rentre tard le soir… pas toujours de bonne humeur. Bonjour l’ambiance à la maison ! Quant à ma petite princesse, elle a attrapé une grosse diarrhée après s’être goinfrée de mes macarons marrons (voir recette). Bref, l’autre jour, pour remettre tout le monde d’aplomb, j’ai improvisé ces nouilles au thon et petits pois, comme ça, sur un coup de tête, après m’être inspiré de recettes vues chez Ginette de Blédineandco, Eliane de MamiPyrex et Lucie de Crakou-sur-la-table-de-la-Cuisine. Merci les filles ! Vos blogs sont trop super!

    C'est une recette très simple qui a bien plu à tout le monde !
    J’ai fait chauffer de l’eau dans une grande casserole. Quand l’eau s’est mis à bouillir, j’ai mis les nouilles dedans, que j’ai fait cuire al dente, environ une heure.
    Pendant ce temps, j’ai ramassé les canettes devant la télé : Chouchou regardait le match.
    Et j'ai nettoyé la chambre de ma petite princesse, qui avait vomi.

    J’ai essoré les nouilles, et j’y ai mis une tablette de margarine. Je voulais mettre du beurre demi-sel, mais j’en avais plus… J’adore le beurre demi-sel, ça me rappelle trop nos vacances en Bretagne avec Chouchou ! Après, j’ai ajouté le contenu d’une boîte de thon à l’huile et des petits pois surgelés. Enfin, plus vraiment surgelés, le congélo est tombé en panne il y a quinze jours. Hu, la galère !
    Et bien, on s’est régalé ! Des fois on cherche midi à quatorze heures...

    D’autre recettes de petit pois congelés sur mon blog: les muffins aux petits pois, les verrines aux petits pois et les macarons aux petits pois

    S1MONE (pcc Jest, avec l'aimable participation d'Olif)

    NB: initialement, sous la plume de Jest, le blog de S1MONE s'appelait Popote et papote, mais il s'avère que ce blog existe réellement désormais. Je me suis donc permis d'en modifier l'intitulé. J'espère que vous ne m'en voudrez pas, cher Dr Slurp?

  • L'Arlésienne, Mise en plis alsacienne...

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    Dernière rencontre lors de cette Mise arlésienne, Patrick Meyer, de Nothalten, guest de dernière minute, dont la chevelure, exposée au mistral camarguais, peinait à retrouver sa mise en plis initiale. Quel plaisir que de revoir Patrick, alors que je ne m'attendais pas à sa présence ici. Rapide petit tour de ses vins, en même temps qu'un petit cours de pédologie sur la minéralité:

    - Nature 2006: fruité, simple, net, désaltérant.

    -Riesling 2006: nez fruité, sur la poire, bouche minérale, finale ferme et droite. De la minéralité dans un vin de fruit, sans terroir. Etonnant, non? Et pourtant, c'est logique, d'après Patrick. Puisque la minéralité, ce sont les sels minéraux. Et les sels minéraux, ils se trouvent dans les 15 premiers centimètres du sol, lorsque celui-ci est travaillé et préservé. FIltrés par les eaux de ruissellement, c'est ainsi qu'ils apportent leurs caractéristiques aux racines, puis aux raisins. Ben oui, c'est logique, finalement.

    - Riesling Grittermatte 2006: celui-ci, il possède un vrai terroir et sa minéralité n'est pas feinte. Finale salivante et acidulée, droite et nette.

    - Riesling Muenchberg 2005: gras mais tendu, avec une aromatique marquée "hydrocarbures", il s'exprime à la fois en largeur et en longueur.

    - Fanny et Elisabeth 2006: un Pinot gris de concours, au superbe nez de poire William, rond en bouche, massif, puis très long. 14,5% d'alcool et 25 g de résiduel, à peine perceptibles tant l'équilibre est cohérent. Mais ce sera un vin de gastronomie.

    - Sylvaner Zellberg 2005: superbe tension minérale, aromatique très mûre, grande longueur.

    - Sylvaner Zellberg 1998 sous voile: finement oxydatif, sur les épices douces, puissant et long.

    - Crémant brut dégorgé début février 2008:  frais, désaltérant, à la bulle fine, pour se refaire  la bouche et se remettre les cheveux dans le bon sens.

     

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    Olif

    P.S.: un autre compte-rendu récent et une ode aux vins de Patrick Meyer sur Odovin.