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  • Goûte-moi ça si tu Lauze! (2)

    Quand on tient un bon titre, pas question de le lâcher comme ça!  Après l'hiver de la semaine dernière, l'été est déjà de retour! Vivent les déjeuners en terrasse et un bon petit rosé bien frais avant la sieste. Peu soufré de préférence, pour éviter les réveils difficiles. Le rosé de l'été indien, ce sera donc celui-ci: un Corbières 2007 du domaine du Grand Lauze, dont les vins nous ravissent à chaque fois, chaque jour ou presque. Du bio, du nature, du frais, du tout bon! Robe groseille, nez frais et fruité, bouche ronde et gourmande, parfaitement désaltérante. Une sensation de rouge léger, grâce à des petits tanins adorables comme tout.

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    Et dire que c'est fait avec du Carignan!

    Vin étonnant, non?

     

    Olif

     

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  • Le crapaud et le Renard

    Un bestiaire dans une bouteille! Ce crapaud-là n'est pas du genre à se transformer en Prince Charmant, quand on le porte à ses lèvres, non. Il n'a pas la peau verruqueuse et couverte de pustules, non plus. Ce crapaud-là, il est noir et c'est du Gamay d'Auvergne produit sur les Côtes de Clermont par un rusé Renard, Thierry de son petit nom. Millésimé 2006 mais vinifié à l'ancienne, avec peu de soufre, concentré et fruité, droit, légèrement serré, il demande à s'oxygéner dans le verre. Mais comme il est construit sur le fil de l'acidité, je le sentais prêt à basculer du côté obscur de la Force oxydée. Difficile pourtant de finir la bouteille à moi tout seul en une seule fois. Alors je l'ai rebouché et j'ai pompé, pompé, pompé, pompé... tel un Shadok du Vacuvin®. Et j'ai placé la bouteille au frais. Le lendemain, il était encore meilleur! Et le Crapaud Noir fut gobé tout entier!

    Produit sur les Coteaux de Chanturgue, au-dessus de Clermont-Ferrand, il n'a pas droit à l'appellation parce qu'il est atypique, tout comme Chanturgue n'a pas droit à l'appellation Gergovie parce que Napoléon III en a décidé autrement. Mais ça, c'est une autre histoire!

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    Vin étonnant, non?

    Olif

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  • VdV #19 - Sulfite free, ohne schwefel, sans soufre... ajouté

    VendredisduvinUn petit thème polémique et d'actualité pour cette 19ème session des Vendredis du vin qui a vu ma réélection haut la main, devant Monsieur B., qui a préféré garder l'anonymat et qui nous aurait proposé une dégustation de vins levurés au Pepsi Cola et le petit N., carrément favorable à une orgie de Pepsi Cola. Avec Olif, pas d'artifice au programme ni de chichi: le vin dans sa natureté, complètement à poil et pas bling-bling pour un sou. Il parait que les bobos parisiens en raffolent (sans véritablement savoir que c'est bon!) et que la contagion gagne les petites villes de province, et même la Bloglouglou un peu également. Prise en grippe par les dépositaires exclusifs du savoir-bien-boire-le-petit-doigt-en-l'air, l'absence de soufre ajouté fait pourtant cruellement défaut au monde des vins aseptisés et bombardés de produits chimiques. Et si on essayait de s'en passer un maximum, pour bien comprendre que son utilisation peut être parcimonieuse et réfléchie, sans nuire au produit final? Hein, si on essayait? Rien que pour voir!

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    Alors, le vin "nature" ou "naturel", utopie ou véritable raison d'être? Masque-t-il réellement son terroir derrière des arômes bestiaux ou au contraire révèle-t-il toute la pureté de son terroir et la natureté de son raisin? Les vignerons naturels sont-ils tous des je-m'en-foutistes ou savent-ils réellement apprivoiser le vin pour éviter de l'empoisonner? Y-a-t-il une viticulture propre, à la vigne comme à la cave? Faut-il vraiment lyncher Pierre Overnoy? Autant de questions qui devraient rester sans réponse mais, en principe, permettre à l'amateur du vendredi de se faire plaisir, tout en ne se ravageant pas les papilles à grands coups de sulfites, de pesticides ou autres produits chimiques peu ragoûtants et difficilement buvables, même à l'aveugle.

    Votre mission, donc, si vous l'acceptez, est loin d'être impossible: dégoter un vin sans soufre ajouté, ou alors vraiment très peu (ne pas se fier à la mention "contains sulfites" sur l'étiquette, les "natural sulfites", produits lors de la fermentation alcoolique sont naturellement autorisés), et démontrer (je l'espère) par a+b-c que la nature fait parfois bien les choses, sous le contrôle d'un vigneron bienveillant et peu interventionniste à la cave.

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    En résumé, vous devrez donc:

    • Choisir un vin qui correspond aux critères décrits et le déguster d’ici le 31 octobre 2008.
    • Publier vos impressions avec les détails pertinents du vin sur votre blog entre 0h et 24h le vendredi 31 octobre 2008, ou sous la forme d’un simple commentaire sur ce blog ou sur celui des VDV. Les retardataires seront acceptés bien volontiers, puisque je serai absent jusqu'au 4 novembre inclus, vacances de Toussaint obligent.
    • M'envoyer votre nom, le nom de votre blog et un permalien vers votre article avant minuit le vendredi en question (vous pouvez le faire en laissant simplement un commentaire sur le site des Vendredis du vin).
    • Vous pouvez aussi ajouter vos notes de dégustation sur Vinorati, en les partagant avec le groupe Vendredis du Vin., ou encore sur Vinismo.
    Souffrez que je vous salue!

    Olif

    P.S.: quelques pistes à suivre: , , ou encore là. Et puis une belle dégustation à titre d'exemple ici.

    P.S.2:  le sujet est vraiment tendance actuellement, puisque la TSR a consacré une émission à ce sujet il ya peu, émission que l'on peut visionner en cliquant .