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  • Jambon, Jambon

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    Rien à voir avec un quart d'heure cinéphile. Penelope Cruz retenue ailleurs, c'est Philippe Jambon Jambon qui nous a reçus dans son petit village de Chasselas (71) en ce jour de commémoration poilue. On peut être chasseloutis et ne pas rechigner à la tâche.

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    Vigneron en bio certifié (mais non revendiqué, le domaine ne communique pas là-dessus) Philippe Jambon n'utilise ni engrais ni pesticides depuis toujours. 1997, en fait, date de la création du domaine. Petits rendements, élevages longs adaptés au vin, levurage indigène, vinification sans soufre, tout concourt à fait de ces vins naturels et vivants de grands vins de table, qui ne sont plus présentés à l'agrément. Chardonnay et gamay en liberté s'expriment fort joliment à la Grande bruyère, aux Ganivets ou à Roche noire. Un sacré beau terroir, que ce sol de cailloux tout noirs, riches en manganèse. Et un sacré beau vin, goûté sur différentes barriques de 2006, prêtes à la mise. Le 2003 est actuellement exceptionnel de velouté et de fraîcheur. Cette Roche noire est au Jambon mâconnais ce que le Pata negra est au cochon espagnol!
    Avant le Jambon noir, on a quand même testé le Jambon blanc sur fût. Quelque soit le millésime, la Grande Bruyère reste un vin riche et puissant, mais frais et digeste, développant de fines notes oxydatives du fait de l'élevage long. Des vins stables, à forte identité, nourrissants mais à grande buvabilité malgré leur richesse.

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    Chasselas, au pays du Gamay, du Chardonnay et du Jambon

    Olif

  • Beaujolais nouveau primeur!

     

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    "Beaujo est arrivé

    Sans se presser

    Le Beau jolais

    Le Grand jolais

    Avec sa pipette et son grand chapeau"

     

    A la pipette et avec son grand chapeau anti-pluie, Marcel Lapierre, qui nous a reçus dans son antre de Villié-Morgon pour un bout de dégustation apéritive du meilleur goût. Du Morgon nouveau, toujours en fût évidemment, à la Côte de Py itou. Beaucoup de boulot à la ramasse et au tri, pour des petits volumes qui goûtent déjà bien, avec un joli fruit sur le Morgon "générique".

    Le vrai Beaujo nouveau, il viendra après, et on en goûtera 4 versions, en primeur et en exclusivité. "Ça se boit, ça se pisse!", comme dit Marcel. Du canon hyper léger et gouleyant, à ne surtout pas trop décortiquer. Ce n'est pas fait pour ça. Trois de ces cuvées sont quasiment déjà parties au Pays du Soleil Levant, malgré un marché japonais qui s'effrite. Il y a du sushi à se faire, en Beaujolais! Mais pas encore trop pour les vins "nature"!

    Place aux choses sérieuses. Une verticale improvisée de Morgon "nature", la version "total sans soufre" du domaine, dont on retiendra un bon 2007 et un très beau 2006, en pleine forme, ainsi qu'un exceptionnel 2005 qui devrait aller loin, tout comme la Cuvée Marcel Lapierre du même millésime, composée d'une sélection des meilleurs fûts des plus vieilles vignes, dont celles de la Côte de Py.

    2003 et 2002, version légèrement sulfitée à la mise, commencent à donner des signes de faiblesse (2003 un peu cuit par le milésime, 2002 sur le déclin).

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    Vas-y, chauffe Marcel!

    Olif

    P.S.: le 20 novembre, aux Jardins de Saint-Vincent, ce sera soirée Beaujolais, surtout pas nouveau! Nul doute qu'on y goûte les vins de Marcel.