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  • Haïku rond

    "Curon et sa tour

    Le grand terroir callipyge

    Du bon vin d'Arbois"

     

    Avant:

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    Après:

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    59 ans, ce n'est par rien! Un teint buriné, mais à peine une petite ridule sur le coin du front. Grandeur du Chardonnay jurassien sur l'un de ses plus beaux terroirs, celui de la désormais célèbre Tour de Curon, dont je suis désormais impatient de goûter le millésime 2004 dans 50 ans.
    Chapeau bas, donc, pour l'Arbois Réserve de Curon 1950 de Marcel Poux, une bouteille partagée en excellente compagnie, vigneronne et sommelière jurassienne. Et puis aussi celle d'un bar roulé d'anthologie. Tout cela s'est passé en catimini, mais pas au bar, chez l'alchimiste pontissalien qui avait dégainé ses morilles et son Porto pour agrémenter la sauce. Un bel hommage callipyge, en vérité!

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    Pas la peine de chercher des poux dans le verre, la structure est toujours nickel, malgré l'évolution olfactive des arômes, loin d'être désagréables, au contraire. Peut-être juste une odeur parasite de sous-bois liée à un essuyage insuffisant du goulot, mea culpa. Bouteille ouverte à l'Audouze, quatre heures au préalable, juste sniffée pour apprécier sa tenue à l'air. Ça a tenu!

    D'autres jolies quilles ont également joué le rôle de sparring-partner. Dont une agréable Coudée d'Or 2007 du domaine Viret, comportant une pointe de résiduel, un Grenache blanc VV 2005 du Clos des Fées, d'un classicisme d'école, puissant et élégant, un fort digeste Poulsard En chôné 2007 du domaine Pignier, une sérieuse cuvée Amphora 2006 du domaine Viret, un Cornas Chaillot 2005 de Thierry Allemand, serré, dense et grenu, mais déjà magique, un Vin de paille 2002 de Fanfan Ganevat, à l'équilibre de rêve.

    Avant un petit after avec un  Sauvignon 2001 de Francis Poirel, pour la route, et un verre de Sydre Tendre d'Eric Bordelet.

    Une soirée qui fut un véritable rayon de soleil dans un hiver déjà passablement ensoleillé par ici.

    Olif