Le théorème du pita gore
Théorème: Soit un pain pita au préalable fourré avec du ketchup. A l'aide d'un couteau, si l'on en découpe une tranche en forme de triangle rectangle, l'hypoténuse se met alors carrément à dégouliner de ketchup sur toute la longueur du carré des deux autres côtés. Ça en devient particulièrement gore!
Facile à vérifier. Le plus gore, c'est encore de le manger!
L'Arbois Trousseau des Corvées 2001 du domaine de la Tournelle, par contre, le boire n'en est pas une, de corvée. Toujours sur le fruit, il commence à acquérir la patine des vins rouges d'Arbois sur l'âge et possède une agréable fluidité en bouche. Un vin facile et désaltérant, dans un petit millésime qui a très bien résisté au poids des ans. Et à celui des autres bouteilles qui l'ensevelissaient dans la cave. C'est bon de l'avoir retrouvé à temps!
Commentaires
Le camé, délice des muses, s'étale pour un somme décalé que Dieu a
tricoté.
Laid, gavé, il lit "Peau d'Ane" nu, et se calme, bonhomme, de deux ou
trois godets.
Vous devenez carrément junk-food.
Pas si junk food que ça si le ketchup est gastro et maison... Jamais goûté d'Arbois rouge mais il y a peu du Tissot, et je suis conquise... Et tout récemment un minéral, vieux sancerre oxydatif, assez miraculeux (en tout cas pour les accords mets-vins)
C'est pour la science, Rose. Uniquement pour la science!
Le Trousseau sied pourtant si bien aux dames, Nathalie. Il va falloir remédier à cela.
Vous noterez que la pita vient en mangeant. Ce domaine là nous fait tournelle la tête.
Bien sûr, mais vous n'aimez pas mes théorèmes gore, je suis déçue.
Rouge sur rouge, rien ne bouge.
Je n'ai pas encore goûté de ces trousseaux, une croisière jurassienne s'impose...
Pour le trousseau aux dames une petite visite chez Lornet s'impose ... je reste tout de même un inconditionnel des bérangères. Un sommet du Jura !