Décuvage à l'Octavin
Opération "décuvage de Commendatore", hier, au domaine de l'Octavin. Il fallait retrousser ses manches pour jouer du coude, de la fourche et de la pompe. Et aussi dégainer de temps en temps l'appareil photo pour immortaliser le petit pressoir à cliquet en train de fonctionner. Un véritable travail de fourmi, un sacerdoce même, agrémenté tout au long de la journée par une dégustation des jus de 2009 et de quelques 2008 en cours d'élevage ou déjà en bouteilles.
Charles aux manettes. Tranquillement, rien ne presse! Mais ça presse quand même!
Alice aux commandes, avec le sourire, tellement c'est facile!
Pressurage doux, pressurage long, mais le gros gâteau de marc n'en est que meilleur. Pour autant, pas autant que les raisins du chapeau avant pressurage, le plus souvent encore entiers, et qui ont subi une fermentation enzymatique à l'intérieur des baies.
Un bon gros gâteau à se partager pour emplir les sacs!
Les jus se goûtent déjà particulièrement bien, avec beaucoup de gourmandise et une jolie concentration. Presque trop, pour les amateurs de vins friands, puisque le Trousseau affiche cette année pas loin de 14° naturels, contre 12° l'année dernière. Sur les blancs, l'acidité est limite, malo non faite, mais l'équilibre est loin d'être inintéressant. Si elle pouvait ne pas se faire, ce serait bien, si elle doit se faire, eh bien!, elle se fera!
En bouteille, Commendatore 2008 est un peu fermé, mais la matière est belle. Zerlina 2008 (assemblage Trousseau et Pinot noir du secteur de Curon) livre un bien joli message, avec un équilibre déjà harmonieux.
Un tout nouveau costume pour le Commendatore 2008, toujours aussi sélect, mais plus sobre et épuré. Comme le vin à l'intérieur de la bouteille.
Olif
Commentaires
Tu sais ce qu'il te reste à faire maintenant Olif... tu connais "mieux" l'envers du décor, tu peux donc acheter quelques ares voisins, demander gentiment à Alice et Charles de te prêter leurs matos et d'inviter tes amis bloggeurs à t'aider à vinifier la première cuvée 100% Olif, garantie sans gibolin et bien sûr ne pas manquer de l'envoyer au seul guide des vins existant dans nos pays :-)
Quel plaisir de lire ce reportage, j'aime bien voir l'envers du décor.
Effectivement, Commendatore 2008 a une une étiquette plus sobre.
Vivement que l'on puisse déguster les 2008.
Laurent
Alléchant, le gros kébab rose