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  • Variations autour d'un Mac

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    Véritable incontournable de la cuisine estivale en terrasse, le Mac, dans sa version "sans Reagan ni Daffy", n'est finalement qu'un bête hamburger. D'une simplicité enfantine, voire même adolescente, à réaliser. C'est le mets de prédilection de Melle Olif Jr, le nec plus ultra de sa tendance culinaire actuelle, avec les crêpes jambon-fromage et les desesperate cookies, dont il faudra peut-être bien parler un jour prochain. Ce Mac (voir  photo ci-dessus), c'est un "big" à un seul étage: american bun du commerce, mâche nantaise, oignon nouveau, tomate de Guérande, steack hâché Charal® cuit à la plancha, fine tranche de fromage élastique et sans goût pour la décoration et la ressemblance avec le véritable Mac. Toucon, toubon, comme disent les grands spécialistes de la blogomiam. Mais pas facile à manger proprement. On croque un coup dedans, puis on mange le reste à la fourchette dans l'assiette, que l'on aura pris soin de placer sous le hamburger au préalable. La grande classe, au final!

    Si l'on est un brin facétieux, on adoptera la version Big Macbook Pro, en prenant bien garde de ne pas larguer son steack sur le clavier ni de croquer dans son ordinateur portable.

     

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    Pour une vision plus régionaliste de ce monument de la culture gastronomique américaine, on pourra également opter pour cette version très Franch' County, le Big Macancoillotte: baguette traditionnelle, salade du pays, le tout recouvert d'une bonne louche de cancoillotte pour le coulant. Irrésistible!

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    Et avec tout ça, katondonbu*? Du C***-C***, certainement pas. Mais un petit vin parfaitement adapté à la saison estivale, qui, loin de nous avoir foutu les boules, a dévalé dans notre gosier en pente à la vitesse vertigineuse d'un cochonnet fuyant devant le couteau du boucher, nous faisant même couiner de plaisir comme le dit cochonnet, juste avant qu'on ne l'embroche. Juteux et croquant, fruité  comme il faut, à déguster en short, bob et tongs, ce Vin de Pétanque 2008 du Mas Libian.

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    Et pour une dernière petite soif, après la partie de boules, un Gallety 2003, cuvée domaine, Coteaux du Vivarais, un vrai vin de vacances, rapporté il y a quelques années d'un périple ardèchois. L'art des choix, justement, c'est de ne ramener que de bons souvenirs de ses vacances. Celui-ci en est un. A point, harmonieux et fondu, avec ce qu'il faut de fraicheur pour surmonter la moiteur estivale, sans le caractère compoté de bien des 2003.

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    Croquer dans un Mac comme on croque dans la vie, un ou deux bons canons à siffler, laisser de côté le rasoir et la coiffeuse, voilà finalement une bonne philosophie pour l'été.


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    Olif

    * Ainsi parlait naguère le regretté Loulou, malheureusement (et bêtement!) écrasé par un train dans sa cuisine, alors qu'il s'apprêtait à préparer des pâtes au Chablis, sans regarder à droite puis à gauche au passage à niveau.


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  • Bû à la Montagne

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    B comme Bordeaux,
    B comme Bernault,
    B comme Baraou.
    Bû comme B(ea)ûséjour,
    Bû comme Bûrdeaux,
    Bû comme Bûraou,
    Bû comme Bû, Eure et Loir.
    B de Bû comme Beauséjour de Bû,
    B de Bû comme beau début.

    Comment cette cuvée spéciale de Montagne-Saint-Emilion s'est-elle retrouvée à la montagne? Mystère! Elaborée par Patricia et Pierre Bernault pour Sylvia et Laurent Baraou, trop secouée et trop chaude pour être bue à son arrivée. Un peu de repos lui a fait le plus grand bien. D'autant que la température extérieure a fraîchi et que la terrasse s'est mise à suinter. Flic flac! Moins une que l'on n'ait pu s'y attabler l'autre soir!

     

    Pourtant, que la le Montagne-Saint-Emilion est belle beau!

    Comment peut-on s'imaginer,

    En voyant un Grand vin de Bordeaux,

    Que la bouteille va se vider?

     

    Traduction, en langage œnophile, de ce célèbre refrain, écrit par un chanteur moustachu en villégiature à Lège-Cap-Jean Ferrat: joli vin sur le fruit, frais et agréable, immédiat, aux tanins bien juteux et dociles.

     

    B de Bû? J'aime beaucoup en avoir bu!

     

    Une exclusivité du Château Beauséjour pour Lolo Baraou sur le millésime 2007!

     

    Olif

     

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  • La Paille, le festival qui vous botte!

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    Poursuite de la parenthèse estivale musicale, avec une incursion sur les hauteurs doubiennes pour ce qui est en train de devenir un des événements culturels majeurs du Haut-Doubs, le Festival de la Paille. Un genre de mini Paléo, sur moins de jours, avec moins de groupes. Moins de spectateurs aussi. Mais pour l'instant, dans cette configuration, ça suffit amplement. Véritable festival rural, celui-ci se déroulait initialement au milieu des champs. C'était compter sans les vaches montbéliardes, qui se sont plaintes du boucan d'enfer et qui, à force de regarder passer les festivaliers, on vu leur lait tourner. L'édition 2007 a dû finalement être annulée in extremis devant une fronde paysanne. La Paille aurait-elle vécu? Que nenni! Une petite ligne (droite) et ça repart! Direction Métabief, au pied des pistes, non enneigées pour l'occasion. Impressionnante vue en contre-plongée sur le gros Morond depuis la Grande Scène, de quoi donner le vertige aux artistes les plus aguerris. 2009 sera très certainement une année charnière, au vu du succès remporté par cette édition à la programmation très éclectique, d'où se sont détachés sans nul doute Les Ogres de Barback et la pétillante québecoise Pascale Picard, ni fatale, ni surgelée.

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    Grande amatrice de vin, à ce qu'il parait. Son verre l'a d'ailleurs accompagné pendant la totalité du concert. Apparemment un Fleurie en cubi, servi également au stand franc-comtois, pour accompagner la saucisse de Morteau. Pas la grande émotion vinique mais dans la moiteur de l'été  musical doubien, ça se buvait.

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    ""C't'étraange, mon rouge, il goûte la banane!"

    Alors, pour faire comme Pascale Picard, ce soir, pour moi, ce sera aussi Beaujolais.

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    Régnié 2007, domaine Christian Ducroux: celui-ci ne "goûte pas la banane". Son premier nez est lacté, puis épicé. La bouche est à la fois végétale et croquante, digeste et acidulée. Ça ne sent pas non plus le crottin, malgré tous les efforts des juments Ewan et Kaïna, qui participent avec ferveur à la vie de ce petit bout de vigne planté sur du granit tout rose dans les Monts du Beaujolais. Un Régnié qui coule tout seul, ça valait vraiment le coup que Ducroux il se décarcasse!

     



    Pascale Picard "Gate 22" (Version acoustique)
    envoyé par PascalePicard. - Regardez plus de clips, en HD !

     

     

     

    Olif