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  • Si tu veux faire mon bonheur...

    Vidéolif cinquième!

     

     

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    Le mois de février tire à sa fin, c'est bien. Il a été particulièrement rude dans le Haut-Doubs. Un bel hiver, quoi! Plus court mais plus rigoureux que les précédents. Les survivants, levez le doigt!

     

    Les deux principales leçons que je retiens du mode de survie hivernal développé par Aurélia Filion, de Busurleweb, c'est qu'il vaut mieux ne pas recracher (ça, je le savais déjà depuis longtemps) et qu'il faut préférer les grands contenants (ça, je m'en doutais aussi depuis un moment). Il ne sera pas dit qu'on ne saura pas faire complètement aussi bien dans le Haut-Doubs qu'au Québec, pour finir de survivre.

     

    Marguerite de Fanfan Ganevat. Côtes du Jura, Rotalier, dans la Combe, Sud-Revermont. Du vin pour jurassien endurci, à base de Melon à queue rouge.

     

     

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    Côtes du Jura cuvée Marguerite 2007, Jean-François Ganevat

     

     

    Une variété de chardonnay typiquement local, qui rougit à la base de la queue et qui donne des vins assez caractéristiques, aux arômes fruités et fumés, avec beaucoup de personnalité. C'est rare d'en voir d'aussi gros spécimens, mais encore plus rare d'en voir à cette saison. Alors, j'ai improvisé.

     

    Marguerite n'est commercialisée qu'en magnum. Survivre en grand est donc une obligation. Bon, on goûte?

     

     

    "SI tu veux faire mon bonheur

    Marguerite, Marguerite

    Si tu veux faire mon bonheur

    Marguerite donne-moi ton cœur"

     

    N'importe quoi, comme dirait Mme Olif!

     

    Olif

     

    P.S.: Olif est habillé par Kukuxumusu.

     

    P.S.2: le melon à queue rouge de la vidéo est d'origine martiniquaise. Je sais, à cette saison, c'est pas forcément biiiieeennnn! N'empêche, il est cultivé par des producteurs charentais qui savent ce que melon veut dire. Et ça goûte déjà plutôt bien.

  • Le printemps fait salon (1)

    A peine remis d'une grosse salve févrieresque de salons, de Montpellier à Angers, retour à Montpellier puis Deauville, le dégustateur stakhanoviste survivant va pouvoir se refaire une petite santé gustative entre deux giboulées. Avec pas trop de Gibolin dans les vins, autant dire que du bonheur.

     

     

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    Ça attaque fort en Moselle dès ce week-end (27 et 28 février), donc il faut se dépêcher de relayer l'info, avec le 12ème Salon des Vins de Corny sur Moselle. Au programme: Marcel, Yvonne, Eric et les autres, 35 vignerons au total. Une belle affiche, soutenue par Le Rouge & le Blanc, notamment Jean-Marc Gatteron, le régional de l'étape.

     

     

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    A peine le temps de souffler qu'il faudrait remonter vers le grand Nord le week-end suivant (6 et 7 mars). Marcel, Eric, Yvonne répondent toujours présent. Une autre très belle affiche largement étoffée par le Vin de leurs amis et la grande famille Sénat. 49 vignerons en tout, dont le seul et unique Francis, sans sa Les Paul, mais avec toutes ses bulles.

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    Après une petite pause bienvenue, le temps de cueillir une ou deux jonquilles et/ou de s'attabler devant quelques cuicuisses de grenouilles, il faudrait repartir en Touraine pour fêter le 20ème anniversaire du Salon de Villebarou (les 20 et 21 mars). Marcel sera toujours là, mais Eric et yvonne ont jeté l'éponge. L'occasion d'une petite visite au Scarabée (si ce n'est lui, c'est donc Isabelle Frère) et de chahuter le prodigieux Grégory Leclerc à grand Coup de Canon.


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    Après, ça ne rigole plus! C'est du sérieux, réservé aux pros. Du 22 au 27 mars, les Grands Jours de Bourgogne ne sont pas à la portée de n'importe qui. L'intérêt résidera dans le programme off "officiel", avec une grande journée bio à Santenay L'essence des Sens et des Nuits aux Grands Jours, le grand marché aux vins des producteurs de Nuits ouvert au public. On y retrouvera avec plaisir François Chavériat, du domaine Chantal Lescure, et Fabienne Gaillard Nicod du domaine Ballorin, une de mes grandes révélations bourguignonnes de l'année dernière.

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    Mars sera chaud, mais ce n'est rien à côté d'avril et de mai.

    A suivre, donc...


    Olif
  • Barral, c'est vital!

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    Propre, nette, vitale. Pas mieux pour caractériser cette cuvée de Faugères tradition 2005 de Didier Barral. Une petite note balsamique pour le croquant, que d'aucuns trouveraient insupportable et/ou œnologiquement pas correcte, mais moi, j'aime ça et même Mme Olif, très difficile en matière de Barral, trouve que c'est bon. La bouteille descend vite, sans pour autant donner le nez rouge. Faudrait quand même pas voir non plus à nous prendre pour des poivrots alors qu'on aime juste le bon vin, pas trop maquillé ni putassier.

     

    Ce n'est pas encore celle-là qui va me gâcher le plaisir et me faire changer d'avis sur les vins de Didier Barral. Les 2007, goûtés à Angers, Tradition et Valinière en tête, non plus. Jadis était légèrement en retrait à ce stade.

     

    Olif

     

    P.S.: évidemment, il s'agit d'un petit clin d'œil amical aux commentaires de Laurentg publiés sur cette note. Apparemment, Barral ne le fait pas toujours bandoler... Moi si, souvent. Même le blanc.

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

     

     

  • Pressée de paille et goulée de rouge

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    Clic clic clic clic ... fait le pressoir à chaque mouvement du cliquet. Flic floc flic floc... fait le liquide sirupeux qui s'écoule dans le seau.  Glou glou glou glou ... fait le gourmand buveur en se délectant de ce nectar. Du bon sirop pour remplir la gourde avant l'effort, dommage que la Transjurassienne soit maintenant terminée. Plus de 300g de sucre, une couleur brique orangée, des arômes de coing et une fraicheur paradoxale laissant la bouche nette. Il n'y a plus qu'à laisser faire et fermenter.

     

     

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    Ça se passait mardi après-midi dans la Combe de Rotalier, chez l'incontournable Fanfan Ganevat, bien rentré de Saumur après une divine soirée qui s'est prolongée très tard, à ce qu'il parait.

     

    Une douceur pour mise en bouche, avant de passer à des choses un peu moins consistantes mais tout aussi réjouissantes. La construction du nouveau chai par gravité se termine. Aussi moderne qu'à Bordeaux, mais bien plus artisanal dans sa conception. Sans l'ombre d'une nanotechnologie, ni le concours d'un architecte hors de prix. Que du naturel. Avec pour l'instant de gros panneaux isolants amovibles pour fermer les portes. Les barriques de rouge 2009 y sont au frais dans le gravier, continuant ainsi au ralenti leur processus naturel de vinification. Le Poulsard de l'enfant terrible n'a même pas tout à fait terminé sa fermentation et garde encore quelques sucres résiduels qui le rendent irrésistible de gourmandise. Mais la véritable bombe, c'est le futur "J'en veux!", dont il faudra vouloir vite. Que des vieux cépages dont personne ne voudrait plus et qu'ici on s'arrache, refusant évidemment de les arracher. Franchement trop bon! Le Trousseau Plein Sud possède un grain plus fin et une concentration supérieure, s'annonçant superbe, tout comme le Pinot noir de Grusse-En Billat, première cuvée parcellaire du nom, qui tient la dragée haute en matière de minéralité à la toujours grandiose Cuvée Julien. Des rouges comme ça, le Jura peut en être fier. Pour preuve, tout le monde n'en aura pas!

     

    Ce sera qui, les gâtés...?

     

     

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    Olif

     

  • Dive(s) bouteille(s)...

     

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    Brézé. Son château, ses caves troglodytiques, sa cuisine dédiée (le jarret de porc, les carottes, les endives,...  tous braisés). La onzième DB est de retour au Pays. Back to the roots! Sur son brin de laurier normand, elle ne s'est pas endormie dans la Loire. Le cadre est juste grandiose, le casting vigneron juste exceptionnel, le ciel juste bleu et la température de service juste un peu fraiche. Organisation néanmoins impeccable par la divine prêtresse, Sylvie Augereau. Manquait juste un ou deux radiateurs par ci par là et un stand de vin chaud.

     

     

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    Dans le carré de l'Est, juste à droite en entrant, Savoie, Bourgogne, Jura, Champagne et Alsace se répartissent l'espace. On se croirait au pays, dis, tellement il fait bon! Fort belle mise en bouche avec les Saint-Véran d'Arnaud Combier. Mandeliers 2008, Barnaudière et Goutte de Charme 2007 étalonnent très haut les papilles. Le palais est désormais affûté. Gare!

     

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    Malheureusement pas de quoi se faire hara-kiri avec Fanny Sabre, Pommard, Volnay et Aloxe sont trop froids pour se goûter à leur avantage, comme la plupart des pinots noirs ce jour-là, d'ailleurs. On y reviendra une prochaine fois, aux beaux et/ou grands jours, peut-être? Grosse sensation pourtant du côté de Mâcon Cruzille, avec les vins de Julien Guillot (les Vignes du Mayne), le crusillez-vous? Des blancs épatants de minéralité, des rouges itou, dont une superbe cuvée Manganite, du gamay sur manganèse, ainsi qu'un Auguste Bourgogne Pinot noir, d'une grande finesse d'expression. Les "maynes", ce sont évidemment les moines, ceux de l'abbaye de Cluny, qui ont protégé les vignes des ravages de la chimie depuis bientôt 900 ans. Ce qui fait du domaine des Vignes du Mayne le plus ancien domaine en bio au monde. S'il vous plait. Mazette!

     

     

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    Impasse volontaire sur les Chablis d'Alice et Olivier de Moor, goûtés la veille à Renaissance. Mais là aussi, des vins extraordinaires de précision et de minéralité. Passage éclair dans le Jura, pour se refaire une santé avec du Savagnin. Juste le minimum. Quelques bulles naturellement pétillantes, du côté de Philippe Bornard, un Savagnin qui va bien, un Chardonnay en goguette et, tant mieux, un Ploussard bien connu de nos services. Le Côtes du Jura 2002 Jaune de Fanfan Ganevat est quant à lui une petite bombe fruitée et gourmande, d'une buvabilité inhabituelle pour un jaune à ce stade. Les notes oxydatives se fondent dans celles des fruits jaunes et rendent le vin d'une grande séduction. Casquette ... euh... chapeau, Fanfan!

     

     

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    Toujours à l'Est, les savoyards font bloc de glace. Jacques Maillet, toujours aussi sympathique, et ses vins toujours Autrement bons, côtoie Jean-Yves Péron, avec un seul R s'il vous plait. Adepte d'une vinification nature et sans soufre, Jean-Yves a pourtant  décidé de faire des essais de sulfitage homéopathique sur certaines cuvées (de l'ordre d'1g à la mise). Le profil aromatique de la Mondeuse s'en trouve alors totalement métamorphosé. Les deux styles de vins sont très intéressants. A signaler une passionnante Jacquère 2008 élevée en mode oxydatif, au nez riche et puissant et à la bouche acidulée et salivante. Un domaine coup de cœur!

     

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    Dans le couloir rhodanien, en plein mistral, on se réchauffe comme on peut. Et on se régale avec les magnifiques vins d'Hervé Souhaut, du domaine Romaneaux-Destezet, sis dans la haute vallée du Doux, celle où il ne fait pas -36,7° le matin. Des vins remarquables, dont un magnifique blanc de viognier-roussane apte à séduire tous ceux qui ne sont pas fans des assemblages viognier-roussane. La Souteronne étonne, même goûtée dans le sous-terrain, Sainte-Epine n'a même pas besoin d'être retirée du pied, Jésus Marie Saint-Joseph!

     

    Emportés par le mistral, c'est en Italie que nous atterrissons. Chez Luca Roagna, dont les vins ont déjà été largement commentés par ailleurs. Définitivement fan, même dans la froidure et hors Piémont.

     

     

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    Tournicoti, tournicoton. Après la pause escargot et/ou fouée et/ou sandwich plutôt bienvenue, retour au turf pour déguster Languedoc, Roussillon, Loire et compagnie. Rythme intense à l'heure de la sieste, qui nous voit passer par Zélige-Caravent (goûté la veille à Renaissance, hormis une délicieuse huile d'olive ramenée en guise de deuxième trophée), Frédérique Barriol-Montès du domaine de Casenove (et ses épatantes cuvées rouges ou ambrées), Bruno Duchêne, Loïc Roure, le Petit Domaine de Gimios, Sénat, Casot des Maillols. Plein d'autres seraient à goûter (Edouard Lafitte, Maxime Magnon,..) mais gros coup de mou du côté du stylo, du verre et de l'appareil-photo.

     

    "Nul n'est censé ignorer la Loire" (© Glougueule), comme il est écrit à la base du verre fourni à l'entrée. Direction la dernière des caves troglodytiques, pour une descente du grand fleuve en Spiegelau. Tout de suite dans le grand Bain avec Alexandre dont les Pouilly-Fumé sans esbrouffe lavent prodigieusement bien le palais. De la belle ouvrage, à recommander vivement. Passage-éclair auprès de Thierry Germain, au programme du lendemain à Angers, pour aller découvrir Noella Morantin, dont les vins de Touraine sauvignonnent gaiement. M'est avis qu'on en reparlera bientôt, de ces vins et de cette vigneronne-là!

     

     

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    Dernière découverte au pas de charge avec les vins de Grégory Leclerc, vigneron à Chargé. Un vigneron, du bon raisin, de l'humour, du vin, ça détonne! Du Coup de canon à la Mule, le gosier n'est pas pour autant chargé et tout se siffle avec entrain.

     

    Enfin du monde chez l'Auvergnat d'à côté! Antepenultième dégustation à la buvette de Patrick Bouju, en compagnie de quelques arsouilles qui trainaient par là. The Blanc, Lulu, La Bohême, que du tout bon, mais je suis déjà fan depuis longtemps.

     

    Back to the roots au carré de l'Est, pour un ravitaillement de Jambon, sans un seul morceau de pain pour autant. Deux vins, un très beau blanc issu d'achat de raisins chez Guy Blanchard et Bataille 2005, une petite bombe de gamay épicée et poivrée. Dire que j'en connais qui n'ont pas aimé! Encore bravo, Monsieur Jambon!

     

    Impossible de clôturer un tel marathon sans se replonger dans un verre de Jaune 2002 de Fanfan Ganevat. La boucle est bouclée. Le sommeil est assuré. A moins d'un imprévu du genre trottoir qui traverse la route sans crier gare, sur le chemin du retour. Mais ça, ça n'arrive jamais, hein? Oui, je sais, le lendemain matin, on fait ce qu'on pneu!*

     

    Olif

     

    * on touche un peu ici au domaine de la private joke, faut pas trop chercher à comprendre!

     

    P.S.: la dive a fait le plein de blogueurs, qui s'en sont donné à cœur joie, ici, ou encore .

  • Transjurassique valentine's day

    Faire Lamoura-Mouthe. L'expression est ici un peu éculée, mais prête néanmoins toujours à sourire. Entre Lamoura (39) et Mouthe (25), c'est 76 km de souffrance ou de bonheur, selon ses tendances sado ou maso. Pour la deuxième option, celle sans ski de fond, c'est 76 cm, mm, minutes, secondes (biffer les mentions inutiles), selon les outils et/ou les performances de son partenaire.

     

     

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    Aujourd'hui, coïncidence, la fameuse Transjurassienne tombait le même jour que la Saint-Valentin. De quoi s'ébattre à cœur joie. De splendides mais cruelles conditions hivernales. Les fondeurs l'ont trouvé parfois un peu hard, tandis que les hardeurs peinaient à aller jusqu'au fond. Ben oui, au froid, ça rétrécit toujours. Sauf la durée moyenne de la course. Forcément, quand ça glisse moins bien.

     

     

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    Tandis que de son côté, Mme Olif, fidèle à sa réputation, avalait aisément ses 76 kilomètres de ruban blanc et moult gels énergétiques au goût innommable, je l'ai jouée en solo au Chalet de la Bourre. Un bien bel endroit en haut du col du Lancier, entre Mignovillard (39) et Mouthe (25). 16 bons km en ce qui me concerne. Calme et volupté. Petite mousse à l'arrivée. Célibataires acceptés.

     

     

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    Mais ce soir, au fond de la cave, ou bien au chaud sous la couette, ce devrait-être la réconciliation fusionnelle autour d'une petite douceur.

     

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    La Cuvée des Amoureuses, de Michel Gahier, c'est l'Arbois idéal pour se rouler dans la paille. Bonne nuit, les amoureux et les amoureuses.

     

    Olif

  • I will survive!

    Février, rude mois d'hiver. On a l'habitude ici de vivre avec le froid et la neige. Mais apparemment, on est des petits rigolos, dans le Haut-Doubs. Même avec notre record de -36,7° le matin à Mouthe en janvier 1958. Car il existe des contrées encore plus glaciales où l'on est juste contraint de survivre, à cette période de l'année. En se nourrissant exclusivement de sardines en boites et de Muscadet Amphibolite de Jo Landron. Remarque, ça pourrait être pire!

     

     

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    Alors, pour prendre des forces, ici, dans le Jura, j'ai trouvé un truc dans ma cave dont je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire. Et quand l'ouvrir. Ben, j'ai trouvé. A mon avis, c'est un vrai truc de survie, ça! Caribou, ça s'appelle. Un produit du folklore québecois. Du vin fortifié. Taillé pour affronter dehors les grandes températures négatives tout en réchauffant positivement en dedans. Alors, on va juste y goûter. Avec ça, il y a moyen de survivre!

    Ça sent le vin chaud, sauf que c'est froid. Mais ça titre 22,6°. Quand même. Pareil que le record de chaud à Mouthe, en août 2003, sur les coups de midi. Même pas vrai, en plus!

     



     

     

    Caribou, Ginette!


     

     

    Olif

     

    P.S.: Olif est habillé par Beuillot.com.

     

    P.S.2: Lapin compris, ou le Québecois pour les Nuls, un grand pan de ma culture quebecoise. Ici, c'est à se tordre. Au Québec, je ne sais pas...? Du coup, je n'ai pas osé prendre l'accent.

     

    P.S.3: I will survive est chantée par Cake. Ça fait du bien de s'en payer une tranche!

     

    P.S.4: Mme Olif a omis de dire n'importe quoi, mais elle n'en pense pas moins.

     

  • Poligny 2010, au cœur de la Percée...

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    Divin clavelin. Back to the roots, too! Poligny 1997. Tandis que Snake Plisken tentait de libérer le président des Etats-Unis de sa prison manathanesque, dans un New-York apocalyptique, les Jurassiens festoyaient sous un soleil radieux, se rinçant le gosier à grands coups de clavelins dans les rues de la capitale du Comté. Poligny 2010, 13 ans plus tard. Snake Plisken n'est pas encore de retour à Los Angeles que les Jurassiens, sous un soleil timide parvenant néanmoins à percer lui aussi, continuent de carburer au Jaune en chantant à tue-tête dans les rues polinoises.

    Bien moins froid qu'à l'Ouest du Pécos, même!

     

     

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    Une foule bigarrée, des fanfares d'instruments à vent, une bonne humeur communicative, quelques allemands en short, une grosse ambiance festive, un tonneau à mettre en perce et du Vin Jaune à profusion, c'est tout cela à la fois, la Percée. Sans parler des discours officiels, des parrains et tout le tintouin.


    First, opération clavelinage. Mission délicate qui consiste à sélectionner un ou deux flacons dignes d'arborer comme une légion d'honneur sur le plastron. De manière appliquée et zélée, je me suis prêté pour la première fois au jeu. Il faut savoir être sérieux, parfois. Mission accomplie. Ouf, on n'a pas sorti Auguste!

     

     

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    Deuzio, opération repérage. A partir du samedi midi, c'est quartiers libres pour déambuler dans les rues de la ville. De chouettes  véritables caves particulières ont été mises à la disposition des vignerons. La foule se presse dans les escaliers qui permettent d'y accéder. Cette année, ils sont 73 à faire déguster 500 vins différents. Du blanc, du rouge, du jaune, des bulles, du sucre. Le perceur et la perceuse de base doivent faire un choix, pour distiller leurs dix précieux tickets-dégustation. C'est plus prudent, parce que la maréchaussée veille à toutes les entrées et sorties de la ville.

    Tour de caveaux express, avec pour double objectif de saluer quelques connaissances vigneronnes et de déguster du savagnin dans tous ses états, en vue d'un futur SWWT* qui devrait faire une étape Ascensionnelle et printanière en Pays Montois.

     

     

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    Une institution: Laurent Macle. Sur les coups de 12 heures 30, avant le rush de l'après-midi, même pas de surprise. Tout est toujours excellent! Côtes du Jura 2006, et Château Chalon 2002, comme Macvin et Crémant. Petite info à l'intention des aficionados, la cuvée de Chardonnay ouillé 2007 pourra être dégustée et achetée à la propriété, sur demande expresse exclusivement. Ne pas se gêner, donc. Ben tiens, manquerait plus que ça!

     

     

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    Une découverte: le domaine Marie-Anne et Frédéric Lambert, au Chateley, près de Toulouse-le-Château. Un petit domaine familial de création relativement récente, qui propose à la vente plusieurs cuvées sympathiques (chardonnay et assemblage, en mode oxydatif), à regoûter tranquillement au coin du feu, à une meilleure température de service. Oui, il faisait aussi un peu frais dans le Jura en ce premier week-end de février, mais moins que dans la Loire fin janvier.

     

     

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    Une bouteille coup de cœur: goûtée à plusieurs reprises, au stand, puis en salle de presse, le Côtes du Jura Naturé 2005 de Peggy et Jean-Pascal Buronfosse. Du Savagnin ayant porté 20 mois le voile, avant de se révéler splendide dans sa natureté. 2010 sera pour le domaine la première année officiellement en bio. Avec la conversion prochaine de Julien Labet, sur ses vignes en propre, et l'ami Fanfan, le vieux de la vieille, Rotalier est en passe de devenir un véritable modèle jurassien du bon et du bio.

     

    Dans le cadre de la prépa SWWT, deux autres beaux savagnins goûtés dans la Maison de Rose, en compagnie de Dominique Grand. Je n'en dis pas plus, pour ménager un peu de suspense, des fois que des oreilles indiscrètes me lisent.

     

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    Vivement Poligny 2024! En attendant, la prochaine Percée, ce sera en Arbois, et ça risque de décoiffer également!



    Olif

    * SWWT: Savagnin World Wine Tour, un truc dément, genre Percée, mais comme il n'en arrive qu'une ou deux fois par siècle. Surtout en Vendée.
  • Aurélia's Wine Blog Trophy: un Jury pour moi tout seul!

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    La législation des aéroports québecois est formelle: pas plus d'un Wine Blogue Trophée dans les bagages, sous peine de confiscation définitive à l'embarquement. Elle n'a même pas eu besoin d'essayer de frauder, Aurélia. Doublement récompensée de boire sur le web, à l'occasion de la remise des Wine Blog Trophy, lors du Salon des Vins de Loire, Aurélia Filion a pris les organisateurs à contrepied et par surprise en s'autoproclamant  elle-même Jury et en me remettant généreusement l'un de ses deux trophées. Pour me remercier, notamment, de l'avoir gentiment parodiée sur mon blog? Et c'est comme ça que je me suis retrouvé à improviser un discours sur la montée en puissance de la Bloglouglou. Même Antoine Gerbelle a un blog perso maintenant, c'est dire! Pas très actif, mais quand même! Et aussi à poser sur la photo officielle des lauréats.

     

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    Crédit photo La Pipette

     

    Un trophée officieux, mais d'une saveur et d'une valeur inestimables, que je vais conserver pieusement dans ma cave. Il ne sera probablement pas dépaysé dans le Haut-Doubs, qui possède quelques similitudes climatiques avec le Québec.

     

    Même pas un petit verre de Crémant de Loire offert par InterLoire pour fêter l'évènement! Heureusement qu'il y avait du Champagne au Off qui contenait des sulfites mais pas trop. Du Champagne, oui, et en plus du Champagne Tarlant, le Champagne officiel des blogueurs. Que du bonheur, finalement!

     

    Santé, Aurélia, et bon retour dans ta Belle Province.

     

    Olif