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Allez, Rouliers jeunesse!

 

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Les Rouliers 2008, Chenin, Vin de France, Richard Leroy

 

Un nez très mûr, gorgé de fruits jaunes, de pêches et de mirabelles, celui d'un chenin récolté à belle maturité malgré un millésime extrêmement compliqué pour Richard du fait de gelées tardives. Rendements ridicules, qualité inversement proportionnelle. Largeur en bouche, tension acidulée, belle longueur, une structure maitrisée par un élevage millimétré, jamais envahissant. Le chenin dans sa magnificence, le chenin comme je l'aime.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, j'ai eu envie de dire aussi: Merci, Richard Leroy, merci!

 

Chacun sa route, chacun son chenin!

 

Souvenirs...

 

 

 

Passe le message à ton voisin.

 

Olif

 

P.S.: bon, je sais, tout le monde n'apprécie pas ce style de vin. Mais personne n'est forcé. De toutes façons, il y en a très peu, de ce millésime-là! Autant le laisser aux aficionados.

 

 

Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

Commentaires

  • Janvier 2010 - cr par Philippe Ricard

    Anjou « Les Rouliers » : Domaine Leroy 2008 - 13°
    DS13,5 - PC13 - LG14 - PR14,5 - MS13 - MF13,5.
    Robe jaune, soupçon d’orangé, reflets dorés.
    Déclinaison sur la pomme (pomme fraîche, au four...), avec des notes de poire au sirop (aspect gourmand), mais aussi une pointe de champignon, d’oxydation, voire de bois pour Pierre.
    On sent une matière mûre, joufflue, dense, avec toutefois une forte présence acide (pointe de volatile), une finale assez minérale. Toujours ce caractère oxydatif souvent rencontré chez Richard Leroy ; style qui, pour certains, manque un peu de pureté.

    Je passe ...

  • Si tu passes, je prends! Franchement, je ne trouve pas vraiment ça "oxydatif". Plutôt très mûr, oui, et, moi, j'aime le chenin comme ça. Un caractère que j'estime plutôt très pur, pas trop gâté par un sulfitage excessif dont le principal effet est de resserrer le vin. Chacun sa pureté!

  • Merci olif pour ce commentaire ... qui me fait saliver !
    Je confesse aimer les chenins mûrs aussi :-)

  • Les Anjou de Richard sont incomparables... Pour moi, les plus grands chenin secs... Parfois l'élevage peut déranger mais rien ne gêne en tout cas sur les noëls de montbenaults :-)

  • Goûtés côte à côte : Foreau 2007 et Foreau 2008.

    Tous 2 très bien avec un 2008 moins mûr que le 2007.

  • Il y a de nombreux amateurs des vins de Richard Leroy (ce blog en a fait une description exhaustive) : http://rivedroite.canalblog.com/archives/2010/01/13/index.html

    Petit extrait :
    "Revenons à 2008…
    Pour Richard, c’est un millésime « gigantesque »… ! Enfin, nous, nous dirons que ses vins sont gigantesques !"

    Concernant Rouliers, j'ai eu du mal avec le 2007.
    Assz aimé 2006 (jeune) et 2002 (un peu vieilli).

  • Hier, un Rouliers 2008 pas trop mal, pas boisé, assez agile, fruité (coing, mirabelle, rhum), mûr et acidulé, avec sa pointe oxydative caractéristique (14,5/20). Vin de France, comme appellation ?

    Plutôt apprécié Puzelat (Frileuse 09), Lenoir (chinon blanc 2004), Magnon Bégou 2009 (frais), Vouvray Sébastien Brunet 2009 (mais aucune ressemblance de mon point de vue avec un Vouvray), Chaussard Jasnières Kharacter 2007 et Pineau d'Aunis Mortiers 2007 (belle concentration, poivré en diable comme il se doit).

    Bien déçu par Garrelière Carabas 2008 de Plouzeau (gazeux, oxydé : un vin qui ne ressemble à rien), Marionnet Vinifera 2006 (monotonie variétale), Cour-Cheverny Domaine du Moulin Acacias 2004 (étrange note de caramel, aigrelet).

    Sancerre Gaudry Tournebride 08 liégeux.
    Cyril Fahl Ubac 2007 pas bon (mais la bouteille aurait été mal conservée).

    Du très bon en Chinon chez Sigonneau (Domaine de l'R, folies du noyer vert 2008 - 15/20+).

  • Les rendements en 2008 ont été tellement minuscules chez Richard Leroy qu'il n'a pas présenté ses vins à l'agrémént. D'où le Vin de France...

    Pour le reste, c'est bien, tu progresses. Tu en as apprécié plutôt pas mal...

  • Olif,

    Pas mal d'assez bons vins en effet.
    La lecture assidue de ton blog m'aide beaucoup dans ces progrès.

    :-)

  • De nouveau, un étincelant Layon Noëls de Montbenault 2001 de Richard Leroy hier soir : un grand chenin liquoreux.

  • Avec tout ce que vous avez déjà dégusté, il y en a encore?

  • Peu goûté le liquoreux, Olif.

    Toujours bon, voire exceptionnel (comme ce 2001, qui caracola en tête dans une série huppée de Layons 2001).

    On a reparlé du Noëls vinifié en sec, à de très nombreuses reprises et sur presque tous les millésimes.

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