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  • Transjurassique valentine's day

    Faire Lamoura-Mouthe. L'expression est ici un peu éculée, mais prête néanmoins toujours à sourire. Entre Lamoura (39) et Mouthe (25), c'est 76 km de souffrance ou de bonheur, selon ses tendances sado ou maso. Pour la deuxième option, celle sans ski de fond, c'est 76 cm, mm, minutes, secondes (biffer les mentions inutiles), selon les outils et/ou les performances de son partenaire.

     

     

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    Aujourd'hui, coïncidence, la fameuse Transjurassienne tombait le même jour que la Saint-Valentin. De quoi s'ébattre à cœur joie. De splendides mais cruelles conditions hivernales. Les fondeurs l'ont trouvé parfois un peu hard, tandis que les hardeurs peinaient à aller jusqu'au fond. Ben oui, au froid, ça rétrécit toujours. Sauf la durée moyenne de la course. Forcément, quand ça glisse moins bien.

     

     

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    Tandis que de son côté, Mme Olif, fidèle à sa réputation, avalait aisément ses 76 kilomètres de ruban blanc et moult gels énergétiques au goût innommable, je l'ai jouée en solo au Chalet de la Bourre. Un bien bel endroit en haut du col du Lancier, entre Mignovillard (39) et Mouthe (25). 16 bons km en ce qui me concerne. Calme et volupté. Petite mousse à l'arrivée. Célibataires acceptés.

     

     

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    Mais ce soir, au fond de la cave, ou bien au chaud sous la couette, ce devrait-être la réconciliation fusionnelle autour d'une petite douceur.

     

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    La Cuvée des Amoureuses, de Michel Gahier, c'est l'Arbois idéal pour se rouler dans la paille. Bonne nuit, les amoureux et les amoureuses.

     

    Olif

  • I will survive!

    Février, rude mois d'hiver. On a l'habitude ici de vivre avec le froid et la neige. Mais apparemment, on est des petits rigolos, dans le Haut-Doubs. Même avec notre record de -36,7° le matin à Mouthe en janvier 1958. Car il existe des contrées encore plus glaciales où l'on est juste contraint de survivre, à cette période de l'année. En se nourrissant exclusivement de sardines en boites et de Muscadet Amphibolite de Jo Landron. Remarque, ça pourrait être pire!

     

     

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    Alors, pour prendre des forces, ici, dans le Jura, j'ai trouvé un truc dans ma cave dont je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire. Et quand l'ouvrir. Ben, j'ai trouvé. A mon avis, c'est un vrai truc de survie, ça! Caribou, ça s'appelle. Un produit du folklore québecois. Du vin fortifié. Taillé pour affronter dehors les grandes températures négatives tout en réchauffant positivement en dedans. Alors, on va juste y goûter. Avec ça, il y a moyen de survivre!

    Ça sent le vin chaud, sauf que c'est froid. Mais ça titre 22,6°. Quand même. Pareil que le record de chaud à Mouthe, en août 2003, sur les coups de midi. Même pas vrai, en plus!

     



     

     

    Caribou, Ginette!


     

     

    Olif

     

    P.S.: Olif est habillé par Beuillot.com.

     

    P.S.2: Lapin compris, ou le Québecois pour les Nuls, un grand pan de ma culture quebecoise. Ici, c'est à se tordre. Au Québec, je ne sais pas...? Du coup, je n'ai pas osé prendre l'accent.

     

    P.S.3: I will survive est chantée par Cake. Ça fait du bien de s'en payer une tranche!

     

    P.S.4: Mme Olif a omis de dire n'importe quoi, mais elle n'en pense pas moins.