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  • Cerdon Royal

     

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    Vidéolif…euh… je ne sais plus combien. Spéciale vacances. Juillet, c’est le mois des vins bleus, chez les cousins Québécois. Des vins que l’on boit au bord de la piscine, avec de l’amour au fond des yeux bleus. Encore plus fort, ici, les vins bleus, on les boit carrément dans la piscine. Royal ! Justement, on va goûter à un vin royal. Un vin qui renarde parfois un peu, mais ne fâche jamais. Un Cerdon d’Elie et Alain Renardat-Fache, dans le Bugey. Contrairement au Kir royal, qui nécessite l’adjonction de liqueur de cassis dans son verre de (mauvais) Champagne, le Cerdon se suffit à lui-même. Les fruits rouges sont déjà inclus dans la bouteille. Et que des bons fruits, qui ne proviennent que du raisin.

     

    On goûte !

     

     

    OnOff

     

    Le nez est juste un petit peu … chloré. Pas une bonne idée, la piscine, finalement.

     

    En bouche … Aaaahhhh ! Royal ! De la limonade pour adultes ! Avec moins de sucre et des jolies bulles, 100% naturelles.

    Ce qui est royal aussi, avec le Cerdon, c’est que quand t’en as bu, tu peux r’boire !

     

    N’importe quoi, comme dirait Mme Olif !

     

    (Plouf ! Plouf !)

     

    Vidéolif spéciale vacances. A vous les studios !

     

    Olif

     

    P.S. : Olif brandit un tee-shirt Glougueule, la tenue vestimentaire des hommes de glou. Même torse poil au bord de la piscine.

     

    P.S.2. : pour le tournage de ce simple plan-séquence, ayant mis à contribution toute la famille Olif, ce ne sont pas moins de 28 prises, et donc 28 bouteilles de Cerdon, qui ont été nécessaires, de quoi occasionner une grave pénurie au SPAR de Grasse, face à la gare SNCF. Cette épicerie savante  est facile à trouver, pour ceux qui viennent à Grasse par le train. Les automobilistes, même s'ils la chercheront plus longtemps, auront par contre l’avantage de pouvoir prendre plusieurs cartons à la fois.

     

     

  • REVEVIN 2010: le Domaine de Juchepie

     

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    Clôture désormais rituelle des REVEVIN, le dessert sucré en compagnie de son géniteur ligérien. cCest au tour d’Eddy et Mileine Oosterlinck de venir nous faire découvrir sa production de Coteaux du Layon sous le patio du Chai Carlina. Enfin, pas tout à fait. Ce que le froid ascensionnel n’avait pas réussi à faire, les égouts montois y sont parvenu. Des reflux d’eau nauséabonde, remontant de l’Avenue de la Mer (pourtant déserte à cette heure-ci!) jusque dans le patio, nous ont contraint à un repli interne au milieu de la cave du Chai. On est là pour goûter à du sucre, pas à de la m...! Pour se faire la bouche, rien ne vaut  pourtant du sec. Une production devenue une quasi nécessité pour les vignerons angevins, devant l’affaissement du marché des liquoreux, même quand les vins sont superbes. 6 tries successives, en moyenne pendant les vendanges, permettent de prendre moins de risque dans la gestion des maturités et de ramasser à point pour élaborer le type de vin que l’on souhaite.

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    Le Sec de Juchepie, tout le monde se l’arrache, et il y en a peu. Que ce soit le 2005, au superbe équilibre alliant onctuosité, tension et élégance, sur une finale parfaitement fraîche, ou le 2007, à la jolie trame vive et acidulée. Deux superbes chenins au top, qui ne doivent pas occulter les splendeurs sucrées qui vont suivre.

     

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    En liquoreux, nous goûterons aux quatre cuvées existantes. La production d’Eddy et Mileine se décompose en deux cuvées parcellaires (Les Churelles et les Quarts) et en deux Têtes de cuvée non parcellaires (La Passion et Quintessence), à la recherche de la plus grande expression du millésime. Pour compliquer  utilement les choses, la dégustation portera également sur deux millésimes distincts de chaque cuvée, des années supposées opposés par essence: botrytis versus passerillage.

    L’exercice fut aussi réjouissant que passionnant.

     

    -      Coteaux du Layon Faye d’Anjou Les Churelles : en 2006, il donne un vin tout simple, frais, acidulé, l’expression même du rôti dans un millésime de botrytis. 1997, année de passerillage et grand millésime, c’est autre chose. La robe est dorée. Le nez, d’une grande complexité, délivre des notes de miel, de coing, de fleurs blanches. La bouche développe pas mal d’onctuosité et du gras, sans aucune lourdeur. La finale se fait miel mais reste fraîche. Superbe !

     

    -      Coteaux du Layon Faye d’Anjou Les Quarts : 2003, année de passerillage, donne un vin opulent et miellé, tandis que 2004 joue plus sur la minéralité carbonifère et le graphite, même si la bouche est également étoffée.

     

     

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    Avec La Passion, on arrive dans la recherche d’une grande concentration. La richesse liquoreuse favorise le développement d’arômes complexes, le challenge étant de parvenir à conserver une fraîcheur indispensable pour que le vin reste buvable. 2002, année de passerillage, donne un vin droit, frais et équilibré, à la robe dorée et aux entêtants arômes d’abricot. Le botrytis de 2004 fait ressortir des notes de mine de crayon et de thé fumé, sur l’abricot initial. Un vin riche et gras, à l’acidité plus basse, et à la superbe robe ambrée, évoquant une évolution légèrement oxydative.

     

    La Quintessence nous emmène au bout du processus, dans le registre de l’extrême concentration et des vins hors normes. 1997 est somptueux, salin et iodé, aux magnifiques notes rôties, et à l’équilibre subtil. 2003, sur des notes d’abricot et d’épices, est tout en élégance et en distinction. Fabuleux. Match nul entre botrytis et passerillage, en terme de qualité, même si les deux expressions sont clairement différentes.

     

     

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    Les sessions liquoreuses des REVEVIN se suivent, ne se ressemblent pas et s'imposent de plus en plus comme un moment incontournable, un véritable hâvre de douceur ascensionnel. Merci à Eddy et Mileine Oosterlinck pour ce grand moment gustatif et aux deux Philippe vendéens de l'avoir organisé.

     

    Sunday, sweety sunday...

     

    Olif