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  • Et surtout, la santé...!

    MEILLEURS J'EN VOEUX POUR 2013

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    Surtout les filles, hein?


    Après 2012, année de la loose, il va falloir en vouloir, pour espérer mieux dans le futur. Alors, 2013..?

     

     

     

    Olif

  • Écrevisses sans fin...

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    L'autre jour, alors que j'allais faire mon marché, mon petit panier sous le bras, je n'ai pas rencontré la fille d'un avocat. Juste mon épicier habituel, tout juste de retour de Rungis avec son char à bœufs. "Elle est belle, ma langouste, elle est belle!" "Tu veux la sentir, ma grosse truffe?" Dans un coin, une poignée d'écrevisses cherchaient un nouveau maître. L'œil humide, presque suppliant, elles agitaient leurs petites pinces pour qu'on s'intéresse enfin à elles. Dans le carton, ça grouillait, façon scorpions dans Indiana Jones.

     

     

     

    Je n'ai pas hésité longtemps avnt de plonger la main dans ce repaire d'astacoïdés décapodes qui nagent à reculons, là où le sergent-chef Chaudard de la 7ème compagnie avance à l'indienne, comment veux-tu, comment veux-tu? La première opération à pratiquer, lorsque l'on se retrouve devant un troupeau de crustacés de ce genre, c'est de les châtrer. J'entends déjà la ligue de défense des eunuques pousser des cris d'orfraie, alors qu'en l'occurence, il s'agit uniquement de retirer la plume que ces bestioles ont dans le cul, non sans emporter le fin boyau noir aussi peu ragoûtant à voir qu'à manger, qui se situe dans le prolongement. Intervention aussi cruelle et délicate que fastidieuse à exécuter sur 2 kg d'écrevisses. J'ai bien cru ne pas en voir la fin et j'en ai même rêvé la nuit. Surtout qu'après les avoir fait rougir d'aise dans un bon court-bouillon maison, il a fallu remettre ça le lendemain, pour les décortiquer et les faire apparaître dans leur tenue d'Ève, afin d'honorer un fameux risotto aux filets de cailles et écrevisses, entièrement fait à la main, oui Madame. Seuls 6 spécimens sont restés habillés pour la photo, afin de ne pas subir en sus les foudres des ligues de vertu des crustacés.

     

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    Pour translater du salon à la salle à manger, rien de mieux qu'un Menetou, blanc ou rouge: Morogues ou Pommerais 2010, d'Albane et Bertrand Minchin, qui sans vouloir chercher des Crosses aux autres viticulteurs de l'appellation, produisent à la Tour Saint-Martin des vins de grande qualité (Morogues blanc, sauvignon sur argilo-calcaire du kimmeridgien, acide, très agrumes, avec de jolis amers, et Pommerais, pinot noir sur argilo-calcaire également, gourmand et fruité, peu tannique, avec un acidulé frais).

     

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    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Planté de bâton!

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    C'est Noël, c'est l'heure des cadeaux. J'ai justement acquis le droit de plantation de bâtons téléscopiques dans la neige du Haut-Doubs, ou, à défaut, dans les verts pâturages nordiques en cas de pluie incessante, ce qui semble se dessiner actuellement. Point n'est question de vignes par ici, évidemment, mais par la magie du web, le sujet est quand même arrivé jusqu'à mes oreilles. Je suis loin d'être un spécialiste en la matière, du niveau de Sylvain D., le Grand Monarque de l'Homme vert. Par contre, Michel B., qui joue remplaçant dans l'équipe du Quetzalcoatl, mais n'en est pas pour autant à sa première bête ânerie, pense que ce n'est pas bien de ne pas avoir libéré les droits de plantation de la vigne. François Morel si, c'est le Taulier qui l'a rapporté. Mais Hervé Lalau, chroniqueur vineux non mondain, à l'avis généralement avisé, non plus. Alors? David, le jeune viticulteur du Vaucluse à la feuille de vigne, peut pourtant aller se rhabiller, au sens propre, suite à la décision de Bruxelles de continuer à réguler les droits de plantation, suite au lobbying intensif, notamment des jeunes viticulteurs. Du coup, je m'y perds un peu, ce qui ne va pas manquer de conforter mes détracteurs.

     

     

     

    Parce que, mon sentiment, à l'heure où on donne des primes à l'arrachage de vieilles vignes aptes à produire de jolis vins à petits rendements dans des endroits magnifiques, sur des terroirs de premier choix, c'est plutôt que l'autorisation de plantation de n'importe quel cépage, à n'importe quel endroit où l'on pourra produire de la piquette, de préférence sur un terroir merdique apte à la mécanisation intensive, me laisse bigrement sceptique. Et ne repose que sur un argument productiviste économique pour permettre aux gros négociants et/ou producteurs de venir s'auto-concurrencer sur le marché des vins bas de gamme en provenance du Nouveau-Monde ou d'ailleurs. Force est de constater que le véritable objectif de cette demande de libéralisation semble être la production du meilleur Coca-Cola vinique du monde, au plus petit prix possible, pour abreuver les masses laborieusement laborieuses qui ne réclament que leur vin quotidien en grande surface, de préférence bien noté dans les guides qui servent à acheter les plus mauvais vins au meilleur prix, pourvu qu'ils soit toujours égaux à eux-mêmes la semaine d'après.

     

    Sans doute n'ai-je pas bien compris l'enjeu de toutes ces considérations qui me dépassent...

     

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    Finalement, pour le droit de planté, je vais m'en remettre à Jean-Claude Duss, tiens!

     

     




    Olif

  • Les lecteurs boivent...

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    Pendant que les Gourmands lisent, il arrive que les Lecteurs boivent. Tout ça à une seule et unique adresse, au numéro 12 de la rue Bersot de Besançon, dans le Doubs.

     

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    Transformé l'espace d'une soirée en Micro Tasting, il a fallu pousser les murs de la petite boutique des Gourmands lisent, pour accueillir une poignée de vignerons venus de la France entière. Avec, par ordre d'apparition à l'écran et à Besançon:

     

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    Ivo Ferreira, du domaine de L'Escarpolette, avait préféré prendre les devants et arriver la veille, pour être sûr de ne pas être en retard. L'occasion rêvée d'un petit programme alternatif incluant le restaurant L'Alchimie de Pontarlier, Les Claquets d'Arbois et la chocolaterie Hirsinger. Plus de marrons glacés depuis le début du mois, il a fallu se contenter d'un ballotin de chocolats, ce qui n'est déjà pas rien quand on sait qu'ils sont les meilleurs du système solaire. Un air de pélerinage pour cet ancien stagiaire chez Jean-Marc Brignot l'année 2004. Et si nous ne sommes pas allés arpenter les vignes de Curoulet, c'est bien parce qu'une pluie battante a refait son apparition, comme il était malheureusement prévu. Sur sa table, toute une collection d'idéogrammes japonais, représentant des ceps stylisés. Un bel écrin pour de juteux cinsault, carignan ou merlot, à l'expression totalement libérée. Une découverte et un gros coup de cœur pour pas mal de bisontins et de bisontines.

     

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    Alice Bouvot, du domaine de L'Octavin, régional de l'étape, avait laissé Carlito, jeune papa modèle, à la maison. Il fut néanmoins un peu avec nous, grâce au coup de pinceau de Mme Olif, co-responsable de la décoration de la boutique.

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    Trois cuvées à déguster, blanches et rouge, du Jura comme on l'aime, nature et sans fard, des vins qui coulent tout seul dans le gosier. Avec, pour l'after, un Foutre d'Escampette, réjouissant pet'nat tout bon à avaler.

     

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    Gilles Ballorin, le voisin bourguignon, est venu pour "ramicoller" les jurassiens/ssiennes avec la Bourgogne. Dans sa musette, de l'aligoté, du Marsannay et du Fixin comme on n'en boit pas assez souvent, ici comme ailleurs.

     

     

    Egaré du côté de Bourg-en-Bresse, suite à une défaillance simultanée du GPS et du co-pilote qui faisait la sieste, le Pick-up champagnard s'est posé avec une petite heure de retard sur le pavé de la rue Bersot. Et, dommage collatéral, les vignerons champenois ont loupé la séance photo. Grâce, une nouvelle fois à Mme Olif, leur tronche ne manquera pas à l'album-photo.

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    Francis Boulard a apporté dans sa hotte de Père Noël 4 exemplaires différents de ses terroirs boulardiens, des Murgiers aux Rachais, en passant par Mailly. Des bulles d'une infinie délicatesse, où l'on sent de plus en plus la touche féminine de Delphine, du propre aveu de Francis lui-même. Dans la peau de Francis Boulard le temps d'une cigarette, j'ai eu l'immense plaisir de raconter deux ou trois bêtises aux dégustateurs de passage, même qu'ils n'y ont vu que du feu.

     

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    En plus d'avoir fait chauffeur de Francis, Benoit Tarlant est venu présenter deux cuvées Zéro, l'une blanche, l'autre rose. Zéro, peut-être, mais uniquement en ce qui concerne le dosage, car largement mieux notées sur l'échelle de Richter du Champagne, celle qui reflète le degré de secousse des papilles après dégustation. L'admirable Louis nous a rejoint au cours de l'after, à la table du Petit Polonais, situé à peine plus loin, et il s'est joliment marié à une tête de veau sauce gribiche, un jambon chaud aux morilles ou encore un tartare de bœuf au couteau.

     

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    D'autres tronches de vin, dans le genre jurassien bien célèbre, qui passe à la télé ou pas, auraient pu se joindre à nous. Ils ont quand même été un peu là, en ce 14 décembre 2012.

    Au final, les lecteurs auront plus bu que les gourmands n'auront lu. La sortie du futur best-seller Tronches de vin reportée au mois de mars, il n'y eut pas de séance de dédicace. Je me suis alors occupé comme j'ai pu, à la plonge notamment. Et c'est là que je me suis rendu véritablement compte que bistrotier, c'est un métier!

     

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    Crédit photo Francis Boulard

     

    Tous les vins dégustés sont encore disponibles aux Gourmands lisent, rue Bersot à Besançon, jusqu'à épuisement des stocks. Un beau Noël en perspective pour les Bisontins gourmands qui rendront visite à Julie et Jérôme. Et en prévision des fêtes de Pâques, n'oubliez pas, le 15 mars, Tronches de vin...

     

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    Crédit photo Ivo L'escarpolette

     

    Olif

  • Quoi, mon vin? Quoi, ma gueule? (5)

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    Le vin, c'est pas de l'opéra! L'Octavin si! Toute une gamme de cépages jurassiens déclinés selon Mozart, avec des noms de cuvées empruntés à l'oeuvre de Mozart. Ce Don Giovanni 2010 est pétillant de malice. Il faut d'ailleurs le carafer énergiquement, pour qu'il délivre de délicates notes florales qui rappellent les plus fins des pinots noirs que l'on peut goûter du côté de Chambolle ou en Alsace. En voilà une bonne Nouvelles! Non, il n'y a pas de faute, il provient bien de la parcelle des Nouvelles, en Arbois...

    D'ailleurs, Alice et Charles seront présents à Besançon le 14 décembre aux Gourmands lisent, 12 rue Bersot, pour présenter ses meilleures cuvées aux Bisontins, lors du pré-lancement de Tronches de vins, le guide des vins qu'ont d'la gueule. Et le 14 décembre, c'est aujourd'hui! De 17h30 à 21h30.

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    Olif

     

  • Quoi, mon vin? Quoi, ma gueule? (4)

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    Si James Bond ne s'est pas encore converti au Champagne de vigneron, ce n'est certainement pas de la faute de Delphine et Francis Boulard. Le ciel ne risque pas encore de nous tomber sur la tête cette fois-ci, il semblerait. Le dernier opus en date devrait se retrouver à pas cher au marché aux puces dans quelque temps. On laisse bien volontiers à James son permis de tuer et sa Spéciale Cuvée de Bollinger pour s'abandonner derrière les Murgiers de Francis et Delphine. Bien planqué, au calme, à la fraîche... Du bonheur en bouteille!

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    Le Champagne Francis Boulard, voilà un Champagne qui a d'la gueule! D'ailleurs, Francis sera présent à Besançon le 14 décembre aux Gourmands lisent, 12 rue Bersot, pour présenter ses meilleures cuvées aux Bisontins, lors du pré-lancement de Tronches de vins, le guide des vins qu'ont d'la gueule. C'est qui, les gâtés?

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    Olif

     

    P.S.: le Champagne, vin de fête, est aussi à la fête, en cette fin d'année.

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    Après la sortie des Historias del Champagne de Jordi Mélendo, ambassadeur espagnol du Champagne et lauréat du dernier prix Terres et vins de Champagne, ouvrage complet dans la langue de Cervantes, qui fait la part belle aux bons vignerons champenois, voilà que Julien Zika, déjà auteur du Web journal du Champagne, propose son guide des vins de Champagne, carnet de route d'un passionné, qui recense un certain nombre des meilleurs producteurs de Champagne, avec une présentation détaillée, ainsi que des commentaires de dégustation de plus de 600 cuvées de Champagne. L'accès au guide est payant, via abonnement, le Webjournal restant en accès libre.

  • La Saulitude, ça n'existe pas!

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    Jamais  à court, face à ce type de Cheverny ... Cour-Cheverny, romorantin, Hervé Villemade, Les Saules, un véritable conte de l'Avin!

     

     

     

    À lire sur Œnos, dans le calendrier de l'Avin....

     

    Olif

  • Quoi, mon vin? Quoi, ma gueule? (3)

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    L'Escarpolette, c'est le nom du domaine d'Ivo Ferreira. Il n'a pas fallu le pousser beaucoup pour qu'il le choisisse, après quelques années de formation passées au bord de Le Puy, excellent château bordelais, à siroter jusqu'à la dernière goutte de Dieu. La cuvée ci-dessus, c'est aussi L'Escarpolette. Assemblage de cinsault, carignan et mourvèdre, millésime 2010. Du Languedoc comme on en boirait! Faut surtout plus dire "digeste" ou "buvable", ce n'est ni correct, ni autorisé. N'empêche..! Ça se boit et ça ne colle pas des crampes d'estomac. Les vins d'Ivo laissent l'esprit léger, même quand il s'agit de merlot. Ses étiquettes, ce sont des idéogrammes japonais réalisés par la restauratrice du musée Picasso. De façon désintéressée, par plaisir, parce qu'elle connait Ivo et qu'elle a aimé ses vins.

     

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    Cette petite crapule d'Ivo L'Escarpolette fera étape à Besançon le 14 décembre, aux Gourmands lisent, 12 rue Bersot, à partir de 17h30. Une belle occasion d'apprécier des vins du Languedoc qu'ont d'la gueule!

     

    Olif

     

     

  • Quoi, mon vin? Quoi, ma gueule? (2)

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    Crédit photo Eva Robineau, bravo l'IPhone 5!

    En y réfléchissant bien et longuement, on finit par se rendre compte que l'anagramme du Champagne Tarlant, c'est Tantalr. On a frôlé le supplice, si ce n'est celui de se creuser très fort les méninges, avant de réaliser que, au bout du compte, ça ne veut absolument rien dire. Il va falloir trouver autre chose pour évoquer cette magnifique cuvée Louis, hommage au vigneron créateur à l'origine du renouveau du domaine dans la première moitié du XXème siècle. Assemblage de 3 millésimes, 96, 97 et 98, ce Champagne est l'archétype du vin de rivière. 50 % chardonnay, 50% pinot noir, en provenance de la même parcelle située en bordure de la Marne, celle des Crayons. De ce fait, la cuvée Louis a toujours bonne mine. Comme Jean-Mary, son petit-fils, la 11ème génération des Tarlant, qui était venu faire goûter les vins du domaine au Siffleur de ballons, dans le 12ème arrondissement de Paris. Brut nature (non dosé) et Rosé nature (tout pareil) ont superbement ouvert la voie à l'excellentissime Louis.

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    Crédit photo Olif, c'est pour ça qu'elle est bien pourrie, foutu IPhone 4S!

     

    J'étais là, un peu par hasard. Qui a bien fait les choses. Une excellente mise en bouche à la prochaine dégustation des Champagne Tarlant, à Besançon, aux Gourmands lisent, en présence de la 12ème génération, merci Benoit. Ça se passe toujours le 14 décembre, à partir de 17H30, au 12 de la rue Bersot à Besançon. Qu'on se le dise! Ne manquez pas ça, les Bisontins. Après, la fin du monde peut bien arriver...

     

     

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    Les Champagnes Tarlant, des bulles qui ont d'la gueule!

     

    Olif

  • Saint-Glou 2012, Jurassic good trip...

     

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    Jura: vignoble dont on a fait une montagne. Accessoirement, département immatriculé 39, de couleur plutôt verte. Par ailleurs, bouteille spécifique de forme un peu particulière, destinée à accueillir du vin du Jura, quelle que soit sa couleur, sauf jaune.

    Entièrement situé dans le département du Jura, adossé au massif du Jura, le vignoble du Jura est une simple bande de terre de 80 km de long qui s'étend sur les coteaux du Revermont, de Salins les Bains jusqu'à Saint-Amour, aux portes de la Bresse, en passant par Arbois, Château Chalon et Rotalier. Reposant sur des sols argilo-calcaires qui sont à l'origine de certaines de ses particularités, ce petit bout de vigne affiche une sacrée personnalité. Séparé de la Bourgogne voisine par la large vallée de la Saône, il ne craint désormais plus l'ombre portée par le prestigieux voisin. Les marnes du Lias et du Trias ont permis l'épanouissement de cépages autochtones originaux particulièrement adaptés à ce type de sols, cépages que l'on ne retrouve nulle part ailleurs ou presque. Savagnin, poulsard (ou ploussard, peu importe, l'important, c'est d'en boire) et trousseau résistent bien au développement croissant du chardonnay et du pinot noir, cultivés aussi de longue date, mais vraisemblablement importés de Bourgogne. La renommée du vin du Jura lui vient en grande partie de l'un de ses produits-phare, le vin jaune. Cet accident oenologique, élevé pendant 6 ans dans un fût en vidange, sous un voile de levures qui le protègent d'une transformation en vinaigre, en ménageant son oxydation, donne un vin hors norme que le néophyte ne sera pas toujours à même d'apprécier à sa juste valeur. Les arômes caractéristiques de noix qu'il dégage font souvent fuir l'amateur de vins non-initié, autant qu'ils attirent comme des mouches ceux qui sont rompus à la dégustation de ce breuvage.

    Outre de grands vins, le Jura a également donné naissance à de grands hommes. Le plus célèbre d'entre eux est sans nul doute Louis Pasteur, qui a effectué une grande partie de ses travaux sur la fermentation alcoolique dans la petite ville d'Arbois. On ne le remerciera jamais assez d'avoir considéré le vin comme étant la plus saine et la plus hygiénique des boissons, mais on déplorera tout le mal causé aux fromages au lait cru par la pasteurisation. Le plus injustement méconnu des inventeurs jurassiens est sans conteste Charles Sauria, né à Saint-Lothain, dont l'éclairage fut plutôt bienvenu à l'intérieur des caves, une fois qu’il eût inventé l’allumette à friction.

    Les vins du Jura sont fort justement considérés par les Jurassiens comme les meilleurs des vins produits au monde.

     

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    Salins-les-Bains: cité thermale, d'art et d'histoire, ville sinueuse se faufilant entre les montagnes, en suivant le lit tourmenté de la Furieuse, Salins-les-Bains ne manque pas de sel. En 52 avant Jésus-Christ, Salins-les-Bains a failli devenir célèbre, en manquant de peu le siège de la bataille d'Alésia, qui s'est déroulée à une trentaine de kilomètres de là, du côté de Champagnole et Chaux des Crotenay. Le Jura, terre de défaite, mais pas tout le temps non plus, faudrait voir à ne pas trop pousser le bouchon. On murmure même que Rouget de Lisle, illustre natif de Lons-le-Saunier, a failli appeler son hymne national victorieux la Juraseillaise. C'est dire. En 2012 après Jésus-Christ, Salins-les-Bains est devenue totalement mythique, pour avoir accueilli le camp de base des adorateurs de Saint-Glou, qui, comme chacun sait désormais, se fête avec tous les autres Saints. Glou, saint patron des buveurs, a donc élu domicile temporaire au pied du Mont Poupet, haut-lieu du vol libre et, désormais, du vin libre. Pour une canonisation rituelle et annuelle dans les règles de l'art, une large et belle victoire digne de Jules César. "La Saint-Glou 2012, j'y étais!" pourront dire en 2052, la larme à l'oeil, les survivants, encore poilus ou pas.

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    Pour profiter pleinement d'un séjour, il faut bien dormir, c'est une évidence. La Maison Salines, qui a ouvert ses portes en juillet cet année, ne manque pas d'atouts. Cet ancien hôtel particulier, rénové avec classe et avec goût, dans le respect du style de l'habitation, possède tout le confort moderne. Ses immenses salons favorisent la bonne convivialité, les afters prolongés et les debriefings passionnants. Possédant 5 belles chambres, aux lits confortables, indispensables à la bonne récupération des glouglouteurs, elle permet de loger une dizaine de personnes, ce qui peut nécessiter de réserver des annexes, pour contenir l'invasion de la Séquanie par des hordes de Belges assoiffés, le tire-bouchon entre les dents, qui ignorent encore que la guerre des Gaules est terminée, depuis une certaine bataille qui s'est déroulée pas très loin d'ici (voir plus haut). Une fois les participants excédentaires logés, qui dans un petit gîte attenant, qui à l'Hôtel voisin des Deux Forts (tirant son nom de la présence toute proche du fort Belin et du fort Saint-André, surplombant la ville, rien à voir donc avec la corpulence des gaillards qui y dorment), la Saint-Glou peut officiellement débuter. Direction Arbois, aux Jardins de Saint-Vincent, pour une soirée apéritive autour de la relève vigneronne arboisienne.

     

    Les Jardins de Saint-Vincent, Arbois: quel autre endroit pourrait être plus indiqué pour découvrir les jeunes vignerons jurassiens? Le jardinier Stéphane Planche en mission sommellerie dans le Mâconnais, c'est Julien qui est aux manettes, solidement épaulé par une triplette vigneronne, eux-même parfois assistés de leur secrétariat de direction.

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    Au menu, des jus de 2012, en avant-première mais pas en primeur, le Plouplou nouveau n'ayant pas encore fait suffisamment école pour se contenter d'élevage aussi bref. Charles Dagand, du domaine de L'Octavin a le privilège de l'ancienneté. Tout auréolé d'une bonne et belle assurance, il n'a pas tremblé, lorsqu'il s'est agi de faire goûter ses jus. Encore un bien joli travail sur l'enzymatique, pour la cuvée 2012 du trousseau des Corvées, dite cuvée du nain, une macération carbonique complètement maîtrisée. Pamina 2009, le chardonnay de la Mailloche, se boit comme du petit lait.

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    Renaud Bruyère n'en est qu'à son deuxième millésime, mais n'a déjà plus rien à vendre. Petit domaine, petite production et un travail à temps partiel chez Stéphane Tissot. Depuis qu'Adeline a quitté le GAEC Houillon pour le rejoindre, l'idée est effectivement de s'agrandir. Les 2012, blancs comme les rouges, sont déjà superbes et donnent envie d'en boire. L'ultime bouteille d'Arbois blanc 2011, miraculeusement sauvée de la cave des Jardins pour l'occasion, a fait des étincelles.

     

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    Alexis Porteret a démarré l'aventure des Bodines avec le millésime 2010. Secondé par sa femme Émilie, il continue de travailler au domaine de la Pinte, tout en produisant quelques fabuleux jus de trousseau, poulsard, chardonnay ou savagnin. Les rouges 2012 promettent de belles choses et confirment haut la main la très bonne impression déjà laissée par les deux millésimes antérieurs.

     

    Stéphane Tissot, Montigny-les-Arsures:

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    Quand Stéphane Tissot montre la Mailloche, le Saint-Glouglouteur photographie le doigt...

     

    On ne présente plus la star du vignoble arboisien, chargé d'ouvrir le bal du Savagnin day. Ou, comment tenter de faire appréhender la complexité, la grandeur et le potentiel de ce cépage en une seule journée. Le savagnin dans tous ses états, ou presque, pour un remake in situ d'une certaine dégustation vendéenne... Pendant des décennies, on a voulu faire croire au peuple que l'arôme typique de ce cépage était la noix et que cela correspondait parfaitement au goût du Jura. Une question de mode et de loi du marché, essentiellement local, pour ce breuvage exclusivement caractérisé par une typicité d'élevage.

     

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    À peine le temps d'un BBF apéritif, départ en courant pour profiter d'une éclaircie, direction En Muzard, pour une petite leçon de terroir, méthode Assimil accélérée. L'élément-clé du terroir jurassien, ce sont évidemment les marnes. Rouges, jaunes, bleues, blanches, irisées. Les rouges proviennent du trias. Ce sont géologiquement les plus anciennes et elles conviennent particulièrement bien au trousseau. Montigny en est fort bien dotée, ce qui lui a valu le titre de Capitale mondiale du trousseau. On ne demande qu'à vérifier, même en jour "savagnin".

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    Retour au caveau, donc. Et, en théorie, au savagnin. Après quelques chardonnays, quand même, pour une dégustation en jour "racines et des ailes*". Graviers, En Barberon et Clos de la Tour de Curon 10 témoignent de la belle expression du millésime, après des 09 un peu plus riches. Et puis un superbe et juvénile Clos de la Tour de Curon 2004, le premier millésime de cette parcelle exclusivement calcaire, pour mieux cerner la problématique calcaire vs argile. Et aussi En Barberon blanc 2000, la première cuvée sans soufre en blanc du domaine. Un peu de rouge, pour continuer de se faire la bouche, dont le poulsard du DD 2012, une véritable carbo en foudre, mais qui n'en a pas l'air, et qui se sirote à grandes lampées, et un impressionnant Trousseau 2011, en jour "amphore", la première tentative d'élevage dans ce contenant sur un rouge au domaine. Et puis le savagnin, enfin. En commençant par un Traminer 11, parti à la recherche de ses racines alsaciennes. Et enfin, avant de passer au jaune, ce vin orange totalement envoûtant, magnifié par la terre cuite, dans le millésime 2011.

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    Les blancs de macération, dits blancs cuvés, semblent être une très ancienne tradition arboisienne, inconnue de tous, y compris des arboisiens. La première expérience de Stéphane Tissot remonte à 1992, sur un savagnin, justement. Élevé pendant 6 ans sous voile. Le premier vin jaune orange au monde, en fait. On en a profité pour le goûter, pendant qu'on y était. Réellement étonnante cette petite sensation tannique finale apportée par la macération. La transition toute trouvée pour basculer dans le monde de l'oxydatif, une indéniable tradition jurassienne. Un petit tour dans la cave à jaunes, située à l'étage (il en existe une deuxième, plus fraiche, pour jouer sur le style des vins) permet d'appréhender visuellement le voile et de le humer. Hummmm! Des flaveurs complètement différentes selon les fûts et/ou le millésime, entre malt et épices, mais sans la noix. Et, en bouche, une expression complètement différente en fonction du terroir, puisque Stéphane pratique des vinifications parcellaires sur ses jaunes depuis 2003. Les Bruyères, En Spois, la Vasée, et, prochainement, la Mailloche, bénéficient donc d'un enclavelinage séparé.

     

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    Séance shooting pour vin orange en carafe...


    Et en guise de conclusion, l'apothéose finale avec la cuvée Mélody 2004, savagnin de glace récolté le 22 décembre par -11°C. L'unique vin de ce type produit ici, sur une parcelle laissée volontairement en surmaturité, mais que les conditions climatiques automnales n'ont pas permis de vendanger tardivement dans de bonnes conditions. Ultime chance: que l'hiver rattrape le coup, ce qui fut fait de fort belle façon. Un vin d'exception, à l'équilibre magique et glacé, dont on ne se lasse pas.


    Cancoillotte, Mont d'Or, Morteau, pommes de terre et pitits gâteaux conticiniens

     

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    Le savagnin, ça donne faim, surtout après 4 heures de dégustation. Il était grand temps de rentrer à la Maison Salines pour un déjeuner franc-comtois roboratif, constitué de produits du cru et du meilleur de la pâtisserie parisienne. La cancoillotte maison a été élaborée à partir de metton de la maison Poitrey et il a fallu touiller, ça c'est sûr! Le tout accompagné de quelques vins de vignobles voisins, conviés à table. La cuvée des Gueux 2009, un beau Chignin collaboratif, bien rond, élaboré par la famille Berlioz, n'a pas été trop dépaysée par l'accord fromager.


    Laurent Macle, Château Chalon:

    C'est le ventre bien rempli que les pélerins de la Saint-Glou ont alors pris le chemin de Château Chalon, à la nuit tombante et sous une pluie battante, pour pénétrer dans le Saint des Saints, une cave fraîche à vin jaune.

     

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    Ici, d'ailleurs, on ne fait pas de vin jaune. Uniquement du Château Chalon, le seul et unique grand cru de cette couleur, même si ce n'est pas officiel. Appellation modèle, qui essaie de tirer l'ensemble des viticulteurs vers le haut pour valoriser le cru (déclassement complet d'une récolte lorsque le degré n'est pas au rendez-vous, comme en 2001, par exemple). Pour se faire la bouche, comme il est désormais de coutume lorque l'on déguste en compagnie de Laurent Macle, un chardonnay ouillé, celui des Vendanges à Manue. Millésime 2010 et une jolie fraîcheur acidulée. Le tradition 2009 est pour l'instant encore un peu sous influence du millésime, avec richesse et rondeur. Beaucoup plus tranchant, le 2008 remporte les suffrages. Même décalage entre Château Chalon 2005 et 2004. Le Côtes du Jura 1979 et le Château Chalon 1982 arrivent à point pour faire juge de paix et donner des envies de coq!

     

    La Balance, Mets et vins, Arbois:

    Ça balance pas mal, à Arbois, ça Balance. Thierry Moyne y veille depuis un certain nombre d'années, maintenant. L'idée, pour prolonger le Savagnin day jusqu'au bout de la nuit, c'était finir sur un coq. Au vin jaune, évidemment. Celui de la Balance est mijoté et servi en cocotte. Du bonheur pour un coq. Quasiment en pâte. Avec quelques vieux jaunes pour l'accompagner, j'en ai bien peur. Après un ou deux magnums de Pupillin 2011 du domaine Overnoy-Houillon pour se préparer le palais et étancher la soif, il est vrai.

     

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    De gauche à droite, par ordre d'apparition sur la table:

    -L'Étoile 1990 du domaine de Montbourgeau: une vinification signée du père de Nicole Deriau, Monsieur Jean Gros, absolument rien à voir avec moi, donc. Une grande émotion pour le bistrotier du fond à gauche, qui a assidument fréquenté le domaine à cette époque. De la finesse dans l'oxydation et une jolie acidité qui maintient le vin encore largement debout.

    - Arbois 1987 Camille Loye: celui-là, il est encore parfaitement juvénile, loin de la retraite, contrairement à Monsieur Camille, qui a cessé son activité et vendu ses vignes en 1990. Un vin taillé pour une (encore) très longue garde, à l'image des 79 et 82 qui se donnent à fond actuellement.

    -Château Chalon 1986, Domaine Berthet-Bondet: le vin d'Eva, même s'il fait beaucoup moins jeune qu'elle. On approche déjà la quintessence d'expression d'un jaune un peu évolué. Miel, épices, morilles, un chouïa de noix, aussi. Mais pas trop. Très bon.

    -Arbois Vin jaune 1988, Jacques Puffeney: le vin d'un gars du métier. Plus claquant que le Château Chalon, mais aussi plus réservé. Un vrai jaune d'Arbois, massif et puissant, qui aurait encore mérité de longues années de garde.

    -Arbois Vin jaune 1996, Domaine de la Tournelle: plus fin que puissant, c'est toutefois une petite déception, du fait d'un déséquilibre sur l'acidité. A revoir ou à attendre..?

    -Arbois 1999, Michel Gahier: la grosse claque de la soirée, côté jaune. Un maillot pas volé, tellement il se boit avec délectation et gourmandise. Déjà bon très jeune, il est encore meilleur maintenant et le sera sans doute toujours plus tard, mais il est surtout doté d'un fort coefficient de torchabilité, ce qui n'est pas si courant pour un jaune.

     

    Maison Pierre Overnoy, Pupillin:

     

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    Pupillin, 11 heures du matin, dans l'antre de Maître Yoda, malheureusement absent pour cause de mission sanitaire. Anne et Emmanuel Houillon sont là pour nous accueillir. Dans le contrejour de la grande salle à manger de Pierre Overnoy, le ploussard 2011 (deuxième mise) resplendit dans les verres. De couleur très pelure d'oignon, ce n'en est pas pour autant un rosé, avec ses petits tanins fins, ses notes d'orange confite et d'épices. Pour Manu, il se rapproche des vins de Guy, frère de Pierre, qui s'épanouissent toujours en finesse. Il n'en subsiste que de très vieux millésimes dans la cave du domaine, goûtés de temps en temps lors de séances de dégustation organisées par Pierre.

    Aujourd'hui, malgré l'absence du maître de maison, également Maître loyal de ce genre d'exercice gustatif, la mission reste identique. Vins servis à l'aveugle, 0,8 seconde pour prendre le premier nez. Cépage, millésime, producteur et éventuellement la marque des roues du tracteur qui a transporté la vendange. Avec une question subsidiaire pour les plus pointus, la couleur des marnes où sont plantées les vignes.

     

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    0,8 seconde pour le premier nez, pas une de plus!

     

    De cette dégustation d'anthologie, vécue de façon purement hédoniste, sans aucune prise de notes, il faut forcément retenir quelques bouteilles, qui émergent à la surface de la mémoire. Comme cet énormissime vin jaune 1999, le premier à être produit depuis le mémorable 1989. Exception faite néanmoins du 93, qui, lui, ne sera jamais commercialisé. Presque 20 ans sous voile. Du jus de concentration de quintessence d'essence de jaune. Les anges se sont gavés, mais le dé à coudre qu'ils ont laissé permet d'entrevoir le caractère ultime du processus. Des notes épicées d'une infinie douceur, une rondeur suave en bouche et un alcool puissant mais fondu. On croirait boire un vieux rhum patiné par le fût et les ans. Et encore ce ploussard 91, toujours debout, dans un tout petit millésime que tous les vignerons voudraient avoir oublié, mais qui, ici, refuse de mourir. Tout au plus une petite faiblesse au nez, compensée par une bouche qui a encore de l'allant.

     

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    Avec moult terrines, puis saucisses vigneronnes, cuites au vin sur des sarments, les bouchons ont continué de sauter. En magnum de préférence, mais pas que. Anglore au foulard rouge, Clos des Vignes du Mayne, pinot noir alsacien de Bruno Schueller et même du persan de Nicolas Gonin en Balmes Dauphinoises. Avant un petit morceau de gâteau très conticinien d'Édouard Hirsinger, suivi d'une petite promenade digestive au belvédère du vignoble pour les plus courageux, les autres se contentant d'un petit tour en monte-charges à la cave.

     

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    Malgré son absence temporaire, Maître Yoda n'a jamais été bien loin de nous...

     

    Chocolaterie Hirsinger, Arbois:

    Rendez-vous avait été pris à 18 heures chez Édouard Hirsinger, Meilleur Ouvrier de France et Meilleur Chocolatier du Cosmos. On a failli être en retard. La faute aux bouchons entre Pupillin et Arbois, c'est une évidence. Quatrième génération de chocolatier, toujours dans la même maison, sur la place de la liberté en Arbois, Édouard Hirsinger poursuit le destin familial de la plus belle des manières.

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    En une grosse demi-heure, montre en main, tous les secrets de la fabrication d'un chocolat vivant nous ont été révélés. Avec, enfin, la réponse à cette angoissante question: mais comment font-ils pour réussir à mettre la ganache à l'intérieur du chocolat?

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    Et quelle est donc la clé de la réussite d'un véritable marron glacé? Le confisage maison, c'est une évidence. Lent, long et fastidieux, c'est néanmoins un savoir-faire qu'il ne faut pas perdre. À l'heure où 90% des marrons glacés sont confits industriellement, ici, tout est fait à la main, avec les meilleurs marrons du Var ou d'Ardèche, de l'épluchage jusqu'au glaçage. Un point d'honneur pour Édouard, qui accorde à juste titre une très grande valeur à la collerette bleu blanc rouge qui orne sa tunique.

    La visite de l'atelier se cloture traditionnellement par celle du musée du Chocolat, dans la cave de la maison. Là sont pieusement conservées les reliques d'un savoir-faire ancestral qu'il est désormais primordial de ne plus jamais oublier.

     

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    Restaurant Jean-Paul Jeunet, Arbois:

     

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    Impossible d'imaginer un séjour œno-gastro-touristique sans faire une halte chez Nadine et Jean-Paul Jeunet, le graal de tout gastronome affamé de Jura. Accueillis sur le perron par le grand chef en personne, le festival des saveurs peut se poursuivre en beauté. Homme de goût ouvert et cultivé, Jean-Paul Jeunet n'hésite pas à recommander un excellent brasseur belge aux Bruxellois de passage. Cantillon, pour ne pas la nommer. Ça tombe bien, ils en avaient rempli le coffre avant de venir. Ardent défenseur de l'identité du terroir, même dans les mets les plus simples, il nous a brillamment démontré la nécessité absolue de servir de la Morteau avec la choucroute, là où les Alsaciens recourent habituellement à la Strasbourg et où les Bruxellois n'hésitent pas à faire appel aux bulots.

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    À table, les mets sont d'une finesse remarquable, construits autour d'une alliance harmonieuse de saveurs et de textures. Parmi les choses les plus simples, les plus surprenantes et goûteuses de la soirée, dans un menu en 5 services qui valait largement 2 étoiles, figurent ces 3 petits cylindres de beurre. Et plus particulièrement celui du milieu. Parfumé à la saucisse de Morteau, une absolue petite tuerie, à tartiner avec immodération, en l'absence d'hypercholestérolémie, sur les divers petits pains arômatisés présentés. La Morteau aura donc été le véritable fil d'Ariane de cette Saint-Glou franc-comtoise. Il n'y a qu'au dessert que nous n'en avons pas mangé...

    Carte blanche à Alain Guillou pour le service des vins. Choix argumentés, parfois controvérsés, mais pleinement assumés par le sommelier, le meilleur pour l'année 2013 selon le Gault et Millau. Mention particulière au Crémant du Jura de Michel Gahier servi à l'apéritif, au Vin de Pays de Franche-Comté rouge 2010 du domaine des Cavarodes servi avec la terrine de colvert en strates de foie gras aux trompettes de la mort, ainsi qu'à l'accord, pour moi idéal, mais diversement apprécié, entre Spirale 2002 de Stéphane Tissot et la figue de Solliès rôtie.

     

     

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    Et ce fut le retour à la Maison Salines, pour un after traditionnel autour d'un verre de Cantillon, assorti d'un reste de pomme de terre trempé dans la cancoillotte, pour celle qui avait encore un peu faim...

     

    Jean-François Ganevat, La Combe de Rotalier:

    Mettre un pied dans la Combe, c'est l'assurance de finir par les avoir les deux. Les Saint-Glouglouteurs ne pensaient plus pouvoir être impressionnés par le Jura, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir!

     

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    Fanfan (vous permettez que je l'appelle Fanfan? C'est un copain!) absent, retenu prisonnier en Batavie, ce ne sont pas une, ni deux bouteilles qu'il fallait goûter pour tenter d'appréhender un des plus grands domaines jurassiens,  mais pas loin de 50 bouchons que Anne, sa sœur Anne (ne vois-tu rien venir, à part une bande de Saint Glouglouteurs?), à qui Fanfan avait confié les rênes de la dégustation, allait devoir dégoupiller.

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    Au menu, des blancs pour l'apéro, de 2010 à 2000, des rouges pour la table, de 2011 à 2000, des jaunes pour le fromage, de 2004 à 2003, tout ça pour finir Sul Q au dessert. Et, côté solide, les mets préparés par Pierre-Ivan Boos, l'alchimiste de Pontarlier, qui avait fait le déplacement depuis ses montagnes pour l'occasion. Le chien Schiste, grand amateur de bellota, l'attendait d'ailleurs de pied ferme.

     

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    Les blancs 2010 font encore un pas en avant vers la félicité absolue. Le millésime s'y prête bien, avec son équilibre plus fin et digeste que 2009. Superbes acidités, vins vibrants, avec une préférence aujourd'hui pour Florine, les "jeunes vignes" des Chalasses, plantées en 1986. Le chardonnay des Grands Teppes est paradoxalement plus accessible que celui des Chalasses vieilles vignes, alors que c'est le contraire d'ordinaire, dans la période de jeunesse. Le travail du sol effectué sur la parcelle de Grusse commence à porter ses fruits, le vin gagne en dynamisme et tonicité d'année en année. En 2008, Marguerite fait toujours le bonheur de tous en offrant son cœur, sans pour autant prendre le melon. La queue rouge de cette variété de chardonnay y est sans doute pour quelque chose.

     

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    Pour faire la transition, quelques bulles de vieux cépages 2007 ont fait un grand 8 éphémère dans la bouche. Non dosées, fraiches, désaltérantes et extrêmement confidentielles, limite il n'y en a déjà plus une seule bouteille au monde.

     

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    À table, les rouges 2011 font des merveilles. Glissants, digestes, de faible degré alcoolique, salins et hautement buvables. Mention particulière au Pinot noir de Grusse, vinifié à part (après tri grain par grain et section du pédicelle au ras du raisin) et finalement embouteillé à part, tant il s'exprime différemment du Pinot noir Cuvée Julien habituel. De bien jolis tanins croquants complètement craquants. Superbe! Des vins dans la lignée des 2010, déjà hautement recommandables, mais pas à tout le monde ou n'importe qui... On fera l'impasse sur la dégustation des 2008 et 2009, pour ne pas abuser et mieux apprécier J'en veux 2000, qui a gardé encore pas mal de choses dans sa culotte. Le culte du vieux cépage ne sont pour Fanfan ni une lubie, ni une passade!

     

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    ©Mme Olif, toute reproduction interdite

     

    Repos du guerrier, Salins-les-Bains:

     

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    Dimanche soir, quelques potes ont repris la route, d'autres le train, mais certains sont restés au coin du feu. Pour un pot-au-feu d'adieu, dans l'ambiance cosy de la Maison Salines, autour d'ultimes quilles, les dernières cartouches de cette Saint-Glou 2012. Tous les participants peuvent être fiers d'eux et ce sera sans doute l'œil humide, que, dans une ou deux dizaines d'années, ils raconteront le Jura à leurs enfants ou petits enfants, en leur disant, des sanglots dans la voix:  "La Saint-Glou jurassienne 2012? J'y étais!"

     

    Dans le Jura, finalement, "on est des privilégiés!", comme le dit Édouard Hirsinger à la journaliste de France 3, dans l'émission "Des racines et des ailes"*. Pas mieux comme mot de la fin!

     

    Vivement la prochaine!

     

    Olif

     

    Des racines et des ailes a pris ses quartiers dans le Jura dès l'automne 2011, chez Edouard Hirsinger et Stéphane Tissot, notamment, pour une émission diffusée sur France 3 le 7 novembre 2012. La Saint-Glou a en partie marché et volé sur ses traces à la Toussaint 2012.

     

  • Quoi, mon vin? Quoi, ma gueule? (1)

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    L'amour, toujours, celui qui rapproche les hommes et/ou les femmes, celui qui rend beau n'importe quelle personne qui en est atteinte, celui qui embue les yeux de larmes de bonheur et de malheur aussi, et, maintenant, celui qui remplit le gosier de ce Marsannay bien né, l'assurance de se bécoter avec la langue entre amoureux pendant toute la dégustation.

     

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    Gilles Ballorin et F(abienne) sont plutôt aussi souriants que leurs vins et ne font généralement pas la tronche, sauf quand il s'agit de venir les présenter aux Gourmands lisent de Besançon, dans le cadre d'un Micro Tasting de lancement du futur best-seller Tronches de vin, aux Éditions de L'Épure/Marie Rocher, sortie prévue le 15 mars 2013, 22€ dans toutes les bonnes librairies.

     

    Les vins de Gilles Ballorin auront d'la gueule, le 14 décembre à Besançon, au n°12 de la rue Bersot, et tous les Francs-comtois ou assimilés sont attendus nombreux à partir de 18h30.

     

     

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    Olif

     

    P.S.: pour les parisiens désœuvrés, un jeudi soir au Châteaubriand et au pied levé, avec Mosse (René, pas Kate) et Nadeah (pas Comaneci), c'est possible le 6 décembre grâce au Fooding. Un concept innovant et sympathique pour un souper Priceless, même quand on n'a pas de Mastercard. Moi, je ne peux pas, j'ai rendez-vous avec mon Ami Jean et mon amie Mamina.

     

     

     

    Olif

     

     

  • Saint-Glou 2012, Jurassic good trip, Jour 4...

    Ouillage: opération qui consiste à remplir, scrupuleusement et sans se faire mal, les fûts de vin pendant leur élevage, pour éviter qu'ils ne prennent l'air. L'absence d'ouillage aboutit à la formation du voile, dont le port est autorisé en public à l'intérieur des caves jurassiennes.

     

    Vin jaune: vin du Jura issu du seul cépage savagnin, élevé sous voile de levures, qu'il faut attendre de pied ferme pendant plus de 6 ans avant de pouvoir le goûter. Son caractère si particulier arrache parfois un rictus jaune au néophyte, lors de la première gorgée.


     

    Jean-François Ganevat, La Combe de Rotalier:

    Mettre un pied dans la Combe, c'est l'assurance de finir par les avoir les deux. Les Saint-Glouglouteurs ne pensaient plus pouvoir être impressionnés par le Jura, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir!

     

    saint-glou,jura,salins les bains,maison salines,stéphane tissot,jardins de saint-vincent,ganevat,macle,château chalon,overnoy-houillon,pupillin,renaud bruyère,domaine des bodines,alexis porteret,domaine de l'octavin,charles dagand

     

    Fanfan (vous permettez que je l'appelle Fanfan? C'est un copain!) absent, retenu prisonnier en Batavie, ce ne sont pas une, ni deux bouteilles qu'il fallait goûter pour tenter d'appréhender un des plus grands domaines jurassiens,  mais pas loin de 50 bouchons que Anne, sa sœur Anne (ne vois-tu rien venir, à part une bande de Saint Glouglouteurs?), à qui Fanfan avait confié les rênes de la dégustation, allait devoir dégoupiller.

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    Au menu, des blancs pour l'apéro, de 2010 à 2000, des rouges pour la table, de 2011 à 2000, des jaunes pour le fromage, de 2004 à 2003, tout ça pour finir Sul Q au dessert. Et, côté solide, les mets préparés par Pierre-Ivan Boos, l'alchimiste de Pontarlier, qui avait fait le déplacement depuis ses montagnes pour l'occasion. Le chien Schiste, grand amateur de bellota, l'attendait d'ailleurs de pied ferme.

     

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    Les blancs 2010 font encore un pas en avant vers la félicité absolue. Le millésime s'y prête bien, avec son équilibre plus fin et digeste que 2009. Superbes acidités, vins vibrants, avec une préférence aujourd'hui pour Florine, les "jeunes vignes" des Chalasses, plantées en 1986. Le chardonnay des Grands Teppes est paradoxalement plus accessible que celui des Chalasses vieilles vignes, alors que c'est le contraire d'ordinaire, dans la période de jeunesse. Le travail du sol effectué sur la parcelle de Grusse commence à porter ses fruits, le vin gagne en dynamisme et tonicité d'année en année. En 2008, Marguerite fait toujours le bonheur de tous en offrant son cœur, sans pour autant prendre le melon. La queue rouge de cette variété de chardonnay y est sans doute pour quelque chose.

     

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    Pour faire la transition, quelques bulles de vieux cépages 2007 ont fait un grand 8 éphémère dans la bouche. Non dosées, fraiches, désaltérantes et extrêmement confidentielles, limite il n'y en a déjà plus une seule bouteille au monde.

     

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    À table, les rouges 2011 font des merveilles. Glissants, digestes, de faible degré alcoolique, salins et hautement buvables. Mention particulière au Pinot noir de Grusse, vinifié à part (après tri grain par grain et section du pédicelle au ras du raisin) et finalement embouteillé à part, tant il s'exprime différemment du Pinot noir Cuvée Julien habituel. De bien jolis tanins croquants complètement craquants. Superbe! Des vins dans la lignée des 2010, déjà hautement recommandables, mais pas à tout le monde ou n'importe qui... On fera l'impasse sur la dégustation des 2008 et 2009, pour ne pas abuser et mieux apprécier J'en veux 2000, qui a gardé encore pas mal de choses dans sa culotte. Le culte et la culture du vieux cépage ne sont pour Fanfan ni une lubie, ni une passade!

     

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    ©Mme Olif, toute reproduction interdite

     

    Repos du guerrier, Salins-les-Bains:

     

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    Dimanche soir, quelques potes ont repris la route, d'autres le train, mais certains sont restés au coin du feu. Pour un pot-au-feu d'adieu, dans l'ambiance cosy de la Maison Salines, autour d'ultimes quilles, les dernières cartouches de cette Saint-Glou 2012. Tous les participants peuvent être fiers d'eux et ce sera sans doute l'œil humide, que, dans une ou deux dizaines d'années, ils raconteront le Jura à leurs enfants ou petits enfants, en leur disant, des sanglots dans la voix:  "La Saint-Glou jurassienne 2012? J'y étais!"

     

    Dans le Jura, finalement, "on est des privilégiés!", comme le dit Édouard Hirsinger à la journaliste de France 3, dans l'émission "Des racines et des ailes"*. Pas mieux comme mot de la fin!

     

    Vivement la prochaine!

     

     

    Olif

     

    Des racines et des ailes a pris ses quartiers dans le Jura dès l'automne 2011, chez Edouard Hirsinger et Stéphane Tissot, notamment, pour une émission diffusée sur France 3 le 7 novembre 2012. La Saint-Glou a en partie marché et volé sur ses traces à la Toussaint 2012.