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  • L'Avin de l'année 2015

    Décembre, mois de l'Avent, mais ça, c'était avant. Décembre, mois de l'Eva, mois de le vin, mois de l'Avin. Mais pas de l'Evin, qui vient de se voir assouplir sa loi, ni de l'ovin, ça c'est plutôt à Pâques. D'ailleurs, Eva, le mouton de Pauillac, c'est le cadet de ses soucis, elle boit plutôt Loire et nature. En 2015, elle n'a pas trop été à l'Œnos, même si elle a été à la noce. Œnos, son nonos, ce qui le fait avancer, c'est le vin. Ce qui n'a certainement pas manqué à l'Eva cette année. Enfin, je pense. Ce qui lui a manqué, ce serait plutôt le temps d'écrire, entre les ajustements de la robe de mariée et les tweets pendant qu'elle bosse.

    Décembre, donc, c'est le mois du calendrier de l'Avin, et, derrière chaque petite porte, il y a un chouette canon débouché par un blogueur, un facebooker ou un tweetos. Une fois la dernière bouteille ouverte, le 24 décembre, l'Avin s'autodétruit jusqu'au prochain. Après l'Avin, c'est Noël, on peut continuer à boire, encore plus qu'avant. Pour faire passer la dinde et tout ça.

     

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  • L'Avin de l'année 2015

    Décembre, mois de l'Avent, mais ça, c'était avant. Décembre, mois de l'Eva, mois de le vin, mois de l'Avin. Mais pas de l'Evin, qui vient de se voir assouplir sa loi, ni de l'ovin, ça c'est plutôt à Pâques. D'ailleurs, Eva, le mouton de Pauillac, c'est le cadet de ses soucis, elle boit plutôt Loire et nature. En 2015, elle n'a pas trop été à l'Œnos, même si elle a été à la noce. Œnos, son nonos, ce qui le fait avancer, c'est le vin. Ce qui n'a certainement pas manqué à l'Eva cette année. Enfin, je pense. Ce qui lui a manqué, ce serait plutôt le temps d'écrire, entre les ajustements de la robe de mariée et les tweets pendant qu'elle bosse.

    Décembre, donc, c'est le mois du calendrier de l'Avin, et, derrière chaque petite porte, il y a un chouette canon débouché par un blogueur, un facebooker ou un tweetos. Une fois la dernière bouteille ouverte, le 24 décembre, l'Avin s'autodétruit jusqu'au prochain. Après l'Avin, c'est Noël, on peut continuer à boire, encore plus qu'avant. Pour faire passer la dinde et tout ça.

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  • Il était une fois l'autre vin du Jura...

    Il était une fois en Suisse, dans le Jura, massif montagneux plissé franco-suisse et partie francophone de l'ancien évêché de Bâle initialement rattachée au canton de Berne. De peur d'être bernés par les germanophones, les Jurassiens ont regagné officiellement leur souveraineté en 1979 et abouti à la création du dernier-né des cantons de la Confédération Helvétique, celui du Jura, que d'aucuns verraient bien s'émanciper encore plus et redevenir l'antique Rauracie. Rare aussi à cette époque-là, cantonnée à une production artisanale et personnelle, la vigne va également se déployer sur les plus beaux coteaux du canton. Notamment à Montsevelier, grâce à l'initiative de Martin Buser.

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    Il est encore loin le temps où les évêques de Porrentruy percevaient une dîme annuelle de 500 000 litres de vin, mais Martin Buser y travaille, en replantant notamment des cépages résistants qui lui permettent de tirer définitivement un trait sur les traitements chimiques. Solaris, saphira, cabernet cortis (plutôt que cabernet jura, incomplètement résistant), souvignier, colonisent ainsi les parchets, en plus du chasselas. Mais pas une once de savagnin, ce qui rend totalement improbable la confusion avec les vins du Jura français. Au total, chez la grosse poignée de vignerons jurassiens, une trentaine d'hectares, répartis sur les communes de Buis et Alle (là où il y a d'l'Ajoie!), Montsevelier, Vermes et Moutier.

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