Les ailes de géant du Ventoux, la haute montagne provençale au crâne bien dégarni, empêcheraient-elles les vignerons albatros de marcher?

Après Olivier B., trublion de l'appellation qui a bien failli rester sur le carreau à cause de l'amour, c'est au tour de Jean Marot, créateur du domaine de Vindem!o, après avoir officié au Murmurium, de se retrouver en difficulté.

Vindem!o, avec le point sur le deuxième i, mais en bas, c'est 20 hectares de vignes en biodynamie au pied du Ventoux, un domaine créé en 2006 autour d'une poignée de copains avec la volonté de produire de grands vins du Rhône un peu à l'écart des sentiers battus. Pari réussi! Le domaine fait partie des meilleurs de l'appellation et a intégré depuis quelques années l'illustre Renaissance des Appellations chère à Nicolas Joly.

La volonté qui anime actuellement Jean Marot, c'est la transmission de son domaine. Et la nécessité de le céder à un(e) jeune vigneron(ne) motivé(e), qu'il encadrerait à ses débuts. Pour cela, il faut consolider l'existant, vendre, planter, assurer la trésorerie. L'argent, le nerf de la guerre viticole, même si le vigneron est un être généralement pacifique, préférant à toute autre arme un tire-bouchon.

Cet appel à la solidarité m'a été transmis par Hélène Thibon, du Mas de Libian, ardéchoise, cœur fidèle et créatrice de grands vins à Saint-Marcel d'Ardèche, de ceux que l'on prend plaisir à laisser couler au fond de la gorge. Impossible de refuser quelque chose à Hélène, et c'est donc bien volontiers que je relaie cette demande.

"La jurisprudence de la blogosphère", ce serait chouette de l'appliquer une nouvelle fois pour le Ventoux, afin que ses ailes de géant n'empêchent pas Vindem!o de continuer à marcher...

P.S.: pour toute demande de tarif et/ou de renseignements, contacter Jean Marot à l'adresse mail figurant dans le message ou passer par la messagerie du blog, je ferai suivre.