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Quartiers libres... - Page 12

  • Parental advisory, questionnaire sexuellement explicite!

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    LE VIN A-T-IL UN SEXE ?


    A la demande de ce vieux fripon d'Estèbe, lui-même sollicité par l'affriolante Tiuscha, je me retrouve contraint de répondre à ce questionnaire à ne pas laisser entre toutes les mains. Personnes sensibles s'abstenir!   

    Selon vous, le vin est-il féminin ou masculin (et vous...) ?

    Selon La Rousse aux Petits Roberts, vin: nom masculin. Si c'était une fille, on dirait la vin. Et un petit poisson la le vin. Mais là, on s'écarte du sujet et, comme disait Desproges, "ce n'est pas en s'écartant du sujet que l'on va repeupler la France". 

    Etes-vous plutôt vin rouge, blanc ou rosé
    ?
    Jaune. Sinon, j'aime bien les autres couleurs aussi, à chacune son instant privilégié.

    Etes-vous plutôt Champagne blanc ou rosé ?

    Mélanger du blanc et du rouge pour faire du rose, c'est pas bête, il fallait y penser! Ce singularisme champenois incite néanmoins à privilégier les couleurs essentielles, même si elles n'en sont pas réellement par définition. A moins qu'un véritable rosé de saignée de chez Larmandier-Bernier, par exemple...

    Quelle est votre "première fois" ?

    Hou! mais c'est que ça commence à dater, tout ça! Et je ne suis même pas sûr qu'elle ait été bonne! Finalement, la meilleure, en général, c'est la première fois
    de la journée où je goûte à un Château Chalon.  Pour aiguiser le plaisir et faire monter la pression, je n'ouvre pas de clavelin tous les jours. Qui l'eût cru?

    Votre meilleur souvenir "émotionnel" avec un vin ?
    Mon meilleur souvenir émotionnel avec le vin (ou avec la vin, mais pas avec la le vin) n'est pas un instant unique. C'est chaque fois que "je goûte la terre", à la cave, en compagnie du vigneron. Comparer le même vin, parcelle par parcelle et apprécier les différences de perception en fonction des différences de terroir est un moment magique qui aide grandement à la compréhension du vin. Mon deuxième meilleur plaisir émotionnel, c'est aussi quand je le bois. A table!

    Votre meilleure association mets/vin ?
    La meilleure association mets-vin est en général l'association régionale. Comté-vin jaune, garbure-Madiran, confit de canard-Cahors, boeuf bourguignon-Bourgogne, ça fonctionne toujours. Après, rien n'empêche d'en sortir pour varier les plaisirs. Mais des fois, ça ne marche pas!

    Votre prochaine dégustation (prévue ou fantasmée) ?
    Un salon de vins extra-terrestres et surnaturels. Elle est vraiment prévue, et j'espère bien en parler prochainement!

    Qui choisit le vin dans votre foyer et qui "gère" la cave ?

    Ben moi, quelle question! Mais parfois en fonction des goûts de Madame Olif qui a son mot à dire. Pour la gestion de la cave, il faut bien reconnaître que personne ne s'en occupe et que c'est le b....l! Mais ça a son charme!

    Combien de vin avez-vous en cave ?
    Un seul, du bon vin! A noter que
    je ne triche pas, dans l'intitulé de la question (copiée-collée depuis le blog de Tiuscha), vin est bien écrit au singulier. Ce qui ouvre la porte à un nouveau questionnaire: le vin est-il singulier ou pluriel? Je vous laisse méditer là-dessus, y compris le petit "jeune" de la question subsidiaire. Cela contribuera à son initiation!

    Question subsidiaire :
    Comment initieriez-vous un "jeune" au vin ?
    Voir ci dessus.

    Je vous remercie de votre attention. Vous pouvez vous rhabiller.

    Olif

  • Natuurlijke wijn, Marieke, Natuurlijke wijn!

    Bon alors, Marieke, tu fais quoi, les 22 et 23 avril prochains? Parce que Le Vin Nature tient salon à Gand (à où? et quand?) et que le plateau y est plutôt relevé! Même que ça me donne envie de chanter! Et en Flamand, s'il vous plaît! Bon, d'accord, je me suis fait aider!

    Les Vins Naturels

    Ay Marieke Marieke viens donc goûter
    Le Vin Nature, tout près de Gand
    Ay Marieke Marieke les 22 et 23 avril
    Dans la nature, c'est l'évènement

    Zonder liefde warme liefde
    Waait de wind de stomme wind
    Zonder liefde warme liefde
    Weent de zee de grijze zee
    Zonder liefde warme liefde
    Lijdt het licht het donk're licht
    En schuurt het zand over mijn land
    Mijn platte land mijn Vlaanderland

    Ay Marieke Marieke sous le ciel flamand
    A la ferme Nieuwgoed, tout près de Gand
    Ay Marieke Marieke sous le ciel flamand
    Viens boire un coup, tout près de Gand

    ...

    Jacques Brolif

    Voilà, c'était ma minute copinage, mais à mon avis, ça le vaut bien! Veinards, nos amis belges!


    Divino
    Zandstraat 40
    9200 Dendermonde
    Tel.: 052/380.280
    info@divino.be
    www.divino.be
    Troca Vins Naturels
    Ter Reigerie 16
    8800 Roeselare
    Tel.: 0475/25.24.12
    tromasyca@skynet.be
    www.trocadero.be
    Vinikus
    Linthoutweg 5
    1785 Merchtem
    Tel.: 0478/34.69.84.
    info@vinikus.be
    www.vinikus.be
     
    Wijnfolie
    Stratem 7-9
    9880 Aalter
    Tel.: 0477/35.00.88
    info@wijnfolie.be
    www.wijnfolie.be
  • Un jour (presque) sans fin

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    En début de semaine, c’était arrivé après-demain, maintenant, on est dans le passé recomposé, à peine moins VIP, mais il en reste encore bien 70-80%. Petit coup d’œil dans le rétroviseur de cette folle journée du 6 février, un jour presque sans fin, un titre qui m’a été suggéré par l’ami Zappa. Pourtant, loin d‘être le jour de la Marmotte, ces 24 heures sur le Salon d‘Angers! L'un des jours où j‘ai le moins dormi de ma vie, finalement! Et je ne parle même pas de cette mauvaise grippe qui fut ma compagne de la semaine.

    Le timing est serré, mais ça passe! Minuté à la perfection, et il convient de remercier Florence de l’Agence Opha, la SNCF, la RATP, re la SNCF et enfin les Taxis de la Loire pour leur ponctualité. Pontarlier 5h02, Angers 11h34, Salon des Vins de Loire 11h55, France3 Centre 12h05. Pas le temps de stresser, du coup! Premier passage télé plutôt pas mal négocié, à ce qu'il paraît!

    Rencontre fortuite, juste après l’interview, avec Olivier Poussier. Pas pu m’empêcher de l’aborder pour m’excuser platement d’avoir sabré une des têtes de son « Savagnin polycéphale ». Il m’a assuré qu’il ne m’en voulait pas!

    Déjeuner au Point Presse entre blogueurs, en compagnie de Guillaume Lapaque et de Benoît Tarlant, le précurseur, premier vigneron a avoir créé un blog, rejoints dans un premier temps par Muriel Nicolas, de l’Agence Opha, puis, au café, par Antoine Gerbelle, de la RVF. Sympa, l’Antoine! Conforme à l’idée que je m’en faisais. Goguenard et rigolard! Pas tendre, mais sympathique. Les blogueurs? Ils sont bien gentils mais ces petits rigolos feraient mieux de lire plus attentivement la RVF et ne pas venir jouer dans la cour des Grands dégustateurs! Oui, Antoine, on va leur dire! Et puis, c’est au tour de Gilles Klein de nous rejoindre. Journaliste émérite et membre du Jury, spécialisé entre autres dans le phénomène du blogging, il mange, interroge, pianote, analyse, discute, le tout simultanément. Impressionnant!

    Une petite demi-heure de liberté avant la remise des prix, juste le temps de retrouver l’ami PhR, accompagné de Chinbourg, au stand de Philippe Delesvaux. Et c’est parti pour une petite mise en bouche. D’abord deux Cabernets, l’un Franc, l’autre Sauvignon, développant un joli fruit. Puis la gamme des blancs et des Layon. Pour finir par une cuvée Anthologia 1996, un régal de botrytis à l'état pur. Réservée aux grandes occasions, merci Philippe!

    C'est l'heure de la remise des prix, je ne reviendrai pas dessus, cela a déjà été très bien fait! Et puis, je n'étais même pas dans la salle!

    Après les effusions, interviews et embrassades (plus un petit verre de Vouvray Pétillant), quartiers libres sur le Salon. En toute tranquillité! Un autographe signé, quand même, au Gitan JPH, ça avait l'air de lui faire tellement plaisir!

    Etape aux Loges de la Folie pour goûter aux jolies déclinaisons de Chenin plus ou moins sucrées du Chemin des Loges et de la Nef des Fous, toutes en finesse. Avantage pour moi à la Nef, dans sa version parfaitement sèche, et au Sucre d'Ange, la plus liquoreuse. Les deux extrêmes, en fait!

    Juste à côté des Loges, le Domaine Clau de Nell, dont La Pipette s'est récemment fait l'écho. Une grande et belle découverte que ces cuvées de Grolleau et Cabernets, des rouges colorés et étoffés, des rosés à la fraîcheur gouleyante, tous extrêmement bien travaillés dans un respect total du raisin. Bravo!

    Rencontre avec Marc Houtin de La Grange aux Belles, pour une autre révélation. Une vision du rouge de Loire particulièrement exigeante dans la recherche de la maturité du raisin. Intéressantes cuvées Merci 05 et 06, du Sauvignon non variétal, bien mûr, excellents Vin de Jardin, 53 et Plincé et non moins superbe Coteau de l'Aubance! Un domaine à suivre de très près!

    Passage obligé chez Richard Leroy, pour regoûter à ses superbes 2005 secs et aux Noëls liquoreux, 2004 et 2003. Salut Richard!

    19 heures, on ferme! Les vigiles et les chiens entrent en action! Mon Trophée est bien gardé, puisque j'ai trouvé le moyen de l'oublier dans la salle de presse! Pas moyen de le récupérer avant le lendemain mais mon train part trop tôt! Mon sac sera plus léger et on me l'enverra plus tard!

    6 heures, gare d'Angers Saint-Laud. Le timing de retour est aussi serré qu'à l'aller. Mais ça passe! Il n'aurait plus manqué que la neige se mette de la partie. Merci la météo!

    Jeudi 8 février, 16 heures 30, interview Est Républicain, 18 heures 15, France Bleu, 18 heures 45, France 3 Besançon. Quel planning! Le soir, dégustation privée de vieux vins du Jura, enfin du consistant en prévision sur le Blog! Petit bémol, j'ai perdu les clés de la cave.

    Vendrdi 9 février, 12 heures 10, le sujet est diffusé aux infos de midi. Le journaliste met le paquet, parle de "meilleur blogueur du monde". Ma maman est très fière de moi. Estèbe, vous pouvez commencer à astiquer les grelots de votre bonnet de bouffon! Et Miss Loulou à préparer les sandouiches.

    Allez! Promis! A partir de la semaine prochaine, on reparle de vin, le moins sérieusement possible, comme à l'accoutumée! Dès que j'aurai retrouvé les clés de la cave!


    Olif

    P.S.: le Wine Blog Trophy au Salon des Vins de Loire et en vidéo, c'est sur Vininews : ici ou !

  • C’est arrivé après-demain!

    Inspiré du titre d’un vieux film hollywoodien de René Clair  où un jeune journaliste se retrouve en possession d’une édition du journal du lendemain, ce sera aussi le titre de ce billet narrant le compte-rendu de ma journée du 6 février 2007 et que des impératifs de bouclage me contraignent à écrire le 4. Espérons que la réalité future ne vienne pas contredire cette audacieuse tentative de blogging d‘anticipation!

    Mardi 6 février 2007. 5 heures du mat, j’ai des frissons. Mais qu’est-ce que je peux bien faire sur le quai de la gare de Pontarlier par cette température frisquette et à cette heure indue, endimanché (mais sans cravate, faut pas charrier!), le cheveu coupé de frais, le poil lustré, les ongles manucurés, les orteils pédicurés (à tout hasard!)? Ben tiens!, cette question! J’attends le train! Direction Paris, dans un premier temps, gare de Lyon. Ensuite métro-portation jusqu’à Montparnasse, pour sauter dans un autre TGV. Le film de ma vie internautique tourne en boucle dans ma tête pendant tout le trajet. Voilà déjà l’heure pour moi du premier bilan et des récompenses! Si je m'attendais à ça!

    11 heures 30 du mat, j’ai toujours des frissons, malgré l’heure avancée et la douceur angevine supposée. Quel accueil va-t-on me réserver à la gare de Saint-Laud? Le service d’ordre saura-t-il contenir les hordes de groupies déchaînées qui voudront arracher un bout de ma chemise ou quelques fragments de ma moquette pectorale?  Ben oui! C’est que je vais être célèbre, tout à l’heure. Mais bon, j’arrête l’autocongratulation, on va encore me taxer d’égocentrisme mégalomaniaque, même que c’est pas vrai!

    Wineblogtrophy_1

    Midi, le grand frisson! A l’instant précis où vous pouvez lire ces lignes, on me décerne le César du meilleur Blog français sur le vin. Un Wine Blog Trophy, ça s’appelle, en fait! Les Blogs, c'est pas du cinéma!. En direct sur France 3 Angers, depuis le Salon des Vins de Loire. Toute ce qui compte dans la presse spécialisée, y compris le journal de La Pipette, est là pour couvrir l’événement. Les flashes crépitent, je brandis mon trophée devant la foule en liesse, les télégrammes de félicitations affluent dans la minute et du monde entier. L’un d’entre eux m’arrache un sourire : «Dear Olif, we don't taste in the same way, but ...  j’aime beaucoup ce que vous faites (en Français dans le texte, ndla). Votre dévoué, Bob». J’essuie une larme. Et puisqu’il faut remercier, remercions donc! D’abord les organisateurs, qui ont eu l’excellente idée de mettre un coup de projecteur sur les blogs de vin, et le Jury, qui a eu l’encore plus excellente idée de récompenser le Blog d’Olif! Félicitations à Annie Sauvat pour son trophée du meilleur Blog de vigneron du val de Loire, ainsi qu'au troisième lauréat, international celui-là, mais je ne suis pas dans la confidence. Encouragements à tous les autres «vino-blogueurs», leur saine émulation contribue à faire de la Blogosphère vinique un espace convivial et vivant, une grande ouverture sur le monde  d'où se multiplient les angles d’approche sur le vin, ce qui ne peut qu'être bénéfique pour tout le monde (lire à ce sujet la note récente d'Hervé Bizeul).

    Après, tout s’enchaîne! Je me paye un petit tour de Salon, 100% VIP: ça le fait, ça le fait, ça le fait, ça le fait. Super génial! Trop top, inouï, trop beau, groovy, trop frais, cheesy, classieux, stylé, funky, trop cool! Rencontre de quelques connaissances vigneronnes, dégustation de quelques jolis ch’nins. Mais pas de notes! Aujourd’hui, 6 février 2007, c’est relâche pour Olif! Et puis, pour clôturer la journée, un after, arrosé de Cabernet d’Anjou. 100%VIP, je vous dis!

    Mercredi 7 février 2007. 6 heures du mat, j’ai encore des frissons. Pas beaucoup dormi! Fini le strass et les paillettes. Reprendre le train-train à grande vitesse, direction Pontarlier, via Paris Montparnasse, avant de reprendre le train-train quotidien à partir de 13 heures. Vivement hier soir que je me couche!

    Olif, the Blogger

    Pontarlier, le 4 février 2007

  • Les Olif Vineous Awards 2006

    - Comment est votre blanquette?

    - Elle est bonne!

    Par cette phrase d'aparence anodine, le Président de la République bananière Genevoise, Monseigneur Estèbe 1er, nous a incité à mettre un peu d’ordre dans cette pétaudière qu'est le Blog d'Olif, afin d'en extirper la substantifique moelle de 2006.

    Alors, avec votre blanquette, qu'est-ce que je vous sers?

    Ben...


    ...Une région, la Savoie, où quelques vignerons experts produisent tout schuss de grands vins originaux et authentiques, à ne surtout pas laisser entre les mains de n'importe quel sportif d'hiver. Trosset, Berlioz, Dupasquier, Belluard (compte-rendu à venir en 2007), la liste des vignerons à porter bien haut la célèbre croix s'allonge, un challenge ma foi fort excitant!

    ...Un cépage, l'Altesse, qui n'a jamais si bien porté son nom que lorsqu'on la laisse entre les mains d'un Noël Dupasquier sur le cru Marestel dans un millésime comme 1997, ou 1995, par exemple. THE révélation de 2006! Qui eût pu imaginer que derrière l'appellation Roussette de Savoie se cachait, non pas un petit requin de montagne, mais une reine d'une telle beauté ?

    ...Un terroirLe Clos de la Tour de Curon  , en Arbois, qui dès la troisième feuille est capable de produire un vin d'une profondeur abyssale inimaginable. Le vigneron qui l'a bichonné, Stéphane Tissot, y est certainement pour quelque chose!

    ...Un vigneron, Patrick Meyer, pour sa sincérité et sa franchise, pour sa vision respectueuse du vin, du terroir, et par là-même du consommateur.

    ...Un négociant, Cyril Alonso, de L'Ancestra,  pour sa gamme exigeante, garantie pur raisin.

    ...Un animal, l'otarie, parce qu'elle applaudit quand le vin est bon, comme ce Pineau d'Aunis de Thierry Puzelat, un des francs bonheurs de cette fin d'année 2006.

    ...Un Bordeaux, parce qu'il en faut bien un, Château Guiraud 2001, un vin liquoreux comme on aimerait en boire plus souvent, surtout du côté de la Gironde.

    Et puis, pêle-mêle, un Cornas 2003 de Thierry Allemand, un Arbois 1976 Saint-Paul de Camille Loye, un Châteauneuf du Pape 2004 de Laurent Charvin et tant d'autres choses, j'en oublie forcément...

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  • Ode to Cheese, a cracking smile for 2007!

    Après Estèbe et son Vieux Berger, l'Enfant de lard et son vieux Gouda, à mon tour de savourer le bonheur simple d'un fromage avec un verre de vin pour bien terminer l'année. Pourquoi pas un vieux Cheddar, cher à Wallace et à ma Ch'tite miss à moi, servi sur son rituel cracker, de quoi faire revenir sans difficulté le chienchien Gromit à la maison!

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    Pâte pressée demi-cuite, dont la consistance est intermédaire entre celle du Comté et celle du Salers, ses arômes de noisette se sont parfaitement accomodés d'un Côtes du Jura Fleur de Chardonnay 1998 d'Alain Labet, parfaitement à point! L'âge sied bien également aux vins blancs ouillés du Jura!

    Sans vouloir piétiner les plates-bandes de Manu, le spécialiste fromager de la blogomiam, je souhaite à tout le monde une joyeuse et fromagère année 2007. Mangez du fromage avant qu'il n'y en ait plus!

    Olif

  • Y aura t'il de la neige à Noël?

    Question rituelle plus que d'actualité cette année! Souvenez-vous, il y a peu, elle était là!

    Ce qui est certain, c'est que, s'il n'y en a pas aux moulings, on en trouve un peu aux Fourgs, en cherchant bien...!






    De la neige de culture, pour vacanciers, mais les remontées mécaniques fonctionnent du côté des Rangs. Ouf, l'honneur est sauf.



    Et puis, en arpentant ce qui devrait être la piste de ski de fond, par une température relativement agréable sous le soleil,...



    ...en grimpant au sommet du crêt du Vourbey, on finit par en capturer de la sauvage, 100% nature, tout au fond de la combe du Vourbey, là où l'ombre prend ses quartiers d'hiver et où le thermomètre a du mal à positiver de toute la journée.



    On ne se croirait pas en hiver pour de vrai, cette fois?


    De là à aller réveillonner au pied du sapin Président...!

    Joyeux Noël à toutes et à tous!


    Olif

  • Au royaume de la malbouffe...!

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    Maille Burguère point effère. Une grosse malbouffée d'air frais dans la Blogomiam! Du politiquement incorrect, assumé avec une évidente bonne foi que ça force le respect! Non pas que le hamburger soit un produit à rejeter, j'en connais qui en slurperait la bave aux lèvres, mais celui issu des enseignes réputées pour leur (mal)bouffe rapide n'a que peu de chance de retenir notre attention. Pourtant, la sincérité des chroniqueurs, la volonté de recréer des recettes home made, à grands coups de Bun's, de mayo et de kaitcheuppe, c'est plutôt sympathique. Du moment qu'on n'est pas obligé de les manger et de s'enfiler une mauvaise bière avec...!

    Pour tout savoir sur le Burger, sa vie, son oeuvre, comment ça peut être bon, et surtout comment ça peut être mauvais, même s'il y en a qui aiment ça, c 'est sur myburger.fr que ça se passe!

    Olif

  • Elle est là...!

    Le point commun entre le crétin jurassien en villégiature océanique estivale et le même, en résidence montagnarde à l'approche de l'hiver, c'est l'attente. Et la patience. Et l'enthousiasme. Lorsqu'il se plante, contemplatif, sur un rocher et, soucieux, scrute l'horizon, immobile, tel un guetteur Sioux, et que, soudain, son oeil s'allume, ses cordes vocales s'ébranlent et qu'il se met à crier: "Elle est là...!", tout l'entourage s'écrie :"Qui ça?". "Ben la marée, tiens!". Haute. Et il faut le voir se ruer sur la plage, se jeter dans les vagues, se rouler dans le sable et se coiffer la tête de feuilles de salade poussées par les flots. Joie simple pour esprit simple, heureux de vivre quotidiennement un événement naturel anodin mais pourtant important!

    Chez lui, à la (petite) montagne, à l'approche de décembre, soucieux, il scrute le ciel, puis le thermomètre,  tous les soirs avant de s'endormir. Mais le matin, lorsqu'il ouvre ses volets, qu'il se frotte les yeux, ébroue ses cordes vocales et se met à crier: "Elle est là...!", tout l'entourage s'écrie: "Qui ça?". "Ben, la neige, tiens!". Il faut le voir se ruer dans le jardin, ses pantoufles encore aux pieds, se rouler dans la neige, en lancer de grandes brassées en l'air, qui blanchissent ses cheveux en retombant. Joie simple pour esprit simple, heureux de vivre annuellement un événement naturel anodin mais pourtant important.

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    Bon, tout ça pour dire qu'elle est là, la neige...! Une poudrée à 800 mètres, jusqu'à 20 cm sur les sommets, aléatoire, parce que tombée sur un sol même pas gelé. Difficilement pratiquable lattes aux pieds (quoique..., j'en connais qui ont essayé!). Je crois bien que je vais ouvrir une bouteille de blanc du Jura pour fêter l'événement ce soir!


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  • Bistronomiques...et maousse bouquin!

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    Un gros pavé dans l’univers des guides gastronomiques et bistrotiers parisiens! Ce bon et beau livre, valant son poids de papier, aiguise l’appétit de découverte. Plus qu’un guide, c’est un concept!  Bistronomiques, judicieuse contraction de bistrot et gastronomique, où la cuisine façon bistrot parisien est revisitée et dépoussiérée par 60 jeunes chefs talentueux formés à l’école de la grande cuisine, décidés à proposer, à prix abordable, une cuisine fraîcheur, raffinée et inventive, à accompagner de préférence par quelque joli flacon issu d’une viticulture animée du même esprit conquérant et débridé.

    Joliment illustré par la doublette Dupuy et Berbérian, qui ont délaissé leur exquis Monsieur Jean et vraisemblablement payé de leur personne pour croquer à chaud l’ambiance et le décor de chaque restaurant, ces Bistronomiques donnent faim. Répertoriées par arrondissement, chaque adresse mentionnée associe une courte présentation, un portrait du Chef et 3 recettes agrémentées de ses conseils. Une entrée, un plat et un dessert, selon la formule consacrée du Menu-carte généralement proposé dans ce type d’établissement.

    2 sur 60, ce sera mon score lors de cette escapade parisienne. Peut mieux faire, mais c’est déjà pas mal!

    Un bouquin signé Arthur Deevs, publié aux Editions Minerva, au bord du Léman, Genève, Confédération Helvétique. Merci la Suisse pour cette bible Bistronomique!

    35€, disponible dans toutes les bonnes librairies et tous les bons bistrots gastronomiques parisiens, dont L'Epi Dupin, rue Dupin, dans le 6ème.

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    Olif

    P.S.: voilà qui explique en partie ma (relative) discrétion bloguesque ces derniers temps. L'autre raison, c'est que j'ai banané ma connexion internet à la maison!

    P.S.2: Le Seb étant passé livrer à la maison quelques bouteilles achetées de concert, je l'ai collé devant le PC avec pour mission de faire pour le mieux. Merci Le Seb! Trop fort!

  • Vous aurez de ses nouvelles!

    Scribouillard cherche éditeur!
    Pour pouvoir donner de ses nouvelles et publier un recueil fort joliment intitulé "Vous avez de mes nouvelles?".

    gege1.jpg
    Gérard Mauer, dit Le Scribouillard, belgo-luxembourgeois domicilié dans l'Est de la France, est tombé amoureux de l'île de Noimoutier dont il ne finit jamais de faire le tour. Il a publié un roman aux Editions Amalthée, L'Estacade, et semble bien décidé à porter l'estocade dans le monde littéraire. Par le plus grand des cyber-hasards (je suppose), il a atterri dans la blogosphère oenophile et pipettienne à l'occasion d'échanges sur les REncontres VEndéennes autour du VIn. A la relecture des commentaires de ce message, il apparaît qu'il a été mis quasiment au défi d'écrire une nouvelle se passant dans le vignoble de Brem sur Mer. De fil en aiguille, il flashe sur le nom du Domaine Aloha et s'oriente vers une histoire policière qui se déroule pour partie au domaine, avec la participation exceptionnelle, dans leur propre rôle, de Samuel Mégnan (le vigneron), Philippe Rapiteau (le journaliste amateur de la Pipette) et Olivier Grosjean (l'oenophile de passage). Héros de papier, dans une nouvelle criminelle, voilà qui n'est pas banal! Il me tarde de lire la suite de mes aventures!

    Scribouille bien, Gérard, on compte sur toi!

    Olif

  • Patrick Meyer à forum ouvert!


    (Photo Zappa, Copyright DC, à tout hasard!)

    Un entretien avec Patrick Meyer, du Domaine Julien Meyer à Nothalten, ça ne se refuse pas! Alors, on s'assied 5 minutes, on s'ouvre une bouteille de Sylvaner Zellberg 2002, on s'en sert un verre et on va faire un petit tour sur le Forum des dégustateurs. Et on savoure, à petites lampées, l'interview et son verre de Sylvaner. Et on se dit que ce serait bien de retourner discuter en vrai avec lui, et Bruno Schueller, et quelques autres. L'Alsace, sans compromission!

    Merci Patrick pour ces bonnes paroles! Et merci Zappa de les avoir retranscrites!

    Olif

  • Le gendarme et les blogueurs

    Halloween approche et la famille Olif a envie de sensations fortes. Et qu'est-ce qui fait le plus peur, à l'heure actuelle, hormis les citrouilles et les vampires? Je vous le demande! Eh! bien, la plus grande peur de nos contemporains, surtout lorsqu'ils prennent le volant, c'est la peur...

    Gdstaffptt

    ...du gendarme!

    Ce n'est peut-être plus de saison, mais si l'envie me prend de courir tout nu sur la plage de Pampelonne, vais-je me faire courser par Cruchot et ses sbires?

    Chassnudist

    Bon, finalement, je ne suis pas trop inquiet! Mais si, par le plus grand des hasards, quelques blogueuses, blogueurs ou lecteurs du Blog d'Olif avaient deux ou trois adresses recommandables de bons restaurants sur le secteur Saint-Tropez, Sainte-Maxime, Fréjus, je suis preneur. Pas forcément les plus chers, mais les plus sympas et les plus authentiques. Et pis, si y'a pas d'adresses, c'est pas grave, j'arriverai bien à me débrouiller, je demanderai à Johnny!

    Olif

  • Le preux Prince de (farfe)Lu passé à la question

    Un jour mon prince viendra,
    Un jour il me dira
    Ces mots d'amour, si troublants et tendres
    Que j'aurais tant plaisir à entendre !

     

    Un air de déjà vu mais cette fois-ci, ce Prince avait pour nom Estèbe et, en feuilletant son blog, j'ai eu comme des voix. "Preux Olif, va et boute-moi ces anglois hors de France! Et puis, lorsque tu auras fini, réponds-moi à ce questionnaire!"

    "Oui, Ô Grand Inquisiteur!", acquiescai-je, avant d'obtempérer. Les Anglais déjà reflués par le Shuttle, j'empoignai le questionnaire à bras le corps. "Pas facile, pas facile", me pensai-je en moi-même, "Vais-je être à la hauteur des espérances du Grand Mufti? Ou bien va-t'il me brûler à feu vif dans son wok en place de G'nève, à deux pas du jet d'eau?"

    Il ne sera pas dit que je me sois rendu à l'Helvète Inquisition sans combattre, même s'il n'est pas facile de répondre avec un entonnoir dans la bouche et une chèvre qui vous lèche les pieds que l'on a enduits de gros sel au préalable!


    - Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4e ligne

    "Un foetus de martien gluant, vert et mou, maculant un vieux Kleenex, c'est tout le souvenir que laisse une jeune lesbienne à sa compagne, après un 69 à la fin duquel elle a éternué sans préservatif."

    Les Nuls, Le Livre, Editions Albin Michel, 1990. C'était juste après qu'il y ait Bruno qu'arrête. Les pages ne sont pas numérotées, mais j'en suis au moins à ma quatrième ligne!
     

    - Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télé?

    Le branchement de la prise antenne, qui avait lâché, empêchant ma femme et mes enfants de se rendre à Wisteria Lane suivre les péripéties de Bree, Susan, Gabrielle et Lynette. Bon, j'avoue, après, j'ai aussi regardé Desperate!

    - Sans vérifier, quelle heure est-il?

    22 heures 10.

    Vérifiez, il est:

    Comment, je ne suis pas encore couché?

    - Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur?

    J'entends Thierry Jullien égrener ses chansons aigres, douces, pimentées et salaces, quand elles ne sont pas humanitaires, même si la décence m'interdit, ou presque, d'en rapporter des bribes ici. "Le Tampax et les règles changent", âmes sensibles s'abstenir!

    - Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait?

    La dernière fois que je suis sorti, c'était pour rentrer ... à la maison. J'étais au cabinet...au fond du jardin! Un peu plus loin, en fait.

    - Que portez-vous?

    Je porte ma croix, toute la sainte journée. Vivement le soir, que je puisse répondre à des questionnaires farfelus grâce à Estèbe!

    - Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous?

    Avant de répondre à ce questionnaire, je regardais l'Encyclopédie Universalis, afin de préparer au mieux les réponses aux questions de ce fichu questionnaire.

    - Avez-vous rêvé cette nuit?

    Malheureusement, j'ai rêvé que je remplissais ce questionnaire ce soir. Funeste prémonition!

    - Quand avez-vous ri la dernière fois?

    En feuilletant le bouquin des Nuls pour trouver une quatrième ligne rigolote à la page 18.

    - Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes?

    Du papier peint, qu'il faudrait bien changer un de ces jours.

    - Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui?

    Aujourd'hui, j'ai vu le questionnaire farfelu d'Estèbe. Etrange, non?

    - Que pensez-vous de ce questionnaire?

    Quel questionnaire?

    - Quel est le dernier film que vous avez vu?

    "Otages", sur Canal +, un pur navet avec Bruce Willis. A la place, il n'y avait même pas un questionnaire auquel répondre sur le Web, ce soir-là. Même pas déçu, en fait, j'étais sûr que ça allait être nul. Le problème, c'est que ce soir, il y a peut-être un bon film à la télé!

    - Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez?

    Des croissants, pour déjeuner avant de passer à la banque.

    - Dites-nous quelque chose de vous que ne nous savons pas encore.

    Je suis devenu multimillionnaire dans la nuit. Quelqu'un veut un croissant?

    - Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde, à part la politique et la culpabilité, que changeriez-vous?

    Je prônerais l'alternance. Qu'une année sur deux, l'hémisphère Nord passe au Sud, et vice et versa. Avoir la tête en bas une année sur deux, ça doit faire drôle! Et que les pays riches soient pauvres une année sur deux. Et vice et versa! Peut-être pas une bonne idée, ça! Je ne sais pas si je reverrais mes multimillions l'année d'après!

    - Aimez-vous danser?

    Non plus, je garde le sac à Estèbe!

    - George Bush?

    Qu'il vienne à faire un malaise dans la rue, je ne suis pas certain d'avoir le courage de lui faire du bouche à Bush.

    - Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille?

    Eve.

    - Et si c’était un garçon?

    Adam.

    - Que voudriez-vous que Dieu vous dise quand vous franchirez les portes du paradis?

    Toi ici, mon fils? Retourne vite en bas, tu as encore du boulot!

    - Avez-vous déjà pensé vivre à l’étranger?

    Non, parce que comme l'a écrit Pierre Desproges, Les étrangers sont nuls! Tous! Il ne me reste plus qu'à partir vivre sur Bételgeuse. Ils font du vin, là-bas?

    - Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog?

    Dans la catégorie Blogueurs appelés à répondre au questionnaire farfelu, les nominés sont: Laurent B., PhR, Eric B. et Emilie25. S'ils ont envie de se laisser aller à un brin de fantaisie...

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    Olif

  • Les enjeux de la Santé publique: un véritable problème de santé mentale!

    C'est Guillaume, de Vins de Loire, qui le premier a fait passer le message: amateurs de vins de tous les pays, unissons-nous contre l'iniquité de la Direction Générale de la Santé!

    Morceau choisi:

    "Réduire la consommation globale d’alcool reste le seul moyen de répondre avec efficacité aux enjeux de santé publique posés par la consommation d’alcool. C’est aussi l’objectif de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. L’atteindre passe par l’augmentation du nombre d’abstinents et la réduction de la consommation des petits et moyens buveurs, les plus nombreux."

    C'est ce qui s'appelle empoigner le taureau par les cornes, mais j'aimerais bien quand même bien qu'on m'explique en quoi réduire la consommation des petits et moyens buveurs, qui n'est pas censée constituer une "consommation problématique", c'est-à-dire potentiellement nocive, pourrait être efficace sur la réduction des problèmes liés à l'alcool. C'est ce qu'on appelle se tromper de cible, même s'il est vrai que réduire la consommation globale d'alcool est le meilleur moyen de réduire la consommation globale d'alcool. Monsieur Lapalisse n'aurait guère fait mieux! Quoique... Lui n'a pas fait Polytechnique!

    Pour paraphraser ce Monsieur Arwidson, qui a pondu un tel bijou, je ne saurais mieux dire que "Réduire les enjeux de santé publique reste le seul moyen de répondre avec efficacité aux problèmes posés par la Santé publique!" Afin de ne pas y laisser sa santé mentale! Parce que si l'alcool, sous forme majoritaire de vin, est "la substance psychoactive la plus consommée en France", c'est possiblement un bienfait.  Au risque de sombrer dans le psychopassif! A titre indicatif, selon la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, dans une lettre adressée aux médecins en mars 2006:

    "Une consommation exceptionnellement élevée
    Une étude menée par l'Assurance Maladie et publiée en 2003 présente les caractéristiques des personnes concernées par ce type de prescription. Quantitativement, 24,5 % de la population a bénéficié au moins une fois d'un remboursement de médicaments psychotropes, prescrits par un médecin généraliste dans 96 % des cas. Cette proportion augmente avec l'âge : elle est beaucoup plus importante chez les femmes de plus de 70 ans (54,8 %) que chez les hommes du même âge (32,9 %). Par ailleurs, les taux les plus élevés de consommation d'anxiolytiques se retrouvent surtout sur un axe transversal situé au centre de la France. Tandis que pour les hypnotiques, les plus forts taux s'observent essentiellement au nord. Autre fait marquant : parmi les 11,2 % de la population régulièrement consommatrice de psychotropes (i.e. plus de quatre remboursements par an), plus de 40 % consomment régulièrement à la fois des anxiolytiques et des hypnotiques."


    Le lobby pharmaceutique a visiblement plus de poids que celui des vignerons, mais il a surtout la caution des médecins! Prescrire un petit verre de blanc matin midi et soir n'est pas politiquement correct, il est vrai. Surtout celui du matin! Je précise que la CPAM voudrait bien également réduire la consommation d'anxyolytiques, mais dans un pur objectif d'économie sur un poste de dépenses très élevé.

    Si Boire tue, l'ennui aussi, qui, lui, naquit un jour de l'uniformité. Back to the Past et en route vers la nouvelle Prohibition, qui peut-être redonnera un peu de piment à la vie si terne de nos technocrates. Nous autres, les bons vivants, on s'adaptera, avant que le cancer des Voies aérodigestives supérieures ou du foie ne nous rattrappe!

    Seule solution pour les petits et moyens buveurs, afin d'échapper à la politique mesquine du Directeur Général de la Santé: devenir excessif!

    Carpe diem!


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    J'ai connu l'abstinence,

    J'ai connu la patience,

    Et encore,

    Je suis gentil!

    J'ai voulu te le dire,

    J'ai voulu te l'écrire,

    Et encore,

    Je suis gentil!

    J'ai envie de la vie éternelle,

    J'ai envie d'un sourire fraternel,

    Et encore,

    Je suis gentil!

    J'aime les filles si sensuelles,

    J'aime les filles si réelles,

    Et encore,

    Je suis gentil!

    La vie ne fait que commencer

    J'ai peur de ce qui peut m'arriver

    (...)

    Notre Père qui êtes aux Cieux

    Notre Père qu'on appelle Dieu

    Es-tu sûr d'exister?

    (...)
    L'abstinence
    Envoyé par Maat sur wat.tv

    L'abstinence, par Mâat, futur grand groupe de rock hexagonal.


    Olif

  • "Chirac au zoo, libérez les animaux!"

    Pour saluer dans la bonne humeur la visite de notre bon Président dans l'Est de la France, à l'occasion  d'une inauguration à la c..., une bande de jeunes, encore sous l'électrochoc CPE (pas la Côte de Porc Enorme chère à Estèbe, l'autre!), avait décidé de parader en jonglant sur le parcours présidentiel, tout en arborant des banderoles et des tee-shirts à la gloire de Jacquot. Des slogans bonhommes et gentillets, un brin enfantins, et dont le plus touchant était, loin s'en faut, "Chirac au zoo, libérez les animaux!" Pas aussi caustique que les Guignols de l'Info, mais bien senti quand même!

    A vrai dire, ils n'ont guère eu le temps de s'en servir, car ils se sont fait serrés par la brigade anti-terroriste avant d'avoir fini d'écrire la banderole! Garde à vue, puis citation à comparaître pour outrage à magistrat dans l'exercice de ses fonctions, on ne badine pas avec l'honneur du Président!

    Affaire embarrassante pour les magistrats qui ont préféré botter en touche pour ne pas être taxés d'excès de zèle, déclarant la nullité de la procédure, comme l'avait demandé le défenseur des jeunes apprentis terroristes. Si on ne peut plus plaisanter sur Chichi, maintenant! D'autant plus dommage que l'avocat avait prévu d'arborer à l'audience un tee-shirt (en vente libre) à la gloire du futur présidentiable, estampillé dans un cadre noir: "Sarko nuit grave à ma liberté". On l'a échappé belle!

    Diverses Toujours est-il que les proportions qu'auraient pu prendre cette affaire m'inquiètent dangereusement! Vais-je oser évoquer l'Antithèse, Mâcon-Villages 1998 de L'Ancestra, sans être suspect d'accointances avec Al-Quaïda et risquer les foudres de la DGSE pour cause de jeu de mots très fin? Ce Vin Voilé pour Terroiristes mérite pourtant quelques lignes afin de saluer la finesse enjouée de son caractère oxydatif, sur un fond minéral bien présent (sans aller toutefois jusqu'à faire jeu égal avec les plus belles cuvées jurassiennes, c'est évident, mais là, je risque fort de me faire taxer d'affreux chauvin! Entre parenthèses, La Fauquette 2002 de Michel Gahier risque bien de surclasser toutes les autres Fauquettes du monde et même de tous les temps, je le dis juste comme ça à l'intention de ceux qui pourraient être intéressés!). S'il fallait se risquer à une synthèse sur cette Antithèse, je dirais que c'était très bon et que j'ai tout bu! Sur plusieurs jours, pour en profiter plus longtemps.

    Olif

    Sources: Est Républicain du 11/10/06

  • Shopping au bon goût de terroir!

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    Un samedi après-midi shopping, voilà le menu de ce week-end annoncé mitigé, météorologiquement parlant. Du shopping au bon goût d'absinthe et de terroir haut-doubien, accent franc-comtois compris!

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    Du côté des 6èmes Absinthiades de Pontarlier pour commencer, une manifestation culturelle annuelle dédiée à l'Absinthe. Pas une grande beuverie populaire, mais un vrai salon autour du produit et de son histoire, avec la fine fleur des mousquetaires artémisophiles, des collectionneurs, des auteurs invités, des chocolatiers, des biscuitiers et un Concours de la meilleure absinthe. Pas chauvins pour un sou, les jurés ont attribué la Cuiller d'or à la distillerie Guy, le régional de l'étape, pendant les 3 premières années, ce qui a conduit à sa mise hors concours par la suite (un Jury honnête et impartial, pour une fois (?) je suis sérieux et je sais de quoi je parle, j'en ai fait partie la deuxième année!). J'ai rapporté de ce salon un livre sur l'Absinthe et ses dessinateurs de presse, par Marie-Claude Delahaye, aux Editions du Musée de l'Absinthe d'Auvers-sur-Oise. Marie-Claude Delahaye est tombée dans l'alambic d'Absinthe lorsqu'elle était petite. Elle en boit très peu mais s'est passionnée de tout ce qui gravite autour de ce breuvage culte des années folles, au point d'avoir publié une bonne vingtaine de livres sur le sujet et d'avoir même ouvert un musée privé à Auvers-sur-Oise avec sa collection personnelle. Avec son autorisation orale, je reproduis ici un dessin de Ricardo Florès extrait de son livre. Après la folle campagne des primeurs bordelais 2005, je crains d'en être bientôt réduit à cette extrémité: me mettre au vert, selon l'expression consacrée à cette époque!

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    Après avoir savouré un petit verre de Blanche de Fougerolles , je suis parti à la rencontre de la Madeleine Proust, alias Laurence Sémonin, qui dédicaçait à Virgo Music, un lieu de perdition pour les amateurs de musique et de Bandes Dessinées! Et hop! Deux petits DVD sous le bras! Deux spectacles qui sentent bon la Franche-Comté rurale et la vraie vie de par ici! Il va falloir que je m'y replonge avec délectation!
    "Quand on entend ce qu'on entend, quand on voit ce qu'on voit, quand on sait ce qu'on sait, on a bien raison de penser ce qu'on pense, et... d'ne rien dire!" .

    Il n'y a que la Madeleine Proust pour sortir des vérités pareilles! Vérification sur la scène de l'Espace Pourny, jeudi prochain 5 octobre, à l'occasion de sa tournée d'adieux.

    Du coup, je suis reparti du côté de Simplement Chocolat, acheter des macarons à l'Absinthe. Comme ça! Par pure envie! Et un petit pot de crème de chocolat aux noisettes. Un truc qu'il n'est pas raisonnable de mettre dans toutes les mains. Chocolat et absinthe, deux des mamelles de l'économie pontissalienne du siècle dernier, et qui sont également au centre de l'exposition organisée par les Amis du Musée de Pontarlier à la chapelle des Annonciades. L'usine Nestlé implantée à Pontarlier n'a plus tout à fait la même aura, ayant subi plusieurs restructurations d'importance, mais elle reste un grand pan de la mémoire collective.

    Fin du shopping, ou presque, parce que sur la photo, n'y figurent pas deux ou trois paires de chaussettes (propres) destinées à mes petits patons et non pas à masquer quelque étiquette de vin aux yeux indiscrets.

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    Olif

  • Vue de ma fenêtre...

    Anne, de Papilles et Pupilles, a envie d'élargir son horizon en souhaitant découvrir celui des autres. Depuis la fenêtre de leur cuisine, de leur salle à manger, de leur salon. Alors, par jeu, vue de la fenêtre de ma bibliothèque par la fenêtre de votre navigateur:

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    Du vert, un verre, du Serre (de Condorcet). C'est quand même pas de chance que cette bouteille soit passée par là juste au moment où je prenais la vue de ma fenêtre en photo!

    Olif

  • La minute nécessaire de Monsieur Cyclo-Reppert

    Le titre est presque authentique, je le précise à l’intention des éventuels acnéiques juvéniles à la recherche de vélos d’occasion qui s’égareraient ici sans l’autorisation de leurs parents. A l’époque, le pot belge existait tout juste, EPO signifiait « Engagez-vous au Parti Ouvrier » et le sieur Desprosges arborait un fier sourire, une grosse fleur rouge à la boutonnière et un  joli nœud papillon, rouge également, au cou, j’ai bien dit au cou, lorsqu‘il apparaissait tous les soirs sur les coups de 20 heures, sur la troisième chaîne et sous les traits de l‘ineffable Monsieur Cyclopède, le trublion pince sans rire qui partageait la France d‘alors en deux: les imbéciles qui aimaient et les cons qui n‘aimaient pas, quelque chose dans le genre! Pouf pouf!

    Pierre Desproges, bouffé par un tourteau dans la fleur de l’âge (le sien, d’âge, pas celui du crabe!), restera à jamais comme le poil à gratter de ce temps-là, le piment scénique, livresque, radiophonique (c'est le printemps!) et télévisuel du début des années 80. J’y étais, moi, j’ai tout vu et tout entendu! Ou presque! Et puis, j’ai tout lu! J’ai même versé une larme le jour où le crabe l’a pincé si fort qu’il s’est définitivement tu, le bougre! Il s’est tu mais son humour tue toujours, faisant encore mouche à tous les coups!

    Sachons lui rendre hommage, en recyclant sa prose acerbe! Epoustouflons donc maints œnologues, et même un certain nombre d’amateurs avertis.

    « Epoustouflons maints oenologues »

    « Afin d’éblouir un maximum d’imbéciles et de séduire un maximum de dindes lors d’un dîner bourgeois, il est très important de savoir reconnaître un grand vin, au premier coup de langue, voire même au premier coup d’œil!
    On cite même le cas d’un éminent œnologue qui savait identifier un grand cru au bruit du vin coulant dans le verre.
    Mais dans un premier temps, restons modeste, et contentons-nous aujourd’hui d’apprendre à reconnaître un simple Châteauneuf du Pape.
    Regardez bien! »

    Je ne vous divulguerai pas la suite, car elle est un poil faiblarde, et surtout très télévisuelle. Sauf si vous insistez, évidemment. Non, non! N’insistez pas!  Bon…

    « La robe du Châteauneuf est rouge et celle du Pape est blanche!

    Etonnant, non? »*

    Photo Une célèbre ponctuation qui est aussi le cri de guerre d’Eric Reppert, le caviste étonnant,  époustoufleur de maints œnologues itou, qui propose une sélection exclusive de vins à l’écart des sentiers battus et rebattus par les buveurs d‘étiquettes, des vins élaborés avec conviction et amour par des vignerons marginaux et sincères. Comme Claude Courtois, en Sologne, éternel rebelle dont il a suivi les vendanges dernièrement. Et Cyril Alonso, le négociant pur raisin de L’Ancestra. Et Nils de la Cour, un ingénieur chimiste danois qui ne joue pas à l'apprenti sorcier lorsqu’il pense que l’on peut faire des grands vins blancs dans l’arrière-pays drômois. Il a bien raison, et c’est même pitié que ça ne se sache pas davantage! Le Serre de Condorcet, un domaine avec lequel il faudrait pouvoir compter, injustement méconnu! Heureusement qu’Eric est là pour nous faire découvrir de tels bijoux! La preuve en quelques coups de clapet puis de clavier:

    Marsanne 1996, Domaine Le Serre de Condorcet, Vin de pays de la Drôme
    Premier nez très marqué sur l’eau de vie de framboise, joliment aromatique, puis apparaissent Poetaraisse_029quelques notes de muscade et de miel, légèrement caramélisées. La bouche est d’une grande netteté, à l’équilibre serein, élégant. Du gras, de la tension, des arômes soutenus, un alcool bien présent mais juste ce qu’il faut, bien fondu dans l’ensemble. C’est bon comme un Grain d’Or de Marie-Thérèse Chappaz, la Valaisanne. Un sacré compliment, en fait!

    Roussanne 1998 ,Domaine Le Serre de Condorcet, Vin de pays de la Drôme
    La robe est franchement dorée, évoquant une grande maturité de fruit. Le nez est fin et élégant,Condorcet_002 sur les fruits jaunes (mirabelle, abricot), associé à des notes de frangipane et à une franche minéralité type silex. Pas une once de lourdeur dans ce vin tendu et riche à la fois, soutenu par une belle minéralité, frais en bouche comme au nez, d’une grande précision dans la définition. Une bouteille d’exception!

    Langouette_001 Mâcon 2005, L’Ancestra
    La robe est soutenue, grenat sombre. Le nez est franc, sur les petits fruits rouges. Très concentrée, charnue, la bouche est complètement craquante et se laisse emplir avec bonheur par une fraîcheur et une acidité gourmandes. Le type même du vin que l’on a envie de boire à grandes lampées et à partager avec les copains.

    Régnié 2002, Unique Barrique, L’Ancestra
    Le premier nez exprime un côté sauvage, fougueux, réduit, qui s’atténue à l’aération. La boucheCondorcet_003 est charnue, croquante, avec une pointe d’acidité volatile qui rend le vin très digeste. 200 bouteilles de ce vin ont été produites à partir de cette unique barrique. Il y en a désormais une de moins!

    Etonnant, non?

    Olif

    * Extrait de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, par Pierre Desproges, Editions du Seuil

  • La soupe aux Slurps

    Voilà un billet que j'ai longuement (30 secondes!) hésité à mettre en ligne, pour ne pas attiser les jalousies et faire des envieuses dans la blogosphère gourmande. Pardonnez-moi par avance, Mesdames, si je suis l'Elu!

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    Connaissez-vous les Slurps? Vagues cousins des Schtroumpfs, cette famille de lutins habite un lointain pays, au bord d'un lac entouré de montagnes. Il y a le Grand Slurp, chef de la tribu, qui cumule également les fonctions de Slurp cuisinier, Slurp gourmand, Slurp farceur et Slurp grognon. Et puis...et puis...et puis y'a la Slurpette! Et aussi le Bébé Slurp, une adorable petite fille qui aime bien se promener sur la Côte rotie! Si les Slurps se distinguent des Schtroumpfs par l'absence de peau bleue, ils parlent aussi un drôle de langage. Ils parlent Slurp! Pour parler Slurp, c'est simple. Il suffit de remplacer les noms par slurp et les verbes par slurper. Par exemple, je slurpe ma slurp signifie je mange ma soupe et non pas je mets ma casquette qui se dira plutôt je mets ma casquette! Parce que la deuxième particularité du langage Slurp, c'est qu'il se parle en mangeant. Ce n'est pas impoli, c'est même recommandé. Lorsqu'il a fini de slurper sa slurp, en faisant des grands slurps, le Grand Slurp s'essuie la bouche d'un revers de manche et déclare de façon solennelle: Top Slurp! Top Slurp! Top Slurp! Oui, trois fois. Parfois. Quand la slurp est vraiment Top Slurp!

    Lorsque les frimas de l'automne se font sentir et que la brume commence à envahir la région du grand lac, la famille Slurp ne rechigne pas à prendre la route de la montagne à la recherche d'un rayon de soleil. Celui qui fait dorer les vins et leur donne, après quelques années, un irrésistible goût d'épices douces, de noix et de curry. Il n'est donc pas surprenant, qu'au décours d'un de leurs bivouacs, la famille Slurp ait croisé la famille Olif, qui hante perpétuellement ces montagnes. Une rencontre Top Slurp, avec, aux fourneaux, Marc Faivre, du restaurant Le Bon Accueil, à Malbuisson, un endroit où on ne vous souhaite pas Bonne continuation!, et pour le glouglou, Camille Loye, vigneron jurassien à la retraite, dont les vins sont encore loin d'y être, à la retraite. Pour une soirée Top Slurp Top Slurp Top Slurp. Oui, trois fois. Sans hésitation!

    Olif