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Quartiers libres... - Page 5

  • Le Grand vide...

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    Ce 2008, année pourtant difficile à Saint-Marcel, n'a pas connu les affres de 2011, année de vaches plutôt maigres à la cuverie du Mas de Libian. Un micro Bout d'zan à venir, assemblé avec les restes de Khayyam, et qui laisse un grand vide au goût beaucoup plus amer que d'habitude, dans la bouche d'Hélène Thibon, suite à un (gros) problème de malfaçon sur des cuves fraîchement achetées. Plus de la moitié de la récolte perdue, un énorme grain de laideur sur la joue de la bêtise, comme ne l'a pas dit Omar Khayyam, le poète perse du XIème siècle, c'était même plutôt tout le contraire. Et une étiquette qui laissera apparaître un grand vide, pour rappeler celui que vit actuellement la famille Thibon.

     

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    Silicium et aluminium ne riment donc pas avec qualité premium, au Mas de Libian, qui doit faire face à une situation œnologique et économique difficile. Le Taulier de la blogosphère, dans un de ses afterworks dont il a le secret, s'était déjà ému de cette situation, qui suit désormais son fil judiciaire. C'est bien volontiers que j'assure un éphémère relais, pour soutenir la plus adorable vigneronne en marcel de Saint-Marcel d'Ardèche. Et je n'aurai qu'une seule chose à dire: "Buvez du bon, buvez du Thibon, buvez du Mas de Libian!"

     

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    Cliché JL Delmarty, pour le Mas de Libian

     

    Olif

     

    P.S.: les vacances d'été tirent vraiment à leur fin, désormais. Le blog d'Olif va essayer de retrouver un rythme de publication un peu plus soutenu dès la rentrée. Et peut-être même avant, qui sait?

  • Pupillin sur la Paille et autres futilités: chronique d'un été finissant...

    L'été déroule gentiment. Bientôt le jour réputé le plus chaud de l'année, le 15 août. Sauf dans le Haut Doubs, où l'on a généralement un peu plus froid que les autres jours, parce que, traditionnellement, on coupe le chauffage dans les maisons. Le blog d'Olif est en stand-by depuis quelque temps, pour cause de congés annuels, suivis de reprise du travail et de plein d'autres choses, en prévision de la rentrée. Néanmoins, quelques broutilles à se mettre sous la dent, en attendant des jours blogueurs meilleurs...

     

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    Si tu ne vas pas dans le vignoble, il se peut que le vignoble vienne à toi. Après un week-end Festicaves, Troll's Prod, organisateur du festival de la Paille, a convié les vignerons pupillanais à une opération Caves ouvertes à Métabief. Un beau festival et une belle affiche, qui a vu défiler sur la grande scène, en deux jours, Brigitte, Izia, Irma, Chinese Man et Lofofora (entre autres). Idéalement placé, le stand des vignerons pupillanais a vu défiler bon nombre de VIP, qu'ils soient vignerons (même arboisiens), blogueurs, hommes politiques locaux... The place to be, le vendredi soir, pour poser en compagnie du plus célèbre d'entre eux, amoureux dans le pré et dans les vignes, venu accompagné, avec un ou deux extras de sexe féminin, mais hors émission. Rien n'est encore joué du côté de M6 et Mme Olif a insisté pour tenter sa chance hors champ. Côté vins, le Ploussard Point barre 2011 du Bornard s'imposait, mais le Chardonnay 2010 de Renaud Bruyère avait de l'allure, tout comme le Ploussard 2010 de Jean-Mi Petit, entre autres. Ambiance peu propice à la dégustation, c'est sûr, mais boire autre chose que de la bière souvent médiocre dans ce genre d'évènement, voilà une belle et grande première. Un agréable moment, en musique, tant pour les festivaliers que pour les vignerons, barmen d'un ou deux soirs.

     

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    Partir dans un bel endroit, c'est le rêve de chacun à chaque été. Pas besoin de toujours aller bien loin. Surtout si on est livré. Sébastien Wiedmann, producteur d'abricots bio, de pêches et, accessoirement, de Saint-Joseph, avait fait le déplacement jusqu'en Arbois pour proposer sa marchandise aux chalands, à l'initiative de Thierry Moyne, du restaurant La Balance. Les abricots étaient sur commande, les pêches en sus et le Saint-Joseph 2010 Les Montas en bonus, pour ceux qui avaient eu le bonheur de rester après la distribution. Production minuscule, vendue quasi-exclusivement en direct et réservée à quelques privilégiés. Mais qu'est-ce que c'est bon! Un bien Bel endroit, surtout bien caché.

     

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    Dans le genre syrah qui dépote, cette petite 2011 a tout d'une grande. Même si la bouteille est finalement trop petite, hélas, c'est là qu'est l'os! Les Lys, IGP Pays des Cévennes, Duché d'Uzès, vinifié par Ray Monahan et Olivier Privat.

     

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    Le 31 août sort Le guide de l'Alter-vin, de Laurent Baraou et Monsieur Septime. Enfin! Une autre façon d'envisager les vignerons, leur façon de travailler et, pour le consommateur, d'acheter le vin différemment. Un livre formellement contre-indiqué pendant les foires aux bestiaux de la rentrée en GD, dont on espère bien qu'il va faire des petits. Et le plus vite possible, même! Chiche?

     

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    Cliché ©Charles Dagand, domaine de L'Octavin

     

    Pendant ce temps, le millésime "deux mille diouze" continue de faire des ravages, un peu partout dans le vignoble. Mousson printanière, chaleur, pluie à nouveau, le septentrion se bat contre le mildiou tandis que le Sud lutte contre l'oïdium. D'après Francis Boulard, consciencieux, méritant et excellent vigneron de Champagne, tant que la véraison ne sera pas effective, le raisin reste exposé. Et elle tarde, dans le massif de Saint-Thierry. À tel point que certains producteurs peu zélés de raisins champenois n'excluent pas de ramasser des raisins verts pour les fourguer dans les cuvées brutes des grandes maisons, elles-mêmes peu scrupuleuses sur la qualité. Ça ne les changera pas beaucoup de d'habitude, en fait. Un bon dosage brut à 12 g et il n'y paraitra plus... Courage Francis, on croise les doigts pour toi, et on compte bien que les Rachais 2012 seront à la hauteur du travail fourni à la vigne.

     

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    Le feuilleton de l'été, c'est le projet d'antenne qui a (é)branlé le microcosme vineux sur le web. Où en est-il, désormais? On savait déjà que Michel Chapoutier avait l'intention de démolir ses verrues murales et publicitaires qui défigurent la colline, on a appris qu'il en avait également profité pour résilier un bail qui courait depuis 20 ans avec SFR et qu'il allait faire démonter une immonde antenne abritée sur ses terres et dans ses murs depuis cette date. Il y en a vraiment qui ne manquent pas d'air... Mitage? Finalement, tout est bien qui finit bien, un accord devrait être trouvé entre les parties. Les antennes (la nouvelle et l'ancienne) devraient aller défigurer un autre site, un peu plus loin, là où il n'y a pas de vignes. Ouf, sauvés!?

     

     

     

     

     

    Olif

  • L'Hermitage de rien, chronique d'un été débutant...

    Entre déconnexion passagère du web, bronzette sous la pluie bretonne, Paléo sous le soleil, bientôt le Festival de la Paille jurassienne et reprise (déjà!) du travail, l'été 2012 déroule gentiment, l'air de rien. Enfin, gentiment! Quand j'dis ça, j'dis rien...

     

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    - Un projet d'antenne au sommet de l'Hermitage agite le landerneau vinique. Ne touchez pas à la colline vinique sacrée, ou je fais un malheur! Déjà largement défigurée par des murs publicitaires à la gloire de Chapoutier ou de Jaboulet, la célèbre colline rhodanienne n'en serait pourtant pas à une verrue près, puisqu'une autre antenne s'y trouve déjà. Le véritable problème, c'est cette pollulation* d'antennes, depuis que le monopole public de TDF a volé en éclat. Plutôt que d'utiliser l'existant, il revient moins cher d'en construire une autre à côté et de laisser rouiller les autres, que plus personne n'entretient. Suite à la mobilisation générale, orchestrée par les notables vignerons et l'élite de la blogosphère vinique, l'antenne serait susceptible d'être déplacée... si un autre endroit propose la même couverture d'ondes. Prions pour qu'elle n'aille pas défigurer un autre lieu du secteur, sans chapelle, mais encore vierge, et où on ne plante même pas de vigne. Le véritable point positif, dans cette affaire, c'est que Chapoutier s'est engagé à démonter ses horribles murs publicitaires, pour participer à la revalorisation du site en vue d'un classement éventuel au patrimoine mondial. Le vignoble de l'Hermitage est sauvé! Ouf! Ça s'arrose! J'en ouvrirai bientôt une bouteille, juste pour voir comme c'est bon. Un sans soufre, peut-être? Que cela ne vous empêche pas de signer la pétition en faveur de l'Hermitage, si le cœur vous en dit... On relèvera juste qu'il y avait un peu moins de beau linge pour s'insurger contre le massacre des terroirs bourguignons à la bioconcasseuse l'automne dernier. Il est vrai que cela se passait en sous-sol, cette fois-là. Rien de bien visible, à même de troubler le bourgeois, donc.

     

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    - L'air de rien, nous sommes rentrés dans l'ère du tout ou rien. Les coiffeurs penchent pour l'hair de rien, les clochards pour l'hère de rien, les analphabètes pour ... rien, les calembourdistes pour l'R de rien, les joueurs sur les mots au troisième degré à L'de Rien. Nihiliste jusqu'au bout des ongles, si je devais baptiser une cuvée minimaliste, je me limiterais à un seul et unique R sur l'étiquette. Qui me dit que je ne serai pas accusé de plagiat éhonté pour avoir utilisé l'R de rien, pourtant dûment protégé à l'INPI? Bon, finalement, tout va bien, il est temps d'aller boire un coup.

     

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    - L'année 2012 est difficile pour les tenants et partisans d'une agriculture biologique, au nord et à l'ouest du Pécos. On ne va pas plaindre nos amis viticulteurs d'avoir du boulot par dessus la tête à la vigne, nom d'un mildiou, personne n'a jamais dit que s'engager dans cette voie du bio et du bon était facile. On regrettera amèrement cependant que l'on en soit au stade de se battre pour tenter de sauver quelques raisins à mettre dans les bouteilles. Mon diou, faites que tous ces efforts ne s'avèrent finalement pas vains et se transforment en un minimum de vin. On pense plus particulièrement à tous les Champagnards qui ont trop fait fumer leurs enjambeurs, aux micro-vignerons angevins victime de la rouille ou encore aux petits gars du Sud-Ouest qui baptisent leurs cuvées de noms rigolos pour oublier à quel point elles les ont fait souffrir à la tâche pour les élaborer. Tout ce qu'on leur souhaite, c'est de tenir bon et de ne "rien lâcher", d'ailleurs c'est ce qu'ils sont tous en train de faire.

     

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    - Juillet, c'est la saison des festivals de plein air, l'occasion de se nourrir les oreilles de bonne musique et d'écluser quelques bières, sans se préoccuper d'une autre qualité que celle de la désaltérabilité sous le soleil. Question alcool, Hubert-Félix Thiéfaine est revenu de pas mal de choses, mais sa prestation scénique au Paléofestival de Nyon a valu le détour et fait tirer bien des langues. L'occasion de parler d'autre chose que de vin, finalement...

     

     

    Olif

     

    P.S.: cette cuvée L'antenne 1999 du domaine de Cazal Viel, à Saint-Chinian, en est restée à l'ère hertzienne. Une transmission brouillée par de mauvaises ondes d'évolution tertiaire, ce qui n'est nullement surprenant pour une cuvée destinée à une consommation plus rapide. Oubli de fond de cave, mais ressortie fort à propos, je trouve...

     

     

    * contraction de pollution et pullulation, ce néologisme veut tout dire, en fait ...

  • Le bonheur est-il dans les vignes..?

    Oui, ...enfin, pas toujours!

     

     

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    Vaïhana 2004, les Vents d'Anges de Floréal, Le Bouscas: blanc à base d'ugni, qui tient toujours parfaitement la route. Plutôt riche, au caractère oxydatif, possiblement amplifié par le vieillissement, il est parfait sur des asperges blanches des Landes, du fait de sa puissance, de sa grande acidité et de sa droiture. Il serait dommageable qu'un tel vin ne puisse plus exister.



    Pourtant, il figure désormais sur la liste des possibles espèces en voie de disparition. Dans le Gers, le bonheur n'est pas toujours dans le pré ni dans les vignes. Confronté à des difficultés de trésorerie, alors qu'il est en pleine tentative de redressement productif, lâchement lâché par des banquiers frileux, en raison d'un endettement jugé trop important, mais nécessaire au bon fonctionnement d'un domaine biodynamique, aggravé par des ventes en dessous des espérances, because la perte de certains marchés prévus initialement, Floréal Romero a les lèvres limite gercées. Son Bouscas risque d'arriver au bout et il est à deux doigts de devoir se casser. Pas question avant d'avoir tout essayer, en tout cas. D'où l'idée du lancement d'une souscription pour l'achat de vins qui ne seront disponibles qu'à l'automne. Le bout du tunnel n'est pas loin, si l'on en croit le prévisionnel de Floréal (revente de terres non exploitées), mais encore faut-il arriver jusque là. Pour ça, il a besoin d'un petit coup de pouce. De sang froid (du nom d'une de ses cuvées), ses cavistes distributeurs au sang chaud (du nom d'une autre cuvée) ont déjà tous répondus présents pour relayer son action. Un pour tous, tous pour un, il ne sera pas dit qu'un Gascon sera abandonné dans l'adversité. Pour soutenir Claudine et Floréal Romero dans leurs difficultés que l'on espère passagères, deux options: une commande directe en souscription...

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    ... ou le passage chez un caviste distributeur ou sur Internet. Et pourquoi pas à Rennes, au resto-cave Un midi dans les vignes, ou à la Cave d'Ivry, par exemple, le week-end des 2 et 3 juin, où il devrait y avoir le moyen de se régaler de vins de Gascogne mais aussi d'ailleurs..?

     

     

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    Olif

     

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

     

  • Refroidissement climatique bourguignon...

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    ©Florence Kennel

     

    Les bioconcasseurs le retour! Il semblerait que le sujet soit soigneusement esquivé par les instances concernées. Surtout pas de vagues au moment où les Climats de Bourgogne entrent dans la dernière ligne droite de la validation de leur classement au patrimoine mondial de l'UNESCO. Aucune chance d'envisager le report de la décision, pour cause de terroir impraticable du côté de Bel-Air à Gevrey-Chambertin, tout comme le match Dijon-Auxerre, dont Aubert de Vilaine devait siffler le coup d'envoi le 2 mai, et qui a du être joué le lendemain. Tout le monde s'en fout, apparemment, seul le classement compte. Tout le monde s'en fout? Non, un journaliste intègre et irréductible, tout le contraire d'un justicier, Hervé Lalau, aimerait bien que le Président du Syndicat des vignerons de Gevrey-Chambertin veuille bien répondre à ses interrogations à ce sujet dans une lettre ouverte publiée dans le magazine belge In Vino Veritas. In vino veritas, c'est d'ailleurs son credo, à Hervé, puisqu'il y exerce les fonctions de rédacteur en chef adjoint.

     

    Point de volonté ici de se comporter en justicier pour saccager un beau projet, bien au contraire. Plutôt la volonté de le soutenir énergiquement en pointant de graves dérives, pour ne plus laisser faire n'importe quoi avec ces terroirs prodigieux. Protéger et sauver les climats de Bourgogne, c'est d'abord les préserver de ces pratiques honteuses et injustifiables, qui massacrent à tout jamais le sous-sol et la façon dont il est naturellement drainé.

     

    Le réchauffement climatique, en Bourgogne, ce n'est pas pour tout de suite, visiblement...

     

    Olif

  • Drink free ...

     

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    Clic sur l'affiche pour tous les détails.

     

    Au départ, Dieu créa le vin. Et le vin était nu. Libre, aussi. Dieu but le vin et il vit que c’était bon. Une fois complètement saoûl, Dieu créa l’homme. Et l’homme était nu. Et libre, aussi. Profitant que Dieu était parti cuver, l’homme s’habilla et but le vin. Il vit que c’était bon. Et il décida d’habiller aussi le vin. Pour en faire un produit à son image. Gros mégalo, va! Complètement prisonnier de la technologie, l'homme finit par ne plus avoir soif et s'ennuyer. Alors, il décida de réinventer le vin nature. Pour le rendre à nouveau … libre. Et le faire goûter à plein de gens heureux dans de beaux salons, en plein air, ou dans des chais.

     

    La biennale des vins libres se déroulera comme toujours en Alsace, l'organisation reposant toujours sur le triumvirat Binner-Meyer-Schueller-Frick*. Exit Marbach, place à Rouffach. La fine fleur des vignerons en liberté s'ébrouera dans l'ancien hôtel de ville, élection oblige. Faudra une procuration pour aller voter (chez vous), mais pour goûter et pour boire les bons vins libres d'ici, pas besoin de carte électorale. Juste un carnet de bal, pour savoir où on met les pieds avant d'aller danser...

     

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     Et si jamais ce n'est pas suffisant, le lundi, direction Courgis, Chais l'un, Chais l'autre, Chai de Moor, Chai Pico, les deux hôtes de la nouvelle édition de ce salon alternatif où il sera difficile de rencontrer de mauvais vignerons et de boire de mauvais vins. Pr!ère de montrer patte blanche (de loup) et bonne tête (pas de mort) à l'entrée.

     

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    Si tu bois free, finalement, c'est que t'as tout compris.

     

    Olif

     

    * Je sais, ils sont 4, c'est pour voir s'il y en a qui suivent.

     

     

     

    P.S.: si toi aussi, tu as vraiment travaillé dur toute la semaine, n'oublie pas de ne pas mettre ton réveil le mardi 1er mai, pour suivre le défilé des partisans de la vraie grasse matinée.

     

    P.S.2: si toi aussi, tu t'es laissé poussé la moustache et que tu aimes passer l'aspirateur en petit débardeur rose, drink free, break free... Cette vidéo est pour toi. Cadeau!

     

     

  • Prépa Terres et vins de Champagne: le dégorgement

     

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    Terres et vins de Champagne, le salon champenois où l'on peut buller tranquille (oxymore?), approche à grands pas. Buller tranquille ne veut pas dire ne rien faire. C'est le seul salon qui nécessite un minimum de préparation technique. L'année dernière, nous avons appris la différence entre un vin clair et un vin champagnisé, cette année, nous allons faire connaissance avec une autre spécificité des vins effervescents: le dégorgement. Qu'est-ce que c'est donc que ça, le dégorgement? Une bouteille de Champagne n'a pourtant rien à voir avec un poireau..!

     

    Le dégorgement est une opération délicate qui consiste à faire rendre gorge à la bouteille d'un petit dépôt qui s'accumule dans le goulot, lorsque la bouteille est placée la tête en bas, évidemment. 

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    Pour cela, il vous faut une bouteille de Champagne non dégorgée, la tête en bas, du style Les Barres, d'Alexandre Chartogne. 100% Pinot meunier en provenance de vignes non greffées sur le massif de Saint-Thierry. Et un outil spécial. Non, pas un sabre, ce sera pour plus tard. Pas un dégorgeoir à poissons non plus. Non, un truc, genre décapsuleur géant. Mais pas comme celui-là. Plutôt comme ça.

    Habituellement, le dégorgement ne se réalise pas en appartement. Alors, je sors.

     

     

     

    J'ai d'ailleurs à ce propos une anecdote tout à fait croustillante. Anecdote peu connue, que je n'ai moi-même apprise qu'hier (pour paraphraser le Grand Marcel Gotlib et sa Rubrique à Brac de célèbre mémoire). La première version de la Marseillaise de Rouget de Lisle, notre hymne national, s'appelait en fait la Champenoise et racontait l'invasion de la Champagne par un ennemi cruel et sanguinaire. Il y avait un passage terrible, que je vous livre de mémoire et qui disait à peu près ça:

     

    "...Entendez-vous, dans nos campagnes,

    Mugir ces féroces soldats?

    Ils viennent jusque dans nos caves

    Dégorger nos bouteilles de Champagne!

    Aux armes, Citoyens..."

     

    N'importe quoi, comme dirait Mme Olif!

     

    Olif

     

    P.S.: On comprend mieux pourquoi Rouget de Lisle est allé chercher l'inspiration du côté de Marseille par la suite....

     

    P.S.2: Olif a pris ses précautions et est habillé par Rémy Bousquet, ça dégorge chez nous, pendant que ça débouchonne chez Rémy et que ça bouchonne à Paris.

     

    P.S.3: après la course de rouler de fûts l'an passé, j'attends avec impatience le concours de dégorgement nocturne cette année, dans les rues d'Aÿ. Je suis entraîné!

     

    P.S.4: Terres et vins de Champagne, c'est le lundi 16 avril au Castel Jeanson d'Aÿ, sur inscription préalable.

     

    P.S.5: en complément de Terres et vins de Champagnes, auront lieu, le dimanche 15 avril à Épernay, la première du salon Terroir et talents de Champagne, ainsi que le mardi 17 avril à Reims, la deuxième édition des Artisans du Champagne. Ça va en faire, des bulles à dégorger, tout ça...

     

    P.S.6: Les Barres, vignes non greffées sur Murfy, 100% pinot meunier, par Alexandre Chartogne, c'est..., comment dire? C'est un Champagne vineux et épatant, comme on aimerait en boire plus souvent.

     

    P.S.7: Alexandre, je te rapporte ton décapsuleur bientôt...

     

    P.S.8: il s'agit de la première Vidéolif avec montage, suite à un problème technique lors du filmage. Cela a nécessité une deuxième prise, pas très raccord, alors je sollicite votre indulgence...

  • À lire, à manger, à boire, à poil...

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    Les quatorze besoins fondamentaux, conceptualisés par Virginie Henderson, ont été appris par cœur par bon nombre d'étudiant(e)s en soins infirmiers pendant des années. Laissons de côté les pratiques d'élimination des déchets, aussi indispensables que peu ragoûtantes, rajoutons un quinzième besoin non mentionné de façon explicite dans ce paradigme, de Nantes à Montaigu, et finissons par nous concentrer sur les quatre principaux, sans lesquels la vie vaut tout juste la peine d'être vécue.

     

    À lire: c'est, sans nul doute, la principale différence entre l'homme et le cœlacanthe: la capacité de distinguer 26 lettres de l'alphabet alignées dans un ordre aléatoire sur une page, une fois la lumière allumée. Et, également, celle de tourner les pages d'un bouquin. Ce n'est quand même pas avec ses moignons de nageoires à la place des doigts que cet analphabète préhistorique va y arriver.

     

    À manger, à boire: cela semble une évidence, sans un petit salé aux lentilles accompagné d'un verre de gamay du Beaujolais, l'homme est ravalé au rang de la bête, voire du cœlacanthe, quand la profondeur du creux de son estomac confine au vide abyssal des grands fonds sous-marins. Guillaume Long en connait un rayon sur la manière de se remplir la panse, avec du liquide ou du solide. A boire et à manger, c'est tout un blog de Le Monde, où les p'tits mickeys valent mieux qu'un long discours. Son livre en est le prolongement, ou comment réaliser une recette en trois coups de crayon ou de cuiller à pot! Hilarant, ludique, percutant, efficace, indispensable, avec en prime les bons conseils de Pépé Roni, qui permettront à n'importe qui de ne pas passer pour un inculte en société culinaire.

     

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    "À boire et à manger" par Guillaume Long, Éditions Gallimard, 144 pages, 20 €

     

    À poil: vêtir ou dévêtir son vin, telle est la question que se posent bon nombre de vignerons. Pour ne pas être gêné aux entournures, le vin sera pourtant beaucoup plus à son avantage complètement nu (naked, en anglais). C'est le terme retenu par Alice Feiring pour parler du vin "naturel", "nature", "libre", "vivant". Difficile de trouver le juste qualificatif, qui traduise bien ce qu'il est réellement, tout en ne prêtant pas le flanc aux critiques acerbes de ses détracteurs, qui ne voient en lui que la transformation vinaigrière naturelle d'un produit censé être anobli par l'homme. Le parcours d'Alice dans le pays merveilleux du vin sans artifices est réjouissant, tant il retranscrit bien dans son ensemble la problématique du vin "nature", de manière intelligente, objective et non manichéenne. Magnifiquement raconté, riche en belles rencontres (Jacques Néauport, Pierre Overnoy, Marcel Lapierre, Andrea Calek,...) et joyeux moments, The Naked Wine mérite de figurer dans toutes les bibliothèques et toutes les bonnes caves. Même si nul n'est contraint d'accrocher son slip au porte-manteau en rentrant.

     

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    ''Le Vin nu'' par Alice Feiring, Jean-Paul Rocher Editeur, 220 p, 19€.

     

    Olif

     

    P.S.: Alice Feiring ne s'est pas mise à poil sur Vindicateur, mais elle a répondu sans ambages aux questions d'Antonin Iommi-Amunategui. C'est à lire ici.

     

    P.S.2: histoire de ne pas se rhabiller trop vite, ce week-end a lieu le célèbre salon de vins naturels La Remise. C'est à Viviers, en Ardèche, que ça se passe, et ça fait un peu mal de manquer ça.

     

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    P.S.3: les Belges susceptibles de se rendre à Olne ce week-end pourraient bien être excusés de ne pas effectuer le déplacement jusqu'en Ardèche.

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  • Le goût du risque

    Longtemps considéré comme la "plus saine et hygiénique des boissons", grâce à ce bon Pasteur (qui ne savait pas encore tout le mal que la pasteurisation allait faire aux fromages au lait cru), le vin n'est-il désormais plus cet aliment bénéfique à la santé, recommandé par une partie du corps médical pour sa richesse en polyphénols et autre resvératrol? Il faut croire que non, puisque sa consommation est ramenée à un bête "facteur de risque" de mourir de quelque chose ...


    Vivre, avec ou sans fureur, présente indubitablement des risques. C'est un fait avéré. Imparable. Statistique, aussi. Une des dernières études, médiatiquement reprise à tout va par une presse friande d'infos pseudo-sensationnelles, concerne évidemment l'alcool, qui serait à l'origine de 10% des cancers chez l'homme. 10%, vous vous rendez compte? Mourir du cancer n'est plus tendance, il faut s'en préserver. Ne buvons plus d'alcool et encore moins de vin. Mais de quoi aimerait-il bien mourir, alors, l'homme d'aujourd'hui? De famine, quelque part dans la corne de l'Afrique? D'une irradiation aigüe à Fukushima? De sévices corporels dans les geôles de Bachar El Assad? Ou plus simplement, crever à la tâche ingrate d'un boulot abrutissant et mal payé, en ingurgitant des tonnes d'anxiolytiques et d'antidépresseurs? N'oublions pas non plus que 100% des cancers de l'anus touchent des trous du cul. En avoir un constitue déjà un risque en soi. C'est statistiquement imparable.

     

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    La suite, c'est sur Fureur des vivres...

  • Le goût du risque

    Longtemps considéré comme la "plus saine et hygiénique des boissons", grâce à ce bon Pasteur (qui ne savait pas encore tout le mal que la pasteurisation allait faire aux fromages au lait cru), le vin n'est-il désormais plus cet aliment bénéfique à la santé, recommandé par une partie du corps médical pour sa richesse en polyphénols et autre resvératrol? Il faut croire que non, puisque sa consommation est ramenée à un simple et bête "facteur de risque" de mourir de quelque chose...


    Vivre, avec ou sans fureur, présente indubitablement des risques. C'est un fait avéré. Imparable. Statistique, aussi. Une des dernières études, médiatiquement reprise à tout va par une presse friande d'infos pseudo-sensationnelles, concerne évidemment l'alcool, qui serait à l'origine de 10% des cancers chez l'homme. 10%, vous vous rendez compte? Mourir du cancer n'est plus tendance, il faut s'en préserver. Ne buvons plus d'alcool et encore moins de vin. Mais de quoi aimerait-il bien mourir, alors, l'homme d'aujourd'hui? De famine, quelque part dans la corne de l'Afrique? D'une irradiation aigüe à Fukushima? De sévices corporels dans les geôles de Bachar El Assad? Ou plus simplement, crever à la tâche ingrate d'un boulot abrutissant et mal payé, en ingurgitant des tonnes d'anxiolytiques et d'antidépresseurs? N'oublions pas non plus que 100% des cancers de l'anus touchent des trous du cul. En posséder un constitue déjà un risque en soi. C'est statistiquement imparable.

     

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    L'alcool tue lentement, certes, mais le soldat n'a pas peur de mourir. Nombre de vins ont pourtant des vertus thérapeutiques reconnues parfois depuis l'Antiquité. Si l'on sait de longue date que les vins de Savigny sont "nourrissants, théologiques et morbifuges", c'est à dire parlant autant au corps qu'à l'esprit, on ne savait pas à l'époque, expliquer cette constatation de manière scientifique. On ne savait pas non plus que certains constituants des tanins, ces fameux phénols, étaient pourvoyeurs d'effets bénéfiques, maintenant scientifiquement démontrés, sur le système cardio-vasculaire. Qu'ils diminuaient également le risque de maladie d'Alzheimer. Mais pas celui d'amnésie de Korsakoff, par contre, ce serait plutôt le contraire. Il n'empêche! On s'était déjà rendu compte que le divin breuvage redonnait des couleurs à ceux qui en manquaient, accentuant néanmoins celles de ceux qui en étaient déjà bien pourvus. Que ses effets néfastes sur le foie et le système nerveux ne se révèlaient qu'en cas d'alcoolisation chronique et/ou pathologique. Peut-on alors encore, sans passer pour un dangereux subversif, recommander du Pessac-Léognan blanc, riche en rutoside, pour soulager la crise hémorroïdaire? Est-il autorisé de prescrire une coupe de Champagne, par ailleurs excellent diurétique, pour faciliter la digestion (burp!)? Difficile à l'heure actuelle d'encore abreuver les accouchées valaisannes (d'un peu) d'humagne blanche, pour reconstituer leurs réserves en fer! Et peut-on raisonnablement aller jusqu'à préconiser du Saint-Émilion en lavement aux patients incapables de l'avaler, comme il a été rapporté au 2ème Congrès des Médecins amis des Vins de France, qui s'est tenu à Béziers en 1934? Ce mode d'administration a depuis été définitivement banni par la faculté, mais il serait peut-être urgent de réorganiser à nouveau des congrès de ce type pour défendre les vertus thérapeutiques de nos meilleurs crus. Le vin n'est certes pas qu'un médicament, au sens où l'entend le puissant lobby pharmaceutique, mais une consommation modérée et régulière est source inépuisable de plaisir et de bonne humeur.

    La consommation excessive de vin constitue donc réellement un facteur de risque. Au nom d'un discutable principe de précaution maximum, on voudrait la réduire à néant. Mais si le risque doit avoir le goût épicé du gamay du Beaujolais ou, celui, enivrant, d'un Château Chalon de quelques décennies, alors, il serait définitivement regrettable de ne pas le prendre. Ne cédons pas aux sirènes hygiénistes qui hurlent dans nos oreilles. Un doigt de whisky, une lichette de bière, un soupçon de Porto, une larme de cognac, un verre de bon vin, c'est facilement 10 minutes d'espérance de vie en moins. Et alors? Pour 1 heure de bonheur en plus! C'était combien, déjà, mon espérance de vie, avant que je ne me décide à boire un bon coup?


    Mais, rappelez-moi... Pourquoi vit-on, en fait? Pour mourir en bonne santé ?  Ça donne à réfléchir. Et quel est le sens de tout ça, au final?





     

     

    Olif

     

    P.S.: les prescriptions viniques de cet article sont issues de "Les vertus thérapeutiques du Bordeaux", des Docteurs Tran Ky, F. Drouart, J-M Guilbert, paru aux Éditions Artulen.

     

    P.S.2: On signalera au passage la réédition d'un incroyable ouvrage des années 70, écrit par le Docteur Maury, dont l'histoire ne dit pas s'il était originaire de la vallée de l'Agly.

     

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    P.S.3: on lira également avec bonheur, sur une thématique assez proche, l'éditorial de la Revue du Vin de France de mars 2012, signé Denis Saverot et relayé avec un plaisir non dissimulé par Michel Smith, du blog Les 5 du vin.

  • Le nez dans le Jura vert

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    Vert comme le Jura, bleu comme l'affiche du Jura vert, celui qui a le nez dedans et qui en est fier. 14,6% des vignes du Jura sont en bio, soit plus du double de la moyenne nationale. On n'en attendait pas moins du département réputé le plus vert de France. De là à en faire état et faire salon, il n'y avait qu'un pas...

     

    Dimanche 25 et lundi 26 mars se tiendra la deuxième édition du salon des vignerons bio jurassiens. Au château de Gevingey, dans le Sud-Revermont, au cœur des Côtes du Jura méconnues, qui recèlent pourtant de nombreuses pépites viniques biologiques. Ganevat, Labet, Buronfosse, Champ Divin (ex Champ d'étoiles), Marnes Blanches et plein d'autres, que l'on se réjouit de découvrir (dont le premier millésime d'un certain Kenjiro, bien connu de certains alsaciens). Une sympathique alternance Nord-Sud (la précédente édition a eu lieu en Arbois au Domaine de la Pinte) bienvenue, que les Arboisiens ne bouderont pas, bien au contraire.

     

    Toutes les infos pratiques se trouvent sur le site d'un salon où il fera bon se ressourcer, tandis que d'autres préfèreront pourtant se gaver de gamay dans le Beaujolais, à la Beaujoloise, la Biojolaise ou encore la Beaujol'Art.

     

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    Pendant ce temps, les Grenoblois n'auront pas beaucoup de kilomètres à faire s'ils veulent partir à la rencontre des vins naturels. Leur salon prend du galon et s'installe durablement dans le paysage des endroits où il ferait bon aller, s'il n'y avait tant de concurrence ce week-end-là!

     

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    Bien Boire, en Beaujolais, en Jura ou dans le Dauphiné, ce ne sera pas très difficile, à la fin mars...

     

    Olif

     

    P.S.: Si toi aussi tu veux être bien habillé sur les salons, n'hésite pas à passer commande d'un joli tee-shirt dessiné par Rémy Bousquet pour le Blog d'Olif. Ça débouchonne chez lui, pendant que ça bouchonne à Paris... Au cas où le Blog d'Olif te sorte par les yeux, il y a également plein d'autres beaux modèles.

     

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  • Le vin bio existe (enfin?), je l'ai rencontré!

    C'est le sujet tendance du moment. Depuis que Bruxelles a (enfin?) acté son existence, on ne pourra plus se réfugier derrière un soit-disant problème de terminologie pour réfuter le "vin bio".

     

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    Nouveau logo du "vin bio" européen

     

    Paradoxalement, cette nouvelle, potentiellement réjouissante, laisse dans le même temps dubitatif. La porte est désormais grande ouverte à un vin "bio industriel", réclamé par tous ceux qui ont vu le profit que pouvait engendrer une telle pratique, apte à répondre aux attentes du consommateur, de plus en plus soucieux de manger sain, tout en continuant de remplir son caddie à ras-bord. Bruxelles n'est certainement pas là pour encourager les bonnes pratiques artisanales, il ne faut pas se leurrer. Bruxelles est là pour favoriser la rentabilité économique dans une (relative) transparence, en imposant une charte moyennement restrictive, de la vigne à la cave. Si cela permet une diminution de l'utilisation de produits toxiques pour l'environnement, tant mieux et pourquoi pas? Mais il n'y a cependant pas grand risque que cela change les habitudes de tout ceux qui pratiquaient le bio par conviction depuis longtemps, et dont la charte personnelle, contrôlée par des organismes certificateurs indépendants, est beaucoup plus restrictive.

     

    ...

     

     

    La suite, c'est sur Fureur des vivres, même si une grande partie de ce billet a déjà été publiée ici...

  • Le vin bio existe (enfin?), je l'ai rencontré!

    C'est le sujet tendance du moment. Depuis que Bruxelles a (enfin?) acté son existence, on ne pourra plus se réfugier derrière un soit-disant problème de terminologie pour réfuter le "vin bio".

     

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    Nouveau logo du "vin bio" européen

     

    Paradoxalement, cette nouvelle, potentiellement réjouissante, laisse dans le même temps dubitatif. La porte est désormais grande ouverte à un vin "bio industriel", réclamé par tous ceux qui ont vu le profit que pouvait engendrer une telle pratique, apte à répondre aux attentes du consommateur, de plus en plus soucieux de manger sain, tout en continuant de remplir son caddie à ras-bord. Bruxelles n'est certainement pas là pour encourager les bonnes pratiques artisanales, il ne faut pas se leurrer. Bruxelles est là pour favoriser la rentabilité économique dans une (relative) transparence, en imposant une charte moyennement restrictive, de la vigne à la cave. Si cela permet une diminution de l'utilisation de produits toxiques pour l'environnement, tant mieux et pourquoi pas? Mais il n'y a cependant pas grand risque que cela change les habitudes de tout ceux qui pratiquaient le bio par conviction depuis longtemps, et dont la charte personnelle, contrôlée par des organismes certificateurs indépendants, est beaucoup plus restrictive.

     

    Face au rouleau compresseur d'une pensée vinique unique et bien pensante, il est plus que jamais utile de défendre de vraies valeurs et de revenir aux fondamentaux. Le vin est un produit issu de la fermentation naturelle du raisin, sous contrôle de l'homme, mais nul n'est besoin d'une panoplie de petit chimiste pour en produire du bon. Les néo-vignerons qui s'y essaient, par philosophie et conviction plus que par idéologie, se sentent abandonnés de tous les côtés, bataillant pour l'agrément, parce que leurs vins auraient un profil déroutant pour des palais habitués depuis des décennies à leur dose de sulfites et à des arômes préfabriqués par les méthodes de vinification et les marchands de levures. Le déclassement peut alors être une solution mais n'est pas une fin en soi. Dur de renoncer à ses origines quand on se sent bien ancré dans un lieu et un terroir. Et on se demande également pourquoi, les deux types de vins (bio et non-bio) doivent systématiquement être opposés sans pouvoir cohabiter en bonne intelligence. Pour preuve, les vins d'un Pierre Overnoy, par exemple, qu'aucun dégustateur digne de ce nom ne saurait dénigrer sans se discréditer, tant ils font partie des plus grands, même sans une once de soufre dedans depuis plus de 20 ans. Quoi que puisse en dire à ce sujet, avec insistance dernièrement, Michel Chapoutier, dont on aimerait pouvoir penser autant de bien des siens après autant d'années, malgré leur sulfitage excessif.

    Le vin "naturel", "nature", "vivant", "libre", quelque soit le qualificatif qu'il essaie d'adopter ou que l'on essaie de lui donner, pour exprimer sa différence et son style, sans heurter la sensibilité de vignerons conventionnels qui ne travaillent pas selon cette approche et qui ne veulent pas que soit sous-entendu qu'ils puissent avoir recours à des procédés et/ou des produits technologiques (restons polis), fait de plus en plus d'émules. Même s'il reste encore largement minoritaire. Indispensable alors d'encadrer son élaboration pour un maximum de crédibilité. L'Association des Vins Naturels, émanation d'un groupuscule de vignerons-penseurs (Marcel Lapierre, Pierre Overnoy...) s'est donnée pour mission d'arriver à un idéal: un vin sans intrant chimique, bio-logique et/ou biodynamique, à la vigne comme à la cave. Avec un niveau d'exigences élevé pour tenter de garantir une certaine qualité. On peut faire du vin "nature" sans adhérer à l'AVN, on ne peut pas adhérer à l'AVN si on ne fait pas du vin "naturel". La charte élaborée par les vignerons eux-mêmes se veut de plus en plus restrictive, même si elle n'est garante que de la manière dont le vin a été produit. S'en inspirer ne peut qu'être une bonne chose, s'en réclamer n'est aucunement une obligation. Juste un équivalent de certification qui permet aux vignerons affiliés d'avoir un poids plus important pour affirmer la réalité de leur vin "naturel".

     

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    ©AVN

     

    Le vin "nature", c'est comme le yaourt. Sans ajout d'aucune sorte, et personne n'est obligé d'en boire. Mais quand on y a goûté et que l'on a aimé, il faut reconnaître qu'il est difficile de faire marche arrière. Forcément, il y en a des bons et des moins bons, des plus ou moins réussis, mais rien n'empêche l'amateur ou le professionnel de faire preuve de discernement, sans rejeter en bloc un processus qu'il a du mal à assimiler. À quoi peut bien servir la critique vinique, sinon à ça?

     

    Olif

  • "Bienvenue chez les Ch'tis" font du ski

    vins nature en nord,séclin,

     

    Cela a bien failli être la retraite de Russie à l'Espace Napoléon de Séclin. Il s'en est fallu d'une petite semaine pour que l'indispensable salon Vins nature en Nord ne soit complètement recouvert de neige. Il n'y a guère que les montagnons du Jura que cela aurait pu amuser, en fait, les Ch'tis n'étant pas particulièrement spécialistes du planter de bâton, sauf dans la descente des terrils. La météo devrait être beaucoup plus printanière le week-end du 10 et 11 mars. On l'espère, en tout cas, pour que le salon, organisé à la perfection par les frères Luc et Gilles Carpentier, reste définitivement le Numéro 1, devançant même largement les productions des années 70 de feu Maritie et Gilbert Carpentier.

     

    Tout ça pour dire que Le Blog d'Olif sera présent une nouvelle fois sur le salon, sans raquettes ni skis de fond, et que cette virée en Ch'nord s'annonce riche en belles rencontres, tout comme la précédente édition.

     

    Que les frites et le Maroilles coulent à flots!

     

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    Olif

     

    P.S.: pour ceux qui n'en auraient encore pas pris connaissance, j'ai répondu à un petit questionnaire de Fou de vin sur Fou-rgeot-de-vin.com. À lire ici.

     

    P.S.2: la semaine suivante, les 17 et 18 mars, on prend une partie des mêmes, plus quelques autres, et on recommence. Direction Villebarou, Loir et Cher, pour un salon devenu désormais une institution.

     

    vins nature en nord,séclin

    P.S.3: à moins qu'une virée plus au sud, pour un petit salon printanier, festif et alternatif ne soit au programme...

     

    vins nature en nord,séclin

  • Grand seigneur...

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    "Les blogueurs du vin sont-ils des rigolos?" "Oui!", ont répondu en chœur Pierre Guigui, journaliste au Gault et Millau et moi-même, blogueur en chef du Blog d'Olif, ici présent. Pas pour les mêmes raisons, certes, mais, au moins, on est d'accord. Un entretien croisé réalisé pour Grand Seigneur par Antonin Iommi-Amunategui, le Vindicateur, légèrement coupé et tronqué à la mise en page, mais une version longue est prévue pour bientôt sur Grand Seigneur.com.

     

    Dans Grand Seigneur Numéro 3, on apprend également que Patrick Sébastien ne mange plus de Justin Bridou, mais visiblement un bon sifflard, et qu'il boit du Morgon de Jean Foillard, quand ce n'est pas de l'Yquem. D'ailleurs, ça fait la couv'! Une nouvelle comme ça, il ne faudrait surtout pas passer à côté!

     

    Grand Seigneur, en vente chez tous les bons marchands de journaux qui l'ont encore en vente.

     

     

    Olif

     

  • Google est-il vraiment mon ami?

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    Lorsqu'Eva, la charmante geekette d'Œnos, le blog des vins de Loire mais pas que, m'a demandé si je voulais bien faire un florilège de mes requêtes Google les plus insolites, drôles, inattendues, foireuses même, pour poursuivre la chaîne initiée par Guillaume, séropositif au Morgon, bref, je n'ai pas su lui dire non. On ne peut rien refuser à Eva plus de 30 secondes. Sinon, t'es mort. Hacké dans la minute qui suit.

     

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    Alors oui, j'en ai, des petites crottes dans mon jardin et des requêtes Google un peu barges. Des pas tristes, des bien sales, des graveleuses, des scato, des bizarres, des étranges, certaines que je n'arrive toujours pas à comprendre. Ça m'apprendra à jouer sur les mots et les fines allusions sexuelles, parfois. Il n'est généralement pas difficile de deviner la raison pour laquelle les internautes arrivent sur le blog en fonction du mot-clé tapé dans Google, il est parfois plus complexe d'appréhender les réelles motivations de la requête du Googueulonaute..

     

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    Parmi les recherches actuelles les moins surprenantes: Philippe Bornard. Le viticulteur jurassien est plutôt bien référencé sur Le Blog d'Olif, donc jusque là, tout va bien. Ce qui est moins habituel, c'est une déferlante de recherches avec le même item, plus d'une cinquantaine en moins d'une heure, un soir de semaine, à partir de 22 heures. En affinant les statistiques, on réalise vite que le profil-type de l'internaute, ce soir-là, était une blonde de 30 ans, à forte poitrine, et à la recherche de l'amour dans un pré.

     

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    Une qui n'en finit pas de m'étonner par sa récurrence, c'est "état de grasse". J'ai bien titré un de mes billets comme ça, par boutade et amour du calembour, même le plus éculé, mais que des dizaines de personnes engagent régulièrement une recherche là-dessus m'interpelle un peu. Qu'est-ce que ça peut bien cacher, en dehors d'un petit problème orthographique?

     

    La majorité des recherches portent sur le blog en lui-même, ce qui n'a rien de surprenant. "Blog olif" en tête, évidemment, décliné parfois à toutes les sauces, y compris au yaourt (mais nature, évidemment): "blog olliff", "blog olaf", "blog pas con", "blog yaourt"...


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    Pas bien compris "altitude bethléem" et "apparition jesus", si ce n'est celui en culotte de velours, à moins qu'il n'habite Morteau, finalement?

    Celui qui cherchait à intégrer les "alcooliques anonymes megeve" a fait fausse route et a du s'étrangler avec son dernier verre. Pas celui qui suit, j'espère, parce que je me suis tapé une cinquantaine de pages Google hardcore avec l'item "dégustation sperme" pour comprendre comment cela avait pu aboutir sur mon blog et je m'interroge encore. C'est un peu bourratif, je suis rassasié et je n'encourage personne à essayer!


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    Le "ça me scie la banane" me l'a un peu sciée, la banane aussi, heureusement qu'il me restait un peu de viagra naturel pour surmonter le choc.


    Les plus énigmatiques recherches resteront cependant "affiches françaises domaines vinicoicoi", "couer flouer couer main noir" et surtout "بس ماكل شلوط". Si quelqu'un trouve une explication...

     

    À croire que ça ne parle presque plus de vin, sur le Blog d'Olif... On va essayer d'y remédier tout bientôt, alors.

     

    Sur ce,  كنت في الاستوديو

     

    Olif


    P.S.: pour ne pas être condamné à apprendre par cœur l'annuaire Google des meilleurs producteurs de chouchen breton et le réciter en arabe tous les matins après mon petit déjeuner (et ce, jusqu'à la fin de mes jours), il faut que je poc (poque? poke? pauc?) quelqu'un et passe le relais. Le Monomaniaquement Alsace va-t-il enfin pouvoir nous éclairer sur ses requêtes les plus étranges, entre Baeckeoffe, Praelatenberg, Gloeckelberg ou encore Choucroute-saucisse? J'en ai bien peur. S'il le veut bien, évidemment, je ne force personne. Mais alors, s'il refuse, que la malédiction s'abatte sur lui!

  • Petit lexique de savoir-boire à l'usage des agueusiques, des geeks et des non-comprenants

     

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    Ce petit lexique de savoir boire est probablement aussi superflu qu'un dictionnaire destiné à l'élite et aux bien nantis. Mais il ravira sans aucun doute tous ceux qui ont perdu l'usage de leurs papilles ou de leur cerveau, ainsi que ceux qui suivent, de près ou de loin, les gesticulations du petit monde du vin sur l'internet. Les costumes sont en tweed et les décors sont de Roger Hart Desproges (les photos ont été prises lors de sa tournée d'adieu).


    A


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    Variations autour de la première lettre de l'alphabet

     

    A: première lettre de l'alphabet, parfois privative.


    AB: logo de couleur verte qui récompense les produits biologiques dont le vin. Assez bien à la vigne, mais peut mieux faire à la cave (voir Agriculture Biologique).

     

    ABM: initiales du petit photographiste de la bande à celui dont il ne faut pas prononcer le nom (voir MB). Par déformation professionnelle, quand il s'exprime avec des lettres, essentiellement sur Facebook ou dans les commentaires de blogs amis, il n'est jamais avare de bons clichés.


    Agueusie: qui n'a plus goût à rien, même au vin ou à la gueuze.


    Agriculture Biologique: mode de culture agricole plutôt logique, du moment qu'il est bio. Pouvait s'appliquer à la viticulture jusqu'en 2012, mais Bruxelles l'a envoyé dans les choux. On peut toujours le faire, c'est même souhaitable, on ne pourra plus le signifier par un petit logo sur une bouteille de vin (voir AB).

     

    AVN: association des vins naturels, si tant est que cela existe (voir Vin "naturel").

     

    B

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    Colporteur tentant vainement de vendre un exemplaire du B&D en braille à un amateur de vins sourd et muet.

     

     

    B&D: la Bible.


    Berthomeau et Cie: un espace de liberté, parmi les tout premiers à s'être créés sur l'Internet du vin, animé quotidiennement par un grognard de la République, comme il aime à se définir lui-même. Érudit, généreux, fourmillant de références, le blog à savourer tous les matins, confortablement installé sur son divan, avec deux ou trois cafés et quelques croissants.

     

    Bicéphale buveur: blog amateur initialement à deux têtes, désormais le plus souvent doté d'une seule bouche et d'un seul cerveau. Personne n'a vu la différence. Même s'il boit toujours autant, le Bicéphale a du mal à écrire la bouche pleine et se fait de plus en plus rare sur la toile.

     

    Biocon: con biologique, ne se reproduisant que dans un milieu exempt de round-up et de sulfites.

     

    Blog: contraction de Weblog. Journal écrit publié sur internet, d'inspirations diverses et variées. Un peu comme un Vlog, sauf que ce n'est pas vidéo (voir Vlog).


    Bloglouglou (ou bloglouglousphère): l'antique, la seule, l'unique. Contraction de blogosphère et glouglou, elle représente la sphère préhistorique des blogueurs du vin sur internet, qui ne se prenaient pas encore trop au sérieux. Certains dinosaures sont toujours là, mais beaucoup de nouveaux venus trouvent ce nom énervant et ridicule. Ils n'avaient qu'à être là avant, tiens! Car ils n'appartiennent désormais qu'à la bien trop coincée "Blogosphère du vin", où ça ne rigole malheureusement pas tous les jours.

     

    Blogomiam: ancêtre de la blogosphère culinaire. Un espace où l'on pouvait popoter sans se prendre au sérieux et proposer des recettes top slurp (voir Top Slurp). Désormais, véritable foire d'empoigne et course à l'armement culinaire ou au billet sponsorisé.

     

    Blog vigneron: se dit d'un blog tenu par un vigneron (ou assimilé), qui s'emmerde entre deux coups de pioche ou de sécateur et qui se prend à réfléchir à sa condition. Un phénomène né en Champagne (voir Tarlant), qui a gagné le Beaujolais avant de s'étendre au Sud-Ouest et un peu partout dans le monde. Les meilleurs blogs vignerons ne sont pas toujours écrits par ceux qui font les meilleurs vins, mais il y a des exceptions notables, notamment en Beaujolais ou dans le Sud-Ouest, justement. On ne les citera pas, de peur qu'ils n'attrapent la grosse tête et arrêtent de faire du vin pour se consacrer exclusivement à l'écriture.

     

    Bon vivant: se dit d'un blogueur amateur de jeux vidéo, dont la seule raison de vivre est d'écraser tous les autres pour obtenir la première place au classement mensuel des blogs vins (voir Wikio). Fait partie de la garde rapprochée de celui dont on ne doit pas prononcer le nom (voir MB).

     

    Bu sur le web: florilège de capsules (voir Capsule) québecoises sur le vin, qui donnent soif et envie, présentées par une blonde québecoise manucurée, qui donne aussi soif et envie.

     

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    La belle Aurélia de Bu sur le web tentant de décapsuler une bouteille de bière avec sa queue de cheval.


    Capsule: en québecois, séquence vidéo sur le web que l'on peut regarder sans décapsuleur.


    Chapelle(s): édifice(s) religieux cloisonnant le monde du vin, généralement habité(s) par des bobos écolos gauchos gavés de vins "nature" et/ou "biologiques", qui ne font rien qu'à dire du mal de celui dont on ne doit pas prononcer le nom (voir MB) et de ses amis qui vivent plutôt dans des cathédrales, eux.

     

    Chroniques vineuses: blog d'un journaliste français à la sauce belge, cherchant la vérité dans le vin à l'aide d'une frite trempée dans le potage. Un espace de liberté indépendant et clairvoyant, jamais aussi bon que quand il essaie de refaire le monde viti-vinicole à lui tout seul.


    Climat: le temps qu'il fait, sauf en Bourgogne.

     

    Coteaux Bourguignons: nouvelle appellation de vins bourguignons ordinaires. Sans rien de grand.

     

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    Emmanuel Delmas, sommelier, apportant un éclairage intéressant sur un caviste pendant une panne d'électricité.

     

    Éclairagiste: fonction accessoire et supplémentaire du sommelier-blogueur quand il apporte la lumière sur un sujet au service du vin.


    Escapades: virées gastronomiques en pataugas sur le littoral breton.

     

    G

     

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    Lecteur du Monde abasourdi par la descente sonore et bruyante de la Miss éponyme.


    Glouglou: bruit que fait une célèbre Miss journaliste quand elle descend une bouteille d'une seule traite.

     

    Glougueule: site des hommes de glou et usine à ticheurtes haute couture pour gens bien sous tous rapports.

     

    J

    Jura: massif montagneux et département immatriculé 39, de couleur plutôt verte. Par ailleurs, bouteille spécifique de forme un peu particulière, destinée à accueillir du vin du Jura, quelque soit sa couleur, sauf jaune.

     

    L

    La Pipette aux quatre vins: blog non siliconé, membre de l'antique Bloglouglou. Un des secrets les mieux gardés de la blogosphère, mais que tous les amateurs avisés connaissent depuis longtemps.

     

    Le Blog d'Olif: blog régional tellement bien que vous êtes même en train de le lire.


    Lutte raisonnée: mode cultural qui a ses raisons. Avec un effort raisonnable, il devrait logiquement évoluer vers le bio (voir Agriculture biologique).

     

    M

     

    MB: initiales de celui dont on ne doit pas parler, surtout si c'est pour en dire du mal ou ne pas être d'accord avec lui, sous peine d'être attaqué par une horde de morts-bons vivants assoiffés de vins soufrés. Meilleur dégustateur du monde, inventeur du vin biologique et précurseur du vin "naturel", si l'on en croit certains de ses dires, ce n'est pas la moitié d'un biocon.


    Monomaniac: passionné, authentique, excessif et exclusif, partagé entre la Belgique et la Suisse allemande, ayant fini par jeter son dévolu à mi-chemin, sur l'Alsace, essentiellement par goût du pétrole. Émir raté, il milite activement pour la vente de riesling dans toutes les bonnes pharmacies, dans un souci de santé publique.

     

    Morgon: liquide rouge et incoagulable qui coule parfois dans les veines des amateurs de bons gamays du Beaujolais.

     

    O

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    Eva Robineau, du blog Œnos, descendant la Loire à bord de sa Land Rover (voir Wine Blog Trophy)

     

    Œnos: blog bisounours sur les vins de Loire, mais pas que. Blog de geek sur les vins "nature", mais pas que. Blog aux longues jambes et aux ongles vernis, mais pas que. Surtout un blog inspiré sur le vin, par la plus merveilleuse des geekettes amatrices de vin "nature" de Loire. Personne n'est capable de résister à une sollicitation d'Eva plus de 30 secondes, montre en main. Ceci dit en tout bien tout honneur, car son fiancé veille au grain.

     

    Ouillage: opération qui consiste à remplir, scrupuleusement et sans se faire mal, les fûts de vin pendant leur élevage, pour éviter qu'ils ne prennent l'air. L'absence d'ouillage aboutit à la formation du voile, dont le port est autorisé en public à l'intérieur des caves jurassiennes.

     

    P

    Parker: célèbre dégustateur américain, Robert de son prénom. Avocat des vins crémeux, extraits, concentrés, boisés et toastés, il a beaucoup œuvré pour l'augmentation des prix du vin de Bordeaux. La parole est désormais à l'accusation.


    Ploussard: cépage autochtone jurassien, vénéré à Pupillin. Appelé également Poulsard (voir Poulsard) dans d'autres coins du Jura. L'important, c'est d'en boire.


    Poulsard: cépage autochtone jurassien, vénéré dans tout le Jura sauf à Pupillin, où on lui préfère le Ploussard (voir Ploussard). L'important, c'est d'en boire.


    Poivron: arôme pas très franc du jus de breton pas mûr, honni par certains randonneurs bretons (voir Escapades).


    R


    REVEVIN:Saint-Glou vendéenne (voir Saint-Glou), qui réunit au printemps, sous l'égide de La Pipette aux quatre vins, la fine fleur de la Bloglouglou. Affectueusement surnommée l'Ascension du Pays de Monts, puisqu'elle se déroule lors du pont de l'Ascension à Saint-Jean de Monts.


    S


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    Canonisation de Glou, patron des buveurs.


    Saint-Glou:  tournante où l'on regarde sous les robes des quilles et au cours de laquelle on canonise le patron des buveurs.


    Savagnin: cépage jurassien spécifique qui se consomme dans presque tous ses états. Oublié pendant 6 ans dans une barrique, il est capable de virer au jaune (voir Vin Jaune).

     

    Soufre: intrant œnologique et satanique volontiers rajouté au vin à différents moments du processus de vinification. Quand il n'y en a pas assez, c'est la porte ouverte aux commentaires de casse-pieds. Quand il y en a trop, c'est la tête qui souffre (voir Souffre).

     

    Souffre: souvent pris pour le précédent, la faute à une orthographe approximative. Quand il est correctement écrit, peut également signifier la douleur occasionnée à la tête suite à un abus de soufre (voir Soufre).

     

    T

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    La famille Tarlant en plein brainstorming, à la recherche des méthodes de communication du XXIIème siècle en matière de vin.


    Tarlant: domaine champenois familial précurseur de tout ce qui s'est fait sur le web en matière de communication, grâce à la nouvelle génération, Benoit et Mélanie. Blogueurs en premier, vlogueurs avant l'heure, facebookers par anticipation, twittos acharnés, ils réfléchissent actuellement à la suite à donner à leur web-communication anticipatoire. Peut-être le silence radio complet, va savoir!


    Terroir: gros mot, avec plus ou moins de choses dedans. Le monde entier nous l'envie, mais personne n'a encore réussi à se mettre d'accord sur ce que c'était exactement.

     

    Top Slurp avec Estèbe: genevoiserie culinaire en légère voie de disparition, par lassitude de son auteur, mais qui offre encore de petits sursauts slurpiques par intermittence. Inventeur supputé de termes injustement controversés, comme Bloglouglou (voir Bloglouglou) et Blogomiam (voir Blogomiam).

     

    Tupperwine: réunion d'amateurs parisiens dans laquelle on goûte du vin dans des gobelets en plastique.

     

    V


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    Fabricant de vinaigre ayant raté sa récolte et produit un vin "naturel" tout à fait acceptable, cherchant à raconter des salades à Maître Lesieur.


    Vinaigre:  vin qui a mal tourné et raconte des salades.


    Vin: vinaigre non abouti.


    Vin jaune: vin du Jura issu du seul cépage savagnin, élevé sous voile de levures, qu'il faut attendre de pied ferme pendant plus de 6 ans avant de pouvoir le goûter. Son caractère si particulier arrache parfois un rictus jaune au néophyte, lors de la première gorgée.


    Vin "libre": vin libéré d'un certain nombre de contraintes œnologiques, lui conférant un caractère "nature", "naturel" ou "vivant". Voir Vin "nature", Vin "naturel" et Vin "vivant".

     

    Vin "nature": vin non aromatisé, comme le yaourt. Synonyme de "naturel", "libre", "vivant", quand on parle de vin. Les guillemets sont de rigueur, pour essayer de froisser le moins possible ceux qui ont une autre vision du vin, un peu moins "naturelle", "libre" ou "vivante", ou ceux qui n'aiment pas que ce terme soit confisqué abusivement, parce que le vin, finalement, ça n'a rien de naturel, sinon c'est du vinaigre.

     

    Vin "naturel": vin sans intrant chimique, à la vigne comme à la cave. Il parait que ce n'est pas possible. Et que le vin, ce n'est pas naturel. C'est avant tout le nom, qui gêne. Ensuite, c'est le vin. Et puis les vignerons qui le font, aussi, un peu. Synonyme de "nature", "libre", "vivant".

     

    Vin sans soufre: boisson fermentée mal protégée lors de la vinification, mais qui se boit néanmoins dans un verre, sans finir sa vie dans une salade (voir Vin et Vinaigre).

     

    Vin "vivant": vin qui bouge encore, une fois en bouteille. "Nature", "naturel" et "libre", on peut l'apprécier partout où il y a de la vie, notamment dans les anciennes oiselleries du Xème arrondissement, sauf si l'on n'est pas un vrai bon vivant.

     

    Vindicateur: métaguide sur le vin qui n'hésite pas à mettre un poing dans la métagueule de l'œnologiquement bien-pensant. Un site suffisamment vindicatif et gênant pour être hacké à l'occasion, mais Vindicator, c'est le plus fort.

     

    Vlog: contraction de vidéo-blog. ça ressemble à un blog (voir Blog), sauf que le contenu est vidéo.

     

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    Wikio: feu le premier classement des blogs, selon des critères abscons, connus des seuls organisateurs. Désormais appelé Ebuzzing, c'est une source inépuisable de buzz, dans la blogosphère Vins, quand le bon vivant (voir Bon vivant) y gagne une ou deux places. 

     

    Wine Blog Trophy: genre de trophée dans lequel on a remplacé les Camel par des blogs sur le vin, les Land Rover par rien du tout et l'Amazone par les bords de Loire.

     


    Olif

     

    P.S.: ce n'est qu'un début et un premier jet, j'en ai bien peur.

  • Coupe du Mont d'Or de combiné gastronomique

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    Un chef étoilé, parfaitement secondé par sa moitié, un ancien arbitre international, une ex-sportive de haut niveau, venue à deux, normal pour une biathlète, un journaliste écrivain, ne cédant que rarement à la panique, le président du syndicat du Mont d'Or, ben oui, quand même, 5 blogueur(euse)s, âprement présélectionnés, et moi et moi et moi...

     

    Désormais épreuve reine de la saison fromagère comtoise d'hiver, le combiné gastronomique se joue en deux temps, trois mouvements et cinq participants. Un concours de recettes mis en place par le syndicat interprofessionnel du Mont d'Or pour valoriser ce noble produit du terroir franc-comtois, de plus en plus consommé sous forme de boite chaude, ce qui est pourtant loin d'être mauvais. Il s'agissait là de démontrer que ce fromage pouvait figurer à titre d'ingrédient culinaire à part entière dans des recettes inventives et créatives. Ils furent une trentaine de blogueurs de la sphère culinaire à tenter le grand saut, seuls les 5 premiers au tremplin furent retenus pour la suite de la compétition. Venus de la France entière, et même de Belgique ou du Berry central, les compétiteurs ont vécu une rude et endurante journée.

     

    marc faivre,le bon accueil,malbuisson,mont d'or,

     

    La première difficulté est apparue lors du tout premier ravitaillement, à l'auberge du Bon accueil, chez Marc Faivre, où se déroulait l'épreuve: ne pas se laisser gagner par le découragement après n'avoir fait qu'une bouchée (trois en tout) de ses pommes de terre fourrées au Mont d'Or.

     

    marc faivre,le bon accueil,malbuisson,mont d'or,

    Et puis, après le Chef, ce fut l'heure pour les participants de passer en cuisine. 5 blogueurs culinaires dans la cuisine d'un pro, inutile de dire qu'ils s'en sont donnés à cœur joie. Et ils ont mis un beau bazar. Avant de tout ranger, avec fair-play.

    Le coup de sifflet initial fut donné par Michel Vautrot, jamais avare d'une anecdote sur son exceptionnelle carrière, mais mieux vaut éviter de parler vidéo-arbitrage quand on est pressés. Le seul carton de Jaune fut pour Mamina, elle en avait besoin pour sa recette. La rencontre, qui s'est déroulée dans un excellent état d'esprit, dura une bonne partie de l'après-midi. Depuis la tribune d'honneur, ce fut un bonheur de les voir s'agiter, cuisiner, papoter et popoter. Au coup de sifflet final, les juristes sont passés à table, pour un 4 heures d'anthologie, genre dînette d'exception. Les 5 plats se sont succédés et, de façon improvisée, aurait pu constituer un repas complet "tout Mont d'Or". Sans fromage avant le dessert, toutefois. Pour les recettes détaillées originelles, il faut cliquer sur les photos.

     

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    C'est parti!

     

    Feuilletés de Montbéliard au Mont d'Or

    par Isa-Marie, de Grelinette et cassolettes

     

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    Gros macaroni farci de topinambour, Mornay Mont d'Or, crème de savagnin par Tiuscha, de Saveur-Passion

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    Petit voyage au pays où nait le Mont d'Or et Risotto très crémeux au… Mont d'Or forcément… par Dorian, pourquoi est-ce qu'il nous raconte ça, d'ailleurs?

     

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    Eclairs à la crème de Mont d'Or au vin jaune et crumble de noix par Mamina, il ne manquerait plus que ce ne soit pas bon!

     

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    Millefeuilles de crème de Mont d'Or et de poire - senteurs de sapin par Philou, Cuisinier chez vous, mais du côté de Liège

     

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    Après avoir bien goûté délibéré, surtout le Jury, tout le monde s'est retrouvé au pied du tremplin de Chaux-Neuve. En cas d'égalité, une ultime épreuve de saut à skis était prévue pour départager les ex-æquos. Si le match fut serré, il n'y eut pourtant pas besoin d'y recourir. Dommage? La remise des prix se déroula dans cette ambiance sportive, avant les épreuves officielles de Combiné Nordique qui avaient lieu le lendemain.

     

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    Ayant vaincu le signe indien et le syndrome de Poulidor qui la poursuivait dans les concours de cuisine, Mamina l'emporta d'une courte tête, pour le goût exceptionnel de la crème de Mont d'Or au vin jaune qui est venu farcir ses petits éclairs. Un trophée bien mérité pour cette grande cuisinière qui ne manque jamais de mettre le vin à l'honneur dans ses recettes (souvenez-vous...) et qui a confessé pouvoir sombrer dans l'addiction par amour du Vin Jaune.

    Une belle journée, sous le signe du bon accueil, de la rencontre, du Mont d'Or et du Combiné Nordique, ça valait bien un bel article dans l'Est Républicain du dimanche...

     

    marc faivre,le bon accueil,malbuisson,mont d'or,

     

    Olif

  • Le yaourt nature (quand il est bon)

     

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    Encore et toujours la même rengaine, le même ferment, pas du tout lactique, qui incite au débat contradictoire, aux avis divergents, aux querelles de clochers, aux engueulades et autres rodomontades, quand il ne se termine pas en véritable croisade. On voit bien, plus par curiosité que par conviction, que la conversion titille certains dégustateurs, qui aimeraient bien comprendre pourquoi le "nature" rencontre un tel succès auprès des vignerons et d'une frange d'amateurs réputés avisés autant qu'éclairés. Mais, finalement, pas si simple d'abjurer sa foi et renier un long passé idolâtre. Ceux qui reprochent à certains acteurs du monde du vin de se réfugier dans leurs chapelles respectives habitent en fait dans des cathédrales auxquelles il vaut mieux ne pas s'attaquer, au risque de passer pour un hérétique. Pape, ayatollah, fanatique, sectariste, la métaphore religieuse inspire pour qualifier les impies. Le Petit Jésus en culotte de velours aseptisé a encore de beaux jours devant lui, avec la clique à Monseigneur Michou, son bedeau et ses dévôts. Manquerait plus qu'un nonce photographiste, tiens! Finies les questions existentielles sur le vin de messe à servir aux ouailles, tout est écrit dans la Bible. Suivez LE Guide, comme de bons enfants de chœur.

     

    Oui mais..., non merci.

     

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    Clichés Chapelle Notre-Dame de Bon Secours 25300 Sainte-Colombe ©Olif

     

    Face au rouleau compresseur d'une pensée vinique unique et bien pensante, qui cherche à régner en maître sur le monde du vin, pour laquelle il semblerait qu'il n'y ait point de salut biodynamique à moins de 250€ la quille bourguignonne de référence, et qui ne s'aventure qu'exceptionnellement hors des sentiers archi-rebattus du vin conventionnel ou alors pour encenser du pseudo vin "nature" tendance marketing, il est plus que jamais utile de défendre de vraies valeurs et de revenir aux fondamentaux. Le vin est un produit naturel, certes créé par l'homme, mais nul n'est besoin d'une panoplie de petit chimiste pour en produire du bon. Les néo-vignerons qui s'y essaient, par philosophie et conviction plus que par idéologie, se sentent abandonnés de tous les côtés, bataillant pour l'agrément, parce que leurs vins auraient un profil déroutant pour des palais habitués depuis des décennies à leur dose de sulfites et à des arômes préfabriqués par les méthodes de vinification et les marchands de levures. Le déclassement peut alors être une solution mais n'est pas une fin en soi. Dur de renoncer à ses origines quand on se sent bien ancré dans un lieu et un terroir. Et on se demande vraiment pourquoi, dans le sillage d'Antonin, le Vindicateur, revenu du purgatoire du grand vide cybernétique, les deux styles de vins doivent systématiquement être opposés sans pouvoir cohabiter en bonne intelligence. Pour preuve, les vins d'un Pierre Overnoy, par exemple, qu'aucun dégustateur digne de ce nom, quelle que soit sa chapelle ou sa cathédrale, n'oserait dénigrer ou négliger, tant ils font partie des plus grands, même sans une once de soufre dedans depuis plus de 20 ans.

    Le vin "naturel", "nature", "vivant", "libre", quelque soit le qualificatif qu'il essaie d'adopter ou que l'on essaie de lui donner pour exprimer son style sans heurter la sensibilité de vignerons conventionnels qui ne travaillent pas selon cette approche et qui ne veulent pas que soit sous-entendu qu'ils puissent avoir recours à des procédés et/ou des produits technologiques (restons polis), fait de plus en plus d'émules. Même s'il reste encore largement minoritaire. Indispensable alors d'encadrer son élaboration pour un maximum de crédibilité. L'Association des Vins Naturels, émanation d'un groupuscule de vignerons-penseurs (Marcel Lapierre, Pierre Overnoy...) s'est donnée pour mission d'arriver à un idéal: un vin sans intrant chimique, bio-logique et/ou dynamique à la vigne comme à la cave. Avec un niveau d'exigences élevé pour tenter de garantir une certaine qualité. On peut faire du vin "nature" sans adhérer à l'AVN, on ne peut pas adhérer à l'AVN si on ne fait pas du vin "naturel". La charte élaborée par les vignerons eux-mêmes se veut de plus en plus restrictive, même si elle n'est garante que de la manière dont le vin a été produit. S'en inspirer ne peut qu'être une bonne chose, s'en réclamer n'est aucunement une obligation. Juste un équivalent de certification qui permet aux vignerons affiliés d'avoir un poids plus important pour affirmer la réalité de leur vin "naturel".

     

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    ©AVN

     

    Le vin "nature", évidemment, personne n'est obligé d'en boire. Mais quand on y a goûté et que l'on a aimé, il faut reconnaître qu'il est difficile de faire marche arrière. Forcément, il y en a des bons et des moins bons, des plus ou moins réussis, mais rien n'empêche l'amateur ou le professionnel de faire preuve de discernement, sans rejeter en bloc un processus qu'il a du mal à assimiler. Ça sert à quoi, la critique, sinon?

     

     

    Olif

     

    P.S.: "Non, pas lui!", entends-je déjà dans le rang des cancres du fond. Si, lui!

     

    P.S.2: s'ils veulent vraiment appréhender le "nature", les cancres du fond feraient mieux de se cantonner au yaourt, c'est là qu'ils pédalent le mieux. Je pense qu'ils se reconnaîtront.

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    P.S.3: côté vins bio et/ou "nature", pour des travaux pratiques d'envergure, en cette fin de mois de janvier, il faudra opérer un mouvement de téléportation dans le Sud, avec tout d'abord les 2èmes Rencontres pour l'Agroécologie, les 21 et 22 janvier, au Domaine de Sulauze si tu l'oses, suivi de peu par le 19ème Millésime Bio, au Parc des Expositions de Montpellier, du23 au 25 janvier.

     

    À partir du 28, c'est dans la Loire que tout va se passer, avec une émanation de Renaissance des Appellations aux Greniers Saint-Jean, suivie de près par le salon des Pénitents initié par la bande à René Mosse et l'incontournable Dive Bouteille dans les caves troglodytiques du Château de Brézé. Et enfin, le Salon des vignerons bio de Loire, également aux Greniers Saint-Jean.

     

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     Des infos plus détaillées sur la Pipette

     

     

    P.S.4: moi, mon vin "nature", je ne le laisserais pour rien au monde aux étourneaux. L'anti-Marionnet par excellence, en toute courtoisie, le vin nature de référence ne serait-il pas cette Cuvée des Étourneaux de Claude Courtois? Millésime 2002, lot 5, du gamay pur jus avec un gros coefficient de torchabilité.

     

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    P.S.5: ben voilà, pas mieux, comme illustration sonore!

     

  • Hacker sans cœur vs Vindicateur ...

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    Hacker vaillant, rien d'impossible, parait-il. Depuis deux jours, Vindicateur, le métaguide qui gratte là où ça démange, est aux abonnés absents. Son serveur dédié a implosé sous les coups de butoir d'un geek tâcheron, formé aux opérations commando et à la guerre informatique chirurgicale. Vindicateur spécifiquement visé, voudrait-on l'empêcher de triompher au prochain Wine Blog Trophy? Espère-t-on museler ainsi le provocateur délibéré qu'est Antonin Iommi-Amunategui, dont le nom est aussi difficile à écrire qu'à prononcer, pour quelqu'un qui ne serait ni basque, ni chilien, ni chien fou, ni parisien? Antonin Iommi n'a pas que des amis, c'est une évidence, et ce n'est pas William Fèvre ni sa copine Marine qui diront le contraire. J'espère que tous ces gens-là ont un bon alibi. AIA, pour faire encore plus court et pratique, n'a pas sa plume dans sa poche et compte bien continuer à la ramener, au mépris de tous ses détracteurs, même les plus fumeux, y compris Massey-Ferguson.

     

     

    En gros, le message d'Antonin à l'intention de ses ennemis fourbes et invisibles est on ne peut plus clair:

     

    "#%'è"2ç^^$<* de pirate !"


    Auquel on peut rajouter, sans vergogne et de ma part Image 1.png:

     

     

    ou encore:

     

    Image 2.png

     

     

     

    De biens beaux jurons dessinés empruntés à Franquin et Uderzo et qui transcrivent tout à fait le fond de la pensée de tous les internautes orphelins du Vindicateur depuis déjà 48 heures et qui peinent encore à s'en remettre.

     

    Que l'on se rassure, Vindicateur n'est pas mort, Antonin banderille encore, tel un jeune taureau lâché dans l'arène, prêt à en découdre avec tous les empêcheurs de vindiquer en rond.

     

    Olif

     

    P.S.: grillé sur le fil par un pro de l'info et du Morgon, mais il n'y a pas à rougir! On est tous solidaires.