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champagne - Page 2

  • Bulles roses... (bis)

    Suite et fin, il fallait bien achever l'écheveau dans lequel je me suis intriqué.

     

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    - Champagne Dufour, Divins plaisirs brut: robe rose soutenu, bulle fine, un Champagne plutôt vineux, avec ce qu'il faut de tonicité pour le rendre frais et agréable.

    - Champagne Tarlant Rosé nature: un rosé non dosé. Bulle profuse, s'assagissant après un court passage en carafe. Magnifique nez, frais et complexe, mêlant agrumes, petits fruits rouge, de l'écorce d'orange. La bouche est plus "straight", vive, acidulée, à la finale un peu serrée.

    -Papagena, Vin mousseux de qualité, domaine de l'Octavin: quand il s'est agi de le boire, celui-là, on s'est pas pas gênés, papa! Belle robe rose à reflets orangés, bulle tonique, caractère vineux marqué avec une belle fraicheur acidulée. La photo de groupe nous plonge dans une extrême confusion, puisque l'on s'est gourré de bouteille lors de la prise de vue. La bouteille à la fois ventrue et effilée, c'est Papageno, le Crémant du Jura à base de Chardonnay. Tout aussi bon! Mais pas rose. Donc hors sujet.

    -Rosé des Riceys Veuve Devaux: Les Riceys, c'est THE rosé de Champagne, mais sans bulles. Tranquille, limite hors sujet, donc, mais il est rose et pas mal quand même. Vineux et sérieux, un rien guindé, à la finale un peu abrupte, accusant un léger déficit de longueur. Un rosé non coupé, pourtant, 100% Pinot noir, à réserver pour la table, une fois qu'il aura quitté la balustrade.

     

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    Fin de la période rose, mais l'été n'est pas fini. Le farniente se poursuit, veuillez nous excuser pour la parution très aléatoire de notes sur ce blog.

     

    Olif

  • Bulles roses...

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    Rosés bis, le sujet est toujours d'actualité. Plus brûlant, de plus en plus controversé. Même si l'Europe a tranché! En faveur du vrai rosé, le seul, le meilleur, celui qui n'est pas coupé. Tant mieux, peut-on se réjouir. Pour l'image du produit, surtout. Parce que ce n'est pas ça qui va améliorer la qualité des mauvais rosés, ceux qui se vendent un peu partout en France sous diverses étiquettes, parfois soit-disant prestigieuses.


    Pour fêter ça, ajoutons-y "Des bulles, des bulles, des bulles..., puis plus rien!". C'est pas moi qui le dis, c'est Clarika. Et ça vaut le coup d'être écouté, elle a du peps aussi, Clarika!

    Bouteilles dégustées à des moments différents (sauf en ce qui concerne les deux premières, bues successivement), non à l'aveugle, en ce qui me concerne, pour le plaisir, mais pas en compagnie d'Herbert Léonard.

    - Champagne L'Alchimiste 2004, David Léclapart: robe soutenue, groseille, nez sur la fraise, une pointe de réduction, bouche vineuse, harmonieuse, arrondie, portée par la finesse de la bulle, finale fraiche. Un vin d'artiste, alchimiste à ses heures, un pur rosé de macération. Le nez peut dérouter mais la bouche est une véritable merveille. Un beau vin de Champagne, biodynamique, qui ravira l'amateur exigeant et le bon apôtre.

    - Champagne D de Devaux: robe saumonée, pâle, bulle fine, nez frais, acidulé, avec un petit côté agrumes. Bouche vive qui s'arrondit à l'aération, bulle acidulée. Classique dans son expression, il rassure l'amateur occasionnel par son côté droit et linéaire. 53% de Pinot noir (dont 11% de vin rouge), 47% de Chardonnay, produit en terre auboise, la maison Veuve A. Devaux ayant été cédée en 1987 aux producteurs de l'Union auboise. Un rosé de coupage, mais ce n'est pas vraiment ce qui fait la différence avec la cuvée précédente. Apprécié pour sa netteté et sa vocation de vin rosé d'apéritif.

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    - Champagne Cuvée rosée Veuve A. Devaux: robe rose soutenu, nez un peu éteint à l'ouverture de la bouteille. Expression plutôt linéaire, simple, avec une pointe d'amertume. L'entrée de gamme rosée de la maison Devaux, 70% Pinot noir (dont 15% de vin rouge) et 30% Chardonnay).


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    La véritable alchimie du rosé l'emporte sur le coupage, haut la main, mais surtout parce qu'il s'agit là de deux conceptions différentes de la Champagne. Biodynamie et terroir versus production coopérative de qualité. Les deux ont leur place sur le marché et sur la table.

    Poursuite de l'exercice dans les semaines à venir, avec les bouteilles qui restent, au fur et à mesure de l'envie d'ouvrir des bulles roses...

    Olif


  • Francis Boulard, le Champenois qui aime les petites fleurs jaunes


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    Le paysage n'est pas aussi grandiose que du côté du massif de l'Espinouse, mais cette plaine à blé-betterave ne manque pas pour autant de charme et n'est pas aussi monotone qu'il pourrait y paraitre à première vue. Du haut de ce mont Rachais, au cœur du massif de Saint-Thierry, la vue est panoramique sur le clocher de l'église de Cormicy, même si le dénivelé n'impressionne pas outre mesure le montagnard jurassien. Non, ce qui épate le plus, ce sont les petites fleurs jaunes qui tapissent le sol de cette vigne biodynamique et qui ne laissent aucun doute sur l'identité du propriétaire. Les Rachais, c'est le bébé de Francis Boulard, une parcelle de Chardonnay qu'il bichonne et qu'il a entièrement convertie en biodynamie depuis le millésime 2001. Partout autour, le sol est net, clean, désespérément vidé de toute sa substantifique moelle. Pas l'ombre d'un pissenlit, pas de quoi se constituer une petite salade agrémentée de deux ou trois lardons en saison. Tandis que biodiversité et compétition entre les différents végétaux permettent, grâce à la biodynamie, un équilibre des sols qui favorise le développement de beaux raisins bien mûrs avec un pH particulièrement bas. Ce qui se traduit dans les moûts, puis dans les vins, par une acidité et une minéralité phénoménales, qui s'accentuent au fil des années. Le millésime 2008 des Rachais, un vin pour l'instant tranquille qui n'a pas encore fait sa malo, possède une tension magistrale. Droite, pure, longiligne et saillante. Du grand art, le propre des grands terroirs parfaitement respectés.

    Depuis ce beau week-end d'avril 2009 et le tour des parcelles du domaine Boulard au cœur de la montagne Saint-Thierry, les sols ont été griffés, la vigne est toute propre et belle, les pissenlits ont été priés d'aller se faire voire ailleurs, la floraison terminée. Mais qu'il est bon de voir un sol vivre, respirer et s'exprimer ainsi!

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    Francis Boulard et Saint-Vernier, en train de contempler la vigne ou d'effeuiller les pissenlits?

    La ferme du Luxembourg, le long de la célèbre route 44, qui servait de ligne de front pendant la Grande Guerre, celle  que Brassens préfère, est devenue par la force des choses Luxembourg-Vendangeoir depuis que la famille Boulard a investi les lieux. Les bâtiments du corps de ferme ont été aménagés en chais. Le caveau de dégustation arbore fièrement au plastron toutes les récompenses acquises de haute lutte depuis une paire de décennies. Des trophées bien mérités, qui récompensent des années de travail et d'effort, consacrées à l'élaboration d'un véritable vin de Champagne.

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    Au cours de cette dégustation impromptue et improvisée, généreusement proposée par Francis, nous aurons la chance de goûter les différentes cuvées du domaine (Réserve, Millésimé, Mailly Grand Cru) dans leurs versions Brut et Nature. Même si le dosage est plutôt bien dosé (une lapalissade pourtant loin d'être évidente!), dans tous les cas, la version Nature, non dosée, se révèlera à mon avis supérieure, celle que j'ai préférée dans tous les cas. Le sommet, forcément,  ce sont ces Rachais 2004 (le 2002 est désormais épuisé), dans une version Extra-brut (dosage à 3 g/l pour le 2004, sauf erreur, Francis rectifiera si besoin). Un mont Rachais qui n'a quasiment rien à envier à son homologue bourguignon, si ce n'est l'orthographe champagnisée. Des Champagnes qui savent aussi se tenir à table, en association avec un véritable repas champenois, tarte au Maroilles et salade au lard, en quantités généreuses également, les Champenois étant passés maîtres dans l'art de recevoir. Cela mérite bien une petite chanson, librement inspirée de hauts faits d'armes qui se sont déroulés par ici. Et Champagne!


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    La route des grands vins de Champagne, elle passe bel et bien par la route 44!


    Aux Braves vignerons du Massif Saint-Thierry
    La Route 44
    (2me Mille)
    D'après M. Robert GUILLON (pardon à lui!) / Air : La Riviera

    I
    ""...
    Et qu' plein d'bonne fortune
    On bouff ' du pissenlit dans les Rachais !
    Les bulles s'affolent
    On est bien vit' boul'versé
    ...

    REFRAIN
    Sur les bords d'la Route Quarant' quat'
    On reçoit une flûte dans les patt's
    Et si vous montrez votr' poitraille
    Vous risquez d' déguster un Maroilles !
    ...

    II
    Mais y a Cauroy les Hermonville
    Où l'on vient se retaper
    Ca c'est un' bath ville
    On trouve chez Boulard ... des bulles pour s'abreuver
    On se r' fait la fiole
    L'palais se trouve vite rassasié
    Quand on est mariole
    ...

    III
    Mais faut qu' ça finisse
    Ca n' peut pas toujours durer,
    Saluer l'ami Francis
    Un jour ou l'autre, faut s'en aller ...
    ...
    Après avoir fait sauter les bouchons
    Plus d' Rachais, d'Petræa, d'Comète, de Mailly
    On aura retrouvé son Pays.
    Mais vivement l'retour
    Au Vendangeoir Luxembourg !

    ''Mai 2009"

    (la version originale peut s'apprécier ici, c'est peut-être préférable pour les vénérables poilus!)

    Olif

  • VDV 23: c'est l'printemps!

     

    VendredisduvinVoici donc la 23ème session des Vendredis du vin, session pour laquelle il va falloir se trouver en phase avec le cycle des saisons, qui, pour la première fois depuis bien longtemps, semble vouloir être respecté un peu. Après un hiver particulièrement réussi dans le Haut-Doubs, les petites fleurs et les petits oiseaux sont à l'heure. On a craint le pire, mais en moins d'un mois, chronomètre en main, la neige a fond980_champagne-rose-n.jpgu, le ciel a bleui, l'herbe a verdi, les pissenlits ont jauni et le vin a rosi. Le Printemps est là! Vive lui!

    Comme une envie de bulles, depuis ce retour de Champagne. L'occasion de fêter le printemps en se remémorant l'un des vins les plus séduisants dégusté lors du récent salon Vins et terroirs de Champagne. Des bulles rosées, puisqu'il s'agit du Blanc de rose 2006 de Jean-Baptiste Geoffroy. Joli nom pour un vin extra, exceptionnel même, un rosé de saignée, assemblage de 60% Pinot Noir et de 40% de Chardonnay. Pas un vin de coupage pour autant, puisque les deux moûts ont été vinifiés ensemble. C'est finalement le chardonnay  qui a plutôt été travaillé comme un jus de raisin rouge, si l'on veut bien. Ce Champagne rosé, c'est de la soie, de la dentelle, du taffetas. Une rose éclose au petit matin et qui ne perd pas cette vesprée son teint au vôtre pareil. Elégance des arômes,  pétale de rose et pomelos (rose, cela va de soi), finesse de la bulle, tendresse de la bouche, délicate nervosité de la finale (oxymore and more). Un vin résolument printanier, dans lequel on mord (and more) avec gourmandise. Une bouteille pas encore commercialisée, il faudra savoir patienter quelque temps pour en acquérir un exemplaire.

     

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    Jean-Baptiste Geoffroy en plein effort de concentration au salon d'Aÿ

     

    Rosé, Champagne...! Au vu des articles précédents, c'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées! Il va falloir peut-être que je passe à autre chose un de ces jours! Languedoc, peut-être, pourquoi pas?

    Olif

     

  • Aÿ, aÿo ...

     

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    "... on rentre du boulot!"  D'Aÿ, plus précisément. Qu'il faut prononcer "ailli", en Champenois sparnassien de la vallée de la Marne. De Aÿ à "aÿo", il n'y avait qu'un pas, que mes nains de balustrade n'ont pas faÿ à franchir. En ce qui me concerne, ce n'était pas du vrai boulot. Plutôt un lundi au soleil, entre paysages rieurs mais plutôt lunaires trop rarement parsemés de pissenlits, dégustation de vins clairs et bulles festives.

    La Champagne, vignoble béni de Dieu? On serait tenté de le croire, au vu de cette photo prise sur les hauteurs de Dizy. Mais de quelle Champagne s'agit-il, au fait? Celle des producteurs de raisins pour grosses maisons en quête de volumes destinés à arroser les Formule 1 en cas de victoire au Grand Prix? Ou bien celle des vignerons, les irréductibles qui veulent à tout prix élaborer du vin de Champagne, à boire de préférence dans un verre et pas dans une flûte? Je parle évidemment de la Champagne des vignerons, de tous ceux qui ont pour ambition de faire leur propre vin pour le vendre sous leur propre nom. En bio, en biodynamie, en voie de conversion, en lutte intégrée, tous ceux qui étaient là avaient envie de faire réfléchir sur leur approche du vin de Champagne, tout en se questionnant eux-mêmes. En faisant déguster à la cantonnade des vins clairs, non encore champagnisés, et leurs pendants à bulles. Premier véritable salon de ce genre à être organisé en Champagne et très joli succès, plus de 200 personnes s'étant inscrites pour participer à l'événement. Excellente ambiance, très pédagogique, heureusement ludique, avec de fort belles émotions gustatives et de grandes découvertes.
     
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    17 vignerons, présentant en principe chacun 3 vins clairs et 3 Champagnes, parfois avec une concordance parfaite entre les cuvées,  l'exercice fut passionnant de bout en bout. Mais avec plus de 100 vins à déguster, il fut aussi éprouvant pour les papilles, malgré le caractère souvent revigorant de la bulle. Au final, il a fallu faire l'impasse sur quelques vins clairs et sur 4 domaines. Dommage!  Globalement, très peu de vins inintéressants parmi ceux dégustés, un constat plus que satisfaisant.

    Quelques grandes révélations (pour moi), avec les vins de Jean-Baptiste Geoffroy (dont un exceptionnel Blanc de Rose 2006, un pur rosé de saignée contenant 60% de Pinot Noir et 40% de Chardonnay, et un superbe Extra-Brut 2000), ceux de Raphaël Bérèche (dont un tout aussi exceptionnel rosé d'assemblage, comportant 7% de vin rouge, comme quoi, le coupage...!) et ceux des Frères Laherte (avec une épatante cuvée Les Clos, complantation de 7 cépages). D'autres très beaux vins chez des vignerons plus ou moins connus des amateurs (Les Rachais 2004 de Francis Boulard, Louis 98 de  Benoit Tarlant, L'Apôtre 2004 de David Léclapart, Le Mesnil 2004 de Pascal Doquet, L'Avizoise 2004 de Pascal Agrapart...), mais la liste n'est pas exhaustive.
     
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    Curieusement (ou pas?), certains vins se goûtaient mieux en clair que leur supposé équivalent champagnisé. Reflet à la fois des millésimes, probablement, mais aussi de l'état d'esprit et des options de vinification du vigneron, qui ont pu se modifier avec le temps, comme ce fut le cas chez Françoise Bedel, dont les vins clairs 2008 étaient absolument superbes, tandis que les Champagnes présentés (Divin secret 2003, Entre ciel et terre 2001, L'âme de la terre 1998) se goutaient sous un jour différent, un peu moins convaincant: des vins riches, puissants, destinés à la table et moins à leur aise en dégustation pure. Des choix assumés et néanmoins passionnants pour comprendre l'évolution des vins ... et celle de la vigneronne!

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    Journée riche en sensations, donc, en rencontres aussi, et un Salon qui devrait devenir un incontournable du printemps champenois.

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    Olif
  • Printemps 2009, on va déguster! (2)

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    Cette fois, plus aucun doute! Le printemps est là! Pour s'en rendre compte, il aura suffi d'un cygne, comme chantait JJ Goldman au plus fort des 80's! Premier bain printanier pour les palmipèdes dans le lac de Bouverans en voie de dégel début avril, premiers bains de bouches pour les bipèdes dans les salons de dégustation qui fleurissent en même temps que les jonquilles et les narcisses.

    Petite sélection printanière, non exhaustive:

    - du 17 au 19 avril, 7ème salon des vins de Mâcon: une manifestation qui monte en puissance, couplée au 55ème concours des grands vins de France. Les médailles vont pleuvoir. Ce n'est pas la légion d'honneur, mais ça récompensera exclusivement des vins et des vignerons. On n'est jamais mieux servis que par soi-même.

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    - du 17 au 19 avril, Olne: Olne, sweet Olne! Il parait que l'expression est de moi, je n'en suis pas peu fier! Deuxième édition de cet exceptionnel salon amateur, "comme à la maison", qui réunit pléthore d'excellents vignerons. Le rendez-vous à ne pas manquer, pour tous les amateurs, et pas exclusivement les Belges. J'ai encore droit à une dispense cette année, mais je vais tout faire pour me rattraper l'année prochaine.

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    - le lundi 20 avril, Terre et vins de Champagne: un premier rendez-vous enthousiasmant, celui des vrais vignerons de la Champagne, enfin au clair vis à vis des grandes maisons de négoces. Ils existent et ils produisent du vrai vin de Champagne, que l'on pourra déguster à l'état de vin clair, non encore champagnisé. Que du beau monde, je sens qu'on va se régaler! Ben oui, là, j'y serai!

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    - le lundi 20 avril, la Beaujoloise: de retour dans 0 année 0 mois et quelques jours maintenant, la grande fête du Beaujolais alternatif a de quoi réjouir les papilles une fois de plus, cette année. On prend les mêmes, + quelques guests du Beaujolais et d'ailleurs. A ne pas manquer, en plus de tous ces bons gamays, les superbes Ploussards de Manu Houillon et ceux de Philippe Bornard, ainsi que les 4 Champenois qui feront faux bond à Terres et vins de Champagne. Deux autres belles découvertes à faire: les épatants Moulin à Vent 2007 et Saint-Véran 2008 du domaine des Côtes de la Molière, ainsi que les vins d'Etienne Thiébaud, le doubien du domaine des Cavarodes.


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    - le 26 avril, la fête des Crus du Beaujolais à Chénas: le Bojo est à la fête, en ce mois d'avril! Cette Fête des Crus est une manifestation populaire et rabelaisienne qui devrait drainer une foule avide de festoyer et de découvrir les vins des 10 crus de la région.

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    Olif

  • Un rosé en hiver

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    Rosé zéro, une bulle en tutu rose dans un monde d'extra-brutes vêtues de blanc, à déguster par - 16°C sur une terrasse enneigée pour une sensation ouatée. Signé Benoit Tarlant, le plus disco-fun de tous les producteurs champenois, ce Champagne rosé non dosé est une véritable bombe! Un bouchon qui vous pète à la figure, une bulle fougueuse, vive et tonique, néanmoins fine et élégante, une bouche acérée, tendue, légèrement tannique, qui s'amadoue beaucoup à l'aération, se dompte et s'apprivoise. Carafage recommandé, pour le plus grand plaisir des papilles de tous ceux qui voudraient boire un verre ... de boisson ... de Champagne ... rosé ...

     

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    Champagne étonnant, non?

    Olif

    P.S.: finalement, l'hiver angevin, c'était quand même de la rigolade à côté de ce que nous réserve février dans le Haut-Doubs. A force de le réussir, cet hiver, il va finir par nous en faire baver!

     

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Réveillon neigeux, Nouvel An radieux!

    Happy new year!

    Bon, ça glisse juste un peu! Mais cet après-midi, ça va farter!

    Que la Discobitch soit avec vous en 2009!

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    La Discolifettebitch



    Pour ceux qui voudraient aussi boire "un verre de boisson de Champagne", cette QV Discobitch de l'ami Benoit Tarlant n'est pas qu'un génial coup marketing, c'est aussi un vrai Champagne qui se déguste et qui se boit, à la bulle fine et vive. D'ailleurs, on a tout bu!


     

    Bonne et heureuse année 2009!

    Olif