Instalitr ...
Histoire de bouger (un peu) le blog, inauguration d'une nouvelle catégorie: les Instalitres. Kézako? Instalitres, ce sont des Instagram liquides, publiés sur mon compte Instagram leblogdolif. Une photo de bouteille, trois mots pour la commenter, un vrai truc de fainéant auquel je ne pouvais pas échapper. Petit récapitulatif non exhaustif à l'intention des lecteurs purs et durs du blog, ceux qui ne s'aventurent guère sur les réseaux sociaux, mais pour les autres aussi.
Vin et grenouilles, un accord primordial à travailler, de mars à avril, la saison de rana temporaria, la véritable grenouille rousse de Franche-Comté. L'Arbois savagnin 2009 du domaine de la Loue (Catherine Hannoun) a fait coasser de bonheur!
Deux hispanisants se rencontrent sur une table jurassienne, avec une pensée pour Bernard Clavel. José (prononcer [xosé]), l'Arbois poulsard rosé 2012 du domaine des Bottes rouges (Jean-Baptiste Menigoz), a fait connaissance avec jésus de Morteau, de la maison Bouhéret (en réalité une bête saucisse sur la photo, cuite au four dans un bain de poulsard). Comme un genre d'accord parfait!
Il a tout du Felhuns, fait l'autre (comme aurait pu le chanter Boby Lapointe). Un blanc original du Haut-Fenouillèdes, majorité macabeu avec une pointe de grenache, vinifié grappes entières, avec une partie en mode oxydatif. Mercé Vincent Balansa du domaine La Boria.
In Cornas veritas (en Allemand dans le texte). Ach so! Une große quille, dans un millésime caniculaire d'une grande fraîcheur. Merci Mr Thierry Allemand.
Heureusement qu'il s'appelait Bob et pas Michel! Ce Loiredoc, issu de l'union de raisins languedociens d'Autour de l'Anne et de raisins ligériens d'autour du Grégory, se boit comme de la petite bière. Bob dit l'Anne, une coproduction Anne Paillet/Grégory Leclerc, pour sortir couvert cet été.
Noir, c'est noir, sans prise de tête. Un côt facile à descendre. Une bouteille pour se faire chahuter prodigieusement, grâce, encore une fois, à Grégory Leclerc!
La roche mère par Laroche fille. P... de moine! Ou le chenin dans toute sa splendeur. Tragiquement bon!
Nouvel épisode de "la tragédie du chenin", une pièce créée et surjouée par Michel Bettane, dans la droite ligne de ses biocons de sinistre mémoire, ce Jasnières 2005 de Christian Chaussard est une petite merveille qui n'en manque pas, de caractère. Un chenin à l'équilibre demi-sec tragiquement bon.
Un autre chenin potentiellement et réellement tragique, suite à l'annonce par Valérye Mordelet et Jean-Daniel Kloecklé de la fin des Loges de la folie, en raison d'une succession d'années particulièrement difficiles à Montlouis. Une Nef des fous 2005 pourtant exceptionnellement bonne!
Chenin toujours, et une autre tragédie, celle du déclassement en Vin de France de vins trop bons pour être représentatifs de leur AOC, un système archaïque qui aime bien se tirer des balles dans le pied. C'est tragique pour la région (ici l'Anjou) et injuste pour le vigneron, même si, dans le cas présent, il s'agit d'un choix délibéré.
Chenin enfin, pour saluer le retour des beaux jours. Après Pâques aux tisons, ces Noëls (de Montbenault) enchantent au balcon. Vive le chenin, aussi tragique soit-il, et vive Leroy Richard!
To be continue...
Olif