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Le blog d'Olif - Page 50

  • Coup de Foudre à Molamboz...

    ... pour une boisson s'apparentant à la limonade, mais en bien meilleur! Un Pet Nat 2005 qui n'est évidemment pas élevé en foudre, mais qui permet de prendre l'Escampette, ou à défaut la tangente. 100% chardonnay, mais, contrairement à son aîné de 2004, il est parfaitement sec. La bulle est visuellement très fine, même au service; le nez porte sur l'élégance du fruit et la bouche est vive, sèche et bien définie. Très beau vin, auquel il ne manque même pas la gourmandise de la version légèrement sucrée. Dégorgé "à la sauvage" dans la cour du domaine, chez Jean-Marc Brignot, évidemment.

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    Auparavant, deux Savagnins 2005 prélevés à la cave, l'un sur cuve, l'autre sur fût, en mode oxydatif, sous léger voile. Avantage fruit pour le premier, mais une structure magnifique sur le deuxième, qui devrait bientôt être bon pour la mise. Les petits noms de baptême ne sont pas encore officiels mais deux cuvées à guetter avec intérêt dès leur commercialisation. Allelouiah!

    Olif

  • Bourgogne Acte 1...aux Jardins!

    Acte 1, parce qu'en principe il y en aura d'autres, vive la Bourgogne lorsqu'on la goûte aux jardins de Saint-Vincent! De vraies découvertes, des nouveaux vignerons, des confirmés également, mais une Bourgogne plutôt alternative qui réveille les sens et les papilles.

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    "A la Saint-Donatien,

    Ne recule devant rien!"

    Ben non, on n'a pas reculé, direction le Mâconnais, pour une série de blancs plutôt réjouissants et inhabituels.!

    Lever de rideau!

    Dsc06043 Guy Blanchard, Blanc Charmant, Pétillant naturel
    Est-ce que Guy Blanchard ment, comme semble nous dire le patronyme de son Pétillant naturel? Pas vraiment, ce Pet Nat est plutôt charmant, malgré un petit déficit de bulles. Rond, frais, fruité et désaltérant, ce 100% chardonnay millésimé 2006. Entrée en matière sympathique, on peut passer aux choses sérieuses!

    Mâcon La Roche Vineuse VV 2005, Olivier MerlinDsc06044
    Nez beurré et grillé, fin, sur des notes de fruits exotiques et d'ananas. La bouche est fraîche, avec de la rondeur. Plutôt facile et séducteur, la marque du millésime?

    Dsc06046 Bourgogne Pinot Blanc 2002, Domaine Gouges
    Nez encore légèrement boisé, mais bien fondu. Bouche nette, fruitée, avec un certain degré de gourmandise et une finale à peine tannique.

    Saint-Véran 2004, La Bernaudière, Domaine CombierDsc06047

    Nez un peu réduit, levurien, lacté, pas encore complètement en place. Bouche bien définie, minérale, alliant tension et gourmandise, sur une belle finale salivante. Un vin complexe qui devrait s'harmoniser avec le temps, d'autant que la démarche du vigneron est exigeante, à la recherche de l'alliance du fruit et du terroir par un élevage long de 24 mois, qui pourrait être poussé à 30 mois dans les années à venir.

    Dsc06048 Viré-Clessé 2004, Alexandre Jouveaux
    Nez caramélisé, sur l'écorce d'oranges, presque confit. Un très beau vin, riche et puissant, avec de la tension, de la matière et de la longueur. Costaud, mais possédant une relative fraîcheur bienvenue. J'aime beaucoup ce style de vin! Une petite vigne en négoce, bichonnée par son propriétaire et qui produit de très beaux raisins parfaitement bien utilisés.

    Pouilly-Fuissé 2003 Philippe ValetteDsc06050
    Nez aromatique et puissant. Bouche large en attaque, qui s'étire en longueur et en droiture par la suite. Minéral, mais un peu chaud en finale (la marque de 2003?), il persiste longtemps en bouche, témoignant de sa grande richesse.

    Dsc06051 Mâcon village 2004, Alexandre Jouveaux
    Une Vendange tardive qui se goûte sèche, avec un nez original, un peu réducteur de prime. une bouche, fine, délicate et fraiche, malgré une petite faiblesse en milieu de bouche, mais un vin qui possède une longue et belle finale.


    Olif

  • Le Schmitou n° 4: OVNI soit qui bien en pense...

    Titre un peu facile, je le concède, mais à lire les commentaires sur le site d'Eric Reppert, on serait en droit de se poser des questions sur la nature de ce breuvage, classifié en Vin de Table de France. Grenache gris, blanc et puis du maccabeu, aussi (carrabeu, lorsqu'on le prononce avec l'accent lémanique, mais c'est une private joke!). Si ce vin est un OVNI, alors moi je suis un martien! Encore que le vert ne me sied pas particulièrement au teint. Le rougeaud non plus, d'ailleurs, je m'empresse de le souligner avant que les mauvaises langues ne s'en chargent, même si je suis entré dans l'âge mûr depuis quelque temps.

    Maria Fita, je connaissais de nom, j'ai découvert pour de vrai il y a peu, en ne commençant pas forcémentImgp3516 par le plus facile, mais je me suis néanmoins retrouvé rapidement en terrain de connaissance. Depuis, j'ai complété mon apprentissage en goûtant le Fitou Maria Fita 2004, une petite merveille de vin rouge gorgé de fruits (griotte, myrtille, fraise), avec un soupçon de balsamique. La bouche, fraîche et gourmande, malgré un petit 14°, possède des tanins agréables et accrocheurs, sans rugosité.

    Et puis, surtout, donc, ce Schmitou n°4, au nez minéral, frais, tendu, m'évoquant les beaux chardonnays jurassiens ouillés. On est où, là? Un équilibre résolument septentrional qui démontre bien que la fraicheur, on peut aller la chercher, dans le Sud. La fraicheur malgré la richesse, parce que le vin est mûr, tendu et minéral en bouche. On pourrait presque lui trouver de fines notes oxydatives, un peu grillées et/ou levuriennes, mais je le perçois plus comme de la minéralité. Une bouteille à laquelle je n'ai pas essayé de résister, en accompagnement de gambas à la plancha, aromatisées avec une petite marinade citron-huile d'olive-absinthe-graines de fenouil.

    Vin étonnant, non?

    Olif

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  • REVEVIN 2007 : Off gourmand

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    Grande première pour ces Rencontres vendéennes, un apéritif dînatoire, préliminaire à la dégustation soupatoire.

    Autour d’une petite horloge de pâtes persillées, les organisateurs ont sélectionné un certain nombre de cuvées moelleuses ou liquoreuses, qu’il fallait goûter et tester avec les différents fromages. Exercice quasi impossible à réaliser de façon exhaustive, surtout si l’on souhaitait ne pas se prendre trop la tête et prendre le temps de discuter avec son voisin de tablée. Pour pimenter la chose, deux cuvées sèches et oxydatives se sont retrouvées mêlées au casting de manière improbable, dans l’espoir de quelque pâte sèche pressurée, mais en vain.
    Tout cela bien entendu à l’aveugle, sauf les fromages.

    En préambule, la petite horloge fromagère préparée pas Pascal Beillevert était composée, à midi d’un Gorgonzola, à 2 heures d’une Fourme d’Ambert, à 4 heures d’un Stilton, à 6 heures d’un Bleu de Gex, à 8 heures d’un Bleu du Bocage et à 10 heures d’un Roquefort.

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    Le Roc des Anges, Macabeu passerillé 2005, Marjorie Gallet***
    Robe jaune claire, nez fin, salin . En bouche, sensation sucrée-salée, sur un équilibre demi-sec porté par une belle acidité. Belle longueur pour un vin agréable, tout en finesse.

    Coteaux de l’Aubance 2002 Les 3 demoiselles, domaine Richoud***
    Nez d’abord iodé, évoluant sur le coing, avec une pointe saline. Bouche grasse, onctueuse et riche, laissant poindre la minéralité. Pas mal !

    Bonnezeaux 2002, Domaine des Grandes Vignes****
    Le nez fait très « chenin », alliance du fruit et du minéral. Belle et longue acidité en bouche pour un vin empreint d’une certaine pureté et de beaucoup d’élégance.

    Coteaux du Layon 2001, Château de Fesles**(*)
    La robe dore légèrement. Le nez révèle une pointe iodée. La liqueur est riche, avec un certain degré d’onctuosité mais de l’amertume en finale. Un peu dissocié à ce stade, manquant d’harmonie.

    Coteaux du Layon 2001, Les Noëls de Montbenault, Richard Leroy****
    Robe jaune dorée, nez citronné et confit avec une touche minérale. Riche, sans être pâteux, du fait d’une grande acidité. Une liqueur imposante. Un très beau vin.

    Johannisberg flétri 2000, Gérald Besse, Valais*****
    Robe dorée. Nez sur l’olive verte, l’écorce de citron confit, le cédrat. Bouche riche et grasse, soutenue par une acidité remarquable. Un superbe équilibre qui m’évoque irrésistiblement le Valais. Bingo ! Je pensais à une marsanne, c’est un johannis ! Mais c’est en tout cas un excellent vin !

    L’Alternative 1998, Domaine Julien Meyer, Alsace****
    Robe ambrée. Nez caramélisé, sur un versant nettement oxydatif. Bouche possédant un équilibre affirmé, goûtant très sec, sans aucune sucrosité. Déroutant au milieu de ces liquoreux, mais il ne s’en laisse néanmoins pas conter ! Un assemblage de Sylvaner et de pinot gris élevé sans ouillage, à la manière d’un vin jaune, à des années lumière des canons de l’Alsace traditionnelle.

    Anjou 1997, Domaine de Juchepie, La Quintessence*****
    Robe dorée foncée, brunissant même légèrement. Le nez est frais, sur des notes mentholées. La bouche n’est pas trop riche, droite et nette, bien définie, bâtie sur un équilibre frais et aérien. J’aime beaucoup.

    Coteaux du Layon SGN 1997, Philippe Delesvaux*****
    Un vin riche et onctueux, gras, confit et minéral, parfaitement équilibré. Une très grande bouteille, l’une des plus belle de cette dégustation.

    Soleil de Chine, Thierry Michon, Fiefs vendéens
    Un vin non notable et non appréciable en ce qui me concerne. Problème de bouteille ?

    Arbois vin jaune 1999, Michel Gahier*****
    Goûter un Jaune aux Rencontres vendéennes devient un événement rituel . Le faire derrière des liquoreux est un peu moins classique. Eh! bien, ça passe ! Fin, puissant et parfaitement équilibré, un grand vin jaune dans un millésime qui devrait devenir historique.

    Passito de Pantalleria
    1990, Mueggen,Tenuta di Castiglione
    *****
    Je n’avais relevé ni l’origine exacte, ni le nom du producteur, mais on me l'a soufflé fort opportunément. Un petit bijou qui traînait dans une cave vendéenne et qui vient tout juste de refaire surface. Le temps de s’imprégner d’arômes de pruneau, de café, de zeste d’orange, tout en gardant une fraîcheur incomparable en bouche. Une oasis sicilienne au cœur de l’avenue de la forêt montoise ! Superbe !

    Banuls 1982, Vial-Magnères, Al Tragou****

    Une robe acajou pour un vin qui développe un sublime rancio en bouche. Une appréciation plutôt succincte pour un vin qui aurait mérité plus d’attention, mais l’assemblée commençait à se dissiper.

    Château Suduiraut 1982, Sauternes***
    Un Sauternes pour terminer, parce qu’il en fallait bien un ! Evolué, à la robe dorée, il développe joliment son botrytis et son côté rôti caractéristique en s’appuyant sur des notes légèrement mentholées.  A point, il ne manque pas de fraîcheur, sans toutefois parvenir à éclipser les petites merveilles dégustées au préalable. De la faute à un certain académisme, dirons-nous, pour ne pas sombrer dans l’anti-bordelisme primaire ! Il y manque peut-être juste une étincelle euphorisante !

    Et c’est peu dire que tout cela nous a mis en appétit. Place aux produits de la mer et du marais !

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    Olif

  • REVEVIN 2007 : Le Cèdre, etc.

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    Un intitulé gainsbourien, pour cette première dégustation officielle des quatrièmes REncontres VEndéennes autour du VIN, qui place d’emblée la barre très haut, les organisateurs n’ayant reculé devant aucun sacrifice. Beaucoup de Cèdre, encore plus de Cahors, et deux intrus, du très grand Sud-Ouest, une vaste région mondiale qui s’étend de Marmande à Buenos-Aires. Largement de quoi se colorer les dents et les gencives aux tanins du Côt et l’occasion pour certains d’imiter la poule en montrant du doigt les bouteilles et la bouche de leurs congénères : « Côt ? Cot cot cot cot cot ! ». Désolé !
    Le Côt ou Malbec, cépage-roi de l’appellation cadurcienne, méritait bien une approche vendéenne. L’air marin sied bien aux vins et au teint, d’une manière générale. La terrasse du Chai Carlina, véritable arène de ces REVEVIN, vibre encore de la puissance de ces vins d’homme, que les dames n’ont pas hésité à recracher, tout comme les autres participants! Le spectacle peut commencer. Les costumes sont de Philippe « Donald Cardwell » Rapiteau et les décors de Philippe « Roger Hart » Gallard. Les vins sont dégustés à l’aveugle selon un ordre pré-établi, sur les conseils de Pascal Verhaeghe, vigneron au Cèdre. La notation en * n’a pour seul but que de hiérarchiser les vins d’après le ressenti de cette dégustation, histoire de s’y retrouver un peu plus facilement. C’est du relatif ajusté, histoire aussi d’introduire à la fois le doute chez le lecteur et une petite pointe d’absolu. On pourra se rendre compte que si l’absolu n’a absolument rien d’absolu (comment pourrait-il en être autrement ?), le relatif est relativement relatif. Dont acte !

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    Vuelo del Condor 2004, Argentine***
    Robe grenat soutenu, nez frais végétal et herbacé. Bouche de demi-corps, aux tanins souples, avec du croquant et un soupçon d’amertume finale. Un vin plutôt plaisant, qui convenait parfaitement pour la mise en bouche.

    Château du Cèdre 2004 Prestige, Cahors**(*)
    Robe grenat soutenu, boisé marqué au nez, vanillé, presque caricatural. Tanins raides et corsés, un vin dur et austère à la finale asséchante. Il lui faut forcément du temps !

    Le Cèdre 2003, Cahors***(*)
    Le grenat s’assombrit. Au nez, le bois se fait discret, même s’il est présent, mais ne masque pas les arômes de fruits noirs, façon gelée. Les tanins sont veloutés et le vin finalement plutôt flatteur. Mais il y a de l’acidité, de la densité. La finale est à peine dure, sur les tanins, avec de la mâche.

    Le Cèdre 2004, Cahors***
    Nez discret, réservé, à peine boisé. De demi-corps, avec des tanins fondus, son acidité apporte de la fraîcheur et de la longueur, mais mérite de s’étoffer avec le temps.

    Le Cèdre 2002, Cahors****
    Robe presque noire. Nez élégant, fin, avec de la fraîcheur, malgré la maturité. La bouche reste fraîche, avec une belle acidité, des tanins fins, droits et élégants.

    Le Cèdre 2001, Cahors****(*)
    Robe presque noire. Nez ouvert, assez agréable, épicé et fumé. La bouche est tendue, minérale, fraîche et mature, alliant puissance et finesse.

    Le Cèdre 2000, Cahors*****
    La robe est noire. Le nez révèle tout son fruit. La bouche est ronde, aux tanins agréables, avec de la longueur et un bel équilibre de vin à parfaite maturité. Excellent !

    Le Cèdre 1999, Cahors***(*)
    Nez torréfié, sur le moka, mais évoque irrésistiblement pour certains le maquereau au vin blanc fraîchement sorti de sa boîte. Grosse matière, que je trouve encore relativement peu expressive, malgré l’arrondissement des tanins.

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    Le Cèdre 1998, Cahors*****
    Un nez à point, que je trouve très typé Cahors, légèrement floral (mais qui évoque le géranium pour certains !). La bouche est bien structurée, harmonieuse, arrondie, avec une finale légèrement métallique. J’aime !

    GC 2000, Cahors***(*)
    Le nez est un peu alcooleux. L’attaque est ronde (l’alcool ?), la matière est impressionnante, presque too much, longue finale sur des tanins un peu asséchants. Un gros calibre, trop riche pour moi.

    GC 2003, Cahors*****
    Très beau nez de fruits noirs et de gelée de mûre. Matière superlative, avec des tanins veloutés, suaves et soyeux. La finale est un peu chaude, du fait de la grande concentration, mais cet équilibre dans la puissance ne manque pas de longueur et de séduction.

    GC 2004, Cahors****
    Au nez, cette fois, on part sur le cassis. La bouche est concentrée, garde de la fraîcheur, malgré la fermeté métallique des tanins en finale.

    Château du Cèdre 2004 Prestige, Cahors***
    The big piège ! Derrière le GC et Le Cèdre, ce Prestige 2004, servi une deuxième fois à l’aveugle, se goûte sur le végétal frais et le fruit croquant. La bouche, moyennement corsée, est droite et agréable. Personne ne l’a reconnu, évidemment ! Exit le boisé caricatural, les papilles ayant été saturées à grands coups de Cèdre et de GC ! La dégustation est un art bien difficile, et très relatif. Ou alors nous sommes vraiment de mauvais dégustateurs, je ne vous le fais pas dire !

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    Château Lacapelle Cabanac XL 2004, Cahors**(*)
    Nez de fruits mûrs, avec un côté végétal racinaire, des notes de fumée et de brûlé. Bouche corsée, aux tanins serrés et à l’amertume tannique finale.

    Clos Baquey 2002, Elian Da Ros, Cotes du Marmandais****
    Nez expressif, sur un fruité balsamique plutôt frais. Bouche friande, charnue, chocolatée, avec du croquant en finale.

    Domaine Cosse-Maisonneuve, Le Sid 2001, Cahors**
    Nez paradoxalement artificiel, sur la banane séchée, plutôt végétal. Tanins souples et fondus, acidulés, finale légèrement asséchante. Pour tout dire, je le voyais comme un autre piège, extra cadurcien. Une déception, parce que c’est un domaine que j’aime bien et une cuvée que j’ai en cave. Même si, encore une fois, tout est relatif, et que, l’ayant regoûté par la suite, je ne serai pas aussi sévère que je viens de l’être, loin de là ! Un vin à revoir, dans un autre contexte.

    Château Lamartine, Expression 2000, Cahors****
    Fruité et floral au nez, harmonieux, rond et équilibré en bouche, même si la finale est un poil alcooleuse, rafraîchie par une petite note balsamique. Une jolie réussite.

    Clos Triguedina, Prince Probus 1998, Cahors**
    Nez très torréfié, bouche végétale sur l’artichaut. Acidulé, avec une finale asséchante, je ne l’ai pas bien goûté, contrairement à une dégustation récente. A revoir également, d’autant que j’en ai encore plusieurs exemplaires en cave.

    Le Cèdre blanc 2005, Vin de Pays du Lot
    100% viognier. Robe jaune clair, nez fruité primaire, fermentaire, bouche simple et croquante, pour le plaisir de se rafraîchir un peu l’haleine et se nettoyer l'émail après tous ces tanins.

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    Au final, une dégustation passionnante mais éprouvante pour les papilles. Les vins les mieux goûtés ce jour-là: Le Cèdre 2000, Le Cèdre 1998 et GC 2003, juste devant Le Cèdre 2001 qui devrait faire une bouteille superbe d'ici quelques années. Deux déceptions: le Sid 2001 et Prince Probus 1998, mais deux vins à revoir absolument dans un autre contexte car déjà beaucoup mieux goûtés que cela. Du Cahors en perspective sur la table un jour prochain...

    Olif

  • Les Vendredis du Vin # 4: Oxydatif? Et alors?

    VendredisduvinQuatrième mouture de ces Vendredis du Vin de la blogosphère oenophile, et voila que m'échoit la présidence, tout juste un mois après l'avénement de Sarko 1er, dit Le Sobre. Presque un coup d'état, mais ce n'est que justice. "Olif Président! Olif Président!" se sont exclamés en choeur Lisa Roskam, de Vinorati, et mes prédécesseurs Laurent Baraou, Mathieu Turbide et Emmanuel Delmas. Enfin, je ne les ai pas entendus, mais je me suis plu à les imaginer! Me voici donc dans l'Elysée de la blogosphère. Mon programme sera simple: du vin, du vin, encore du vin. Et pas que le vendredi, tous les jours de la semaine. Un peu à manger, aussi, si vous le souhaitez, car il faudra bien éponger. Mais par contre, on ne publie que le dernier vendredi du mois, à savoir le 29 juin!

    Pour ne pas prendre mon électorat en traître et tenir mes promesses, j'invite donc tous mes sujets du mois à plancher sur mon thème fétiche: l'oxydation ménagée. "Oxydatif? Et alors?" Derrière cet intitulé, qui pourrait paraitre rébarbatif, voire incompréhensible, devraient être débouchés des vins passionnants, d'horizons divers et variés. J'espère, bien sûr, que l'on se régalera de quelque clavelin de jaune jurassien de derrière les fagots, mais le Jura ne sera pas seul en course. Qu'ils soient élevés sous voile ou non, on devrait trouver des vins merveilleux en provenance de toute la France, mais aussi d'Espagne et peut-être d'ailleurs, mais là, je connais moins. Selon Patrick Meyer, l'excellent vigneron du domaine Julien Meyer, à Nothalten, Alsace, l'élevage oxydatif aboutit à un véritable affinage de l'alcool, qui permet de boire, dans une version parfaitement sèche, un vin à la matière particulièrement riche qui serait difficilement buvable autrement. Un élément clé pour la compréhension de ce type d'élevage amenant à l'élaboration de petits chefs d'oeuvre, des monuments de vin le plus souvent destinés à la gastronomie et/ou à la méditation.

    Sont donc concernés par ces VDV n°4:

    - les vins du Jura, évidemment, jaunes ou blancs, élevés sous voile,

    - les oxydatifs insolites existant dans toute région; ce sont principalement des vins blancs à base de Chenin ou Chardonnay ou Roussane ou Marsanne ou Mauzac, voire Riesling -j'en connais- Pinot gris ou autre, que l'on peut trouver en Loire ou dans le Sud de la France, mais aussi ailleurs (Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Sud-Ouest,...). Il en existe même des versions moelleuses ou liquoreuses. A titre d'exemple, on pourra se documenter ici.

    - les vins rouges mutés du Sud de la France, Banyuls, Rivesaltes, Maury, qui développent des notes sublimes de Rancio du fait de leur élevage oxydatif (sont donc exclues les versions dites Rimage ou Vintage, non oxydatives),

    - les vins mutés espagnols type Jerez, certains Montilla-Moriles (vins liquoreux à base de Pedro Ximenez), et les Porto Colheita, ce qui devrait permettre une large participation de nos amis ibères (n'est-ce pas, Joan?),

    - et tous les autres, du monde entier, d'Italie, des USA, du Canada et même de Suisse, pourquoi pas! Seule condition, que l'on puisse m'assurer qu'ils ont été élevés selon ce concept d'élevage très long, plus ou moins en vidange.

    - Sont exclus les vins blancs bourguignons oxydés prématurément en bouteille, on parle bien ici d'élevage oxydatif et pas d'accident de bouteille. Je prie nos amis les vignerons bourguignons de bien vouloir m'excuser pour cette petite pique amicale.

    Bonne chasse et bonne dégustation!

    Comptes-rendus à déposer le vendredi 29 juin à partir de 0 heure (heure de Paris), sur un blog personnel (en m'informant du lien), sous forme de commentaire faisant suite à ce billet, ou par mail à l'adresse obtenue en cliquant sur "Ecrivez-moi".

    Objectif: faire au moins aussi bien, voire pas mieux, si ce n'est plus, que mes prédécesseurs.

    I want you, for Olif's Oxydative Army!

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    Olif 1er, dit Le Grand (c'est pas moi qui le dis, c'est Estèbe!)

  • Gelée d'Absinthe!

    Après un week-end de Pentecôte calamiteux question météo, avec pluie, vent et neige sur les sommets, au dessus de 1200 mètres, retour à un temps plus stable avec ciel étoilé dans la nuit de mardi à mercredi. Stable, mais frais. Petite fricasse sur les plants d'absinthe, qui devraient s'en remettre, et sur ma terrasse, qui devrait également survivre, heureusement que la vigne n'arrive pas jusqu'ici!

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    Pour se réchauffer, rien de tel que de plonger dans le Saumur, non pas en goûtant une Terre Chaude, mais simplement la cuvée domaine 2005 de Thierry Germain, aux Roches Neuves. Une cuvée qui s'affirme dans son style, d'année en année, gagnant en maturité de fruit mais également en fraîcheur et en spontanéité. Un très joli cabernet franc non variétal, gorgé de fruit et de soleil. C'est bon et ça tient chaud!

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    Olif

  • Initiales L de L

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    Loin des yeux, loin du coeur. Un dicton qui ne s'applique pas à Gaillac, fière cité millénaire du Tarn, où le Len de L'el est généralement vénéré. Len de L'el, près du coeur, c'est en tout cas ce que semble dire cette bouteille du domaine Rotier, au joli design, au contenant pas mal non plus et qui porte le doux nom d'Initiales. 50% Len de L'el, 50% Sauvignon pour un assemblage 2006 plutôt réussi. Un vin frais, simple et droit, une réelle gourmandise à tout petit prix, le vin idéal pour l'été.

    A noter que, de manière quasiment fortuite (pas tout à fait, en fait)!, un Gaillac doux Renaissance 2002 du domaine Rotier s'est retrouvé dans mon verre ce week-end. Une heureuse rencontre, et un vin magnifique, 100% loin de l'oeil, 100% près du coeur, à la grande liqueur contrebalancée par une superbe acidité, plutôt inhabituelle dans l'appellation et liée aux conditions particulières du millésime. L'ananas se mêle au coing pour un équilibre superbe et grandiose.

    Gaillac, le plus injustement méconnu des grands vignobles, m'a t-on dit à une certaine époque! Ce n'est pas impossible...

    Olif

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  • Les aventures culinaires de Sancho Plancha

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    Photo source Wikipédia

    Il avait plus d'un tour dans sa Manche, le fidèle écuyer de Don Quichochote, noble chevalier un peu peureux, qui s'arrangeait toujours pour combattre les moulins à vent lorsque l'anticyclone des Açores roulait des biscotos, réservant les jours de mistral force 4 à la sieste et/ou à la méditation transcendantale, ce qui n'a finalement rien de transcendant. Et si l'histoire a retenu plus volontiers son nom au lieu de celui du p(eu)reux chevalier, c'est que les aspirations de Sancho Plancha étaient très terre à terre, plus portées sur les gargouillis de son estomac que sur le bruissement des éoliennes édéeffiennes.

    Un jour, alors que la faim lui taraudait le ventre, il se mit en chasse d'un quelconque gibier à s'empiffrer, tandis que son Maître réfléchissait à la manière de terrasser un rusé et fort récalcitrant ventilateur de salon. Chasseur avisé, Sancho ne mit pas longtemps avant de dénicher un steak Ch...l XL au supermarché du coin. Mais voilà, le steak cru, c'est bon pour les Tartares. Pas pour les Ibères, surtout quand ils sont rudes. Il entreprit donc de couper du bois à la machette et de faire un bon feu.*  Seulement voilà aussi, comment faire cuire un morceau de barbaque sur ce feu sans se brûler les mimines? Il avait beau se creuser la cervelle**, notre bon Sancho ne trouvait pas de solution satisfaisante. Allait-il être contraint de cuire son steak à la manière des Huns, en s'asseyant dessus? Ou alors de s'asseoir également dessus, direction le M..Do du coin en désespoir de cause? De dépit et d'une main, il jeta à terre son bouclier en fonte émaillée. De rage et de l'autre main, il envoya balader son Ch...l XL. La vie est parfois bien faite. Le bouclier alla se positionner au dessus du feu et, instinctivement, le steak atterrit sur cette planche de salut. Pendant ce temps, Sancho faisait du boudin dans son coin et ne se rendait compte de rien. Lorsqu'une appétante odeur de viande grillée lui parvint aux narines, il se retourna et réalisa alors qu'il venait, mine de rien, d'inventer la première planche de cuisson en fonte émaillée. Il ferma les yeux et remercia à la fois le ciel et son Maître, homme soucieux de la qualité des équipements de ses employés, parce qu'un bouclier en plexiglas, ça ne l'aurait peut-être pas fait pareil. Une fois sa viande engloutie, il se précipita dans le premier bureau d'enregistrement venu et déposa illico le brevet de l'invention qui allait garder son nom : la Plancha! Par la suite, il vécut heureux et eut beaucoup d'enfants. Pas avec Don Quichochote, par contre, ce dernier ayant livré un ultime combat, fatal celui-là, face à un hélicoptère de la Policia y de la Guardia Civil. Toute une vie qui part en tranches...

    Voilà une histoire vraie comme on aimerait en inventer plus souvent! Et, surtout, tout ça pour dire que j'ai investi et que je vais me plonger à fond cet été dans les aventures culinaires de Sancho Plancha. Pas moins de trois heures pour monter le chariot (livré en pièces détachées) et raccorder le gaz à la planche, mais ça valait le coup! Maintenant, ça fonctionne!

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    Première victime, histoire de tester la machine, un célèbre coin-coin, dont les deux magrets ont été saisis juste comme il faut dans leurs sucs. Un régal! Tout juste à déplorer quelques éclaboussures sur le plancher de la terrasse, je vaisImgp3316 essayer de mieux contrôler la fougue de mon feu la prochaine fois. Et pour accompagner Donald, quelques petites patates de Noirmoutier et un Chambertin Clos de Bèze 2000 du domaine Groffier. Un grand vin dense et volumineux, au grain très fin, parfaitement à point. On ne s'embête pas, en compagnie de Sancho. Ben non!

    Sacré Sancho, va!

    Olif


    *On notera au passage que le classique et célèbre proverbe, bûcheron autant qu'indien, se vérifie également ici, une fois de plus.

    **Voilà bien une expression inappropriée, parce que plus on creuse dans une cervelle, moins il y en a, de la cervelle! Meunière ou pas.

  • Vin de blogueur (3): Brut Zéro (pas pointé) du domaine Tarlant

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    Attention, Champagne ouvert, naturel et sentimental! A boire comme du petit lait, en écoutant une ritournelle de Souchon, légèrement remaniée pour la circonstance:

    Champagne sentimental
    On a soif d'idéal
    Attiré par les bulles, les étoiles
    Que des choses pas commerciales
    Champagne sentimental
    Il faut voir comme on l'avale
    Comme on l'avale.

    Petit hommage au pionnier des vignerons blogueurs, Benoît Tarlant, comme ça, juste pour le plaisir des papilles. Et pour fêter un annif, par la même occasion. 20 ans pour Valentin et zéro dosage pour cette cuvée, mais pas zéro pointé pour son géniteur, producteur avisé d'un vin de Champagne comme on aimerait en boire plus souvent!

    Champagne Brut Zéro, Tarlant
    1/3 pinot Meunier, 1/3 Pinot noir, 1/3 Chardonnay, le reste, ben…, je pense que c’est à peu près tout ! Enfin, si, il y a aussi de la bulle, fine, de la vivacité, tonique, du fruit, agréable, de l’équilibre, tendu, et toutes ces sortes de choses qui font que l’on a affaire là à un très beau Champagne non dosé, idéal pour l’apéritif. Champagne!

    Et santé, Benoît!


    Olif

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  • Vendredis du Vin # 3: Les Vins de Femmes

    VendredisduvinTroisième volet des  Vendredis du Vin de la blogosphère vinique, les femmes et le vin! Notre Président-Sommelier du mois a su faire preuve de galanterie en convoquant dans nos verres les qualités féminines de notre breuvage favori. "Le vin a t'il un sexe?", s'interrogeait récemment Tiuscha, du blog  Saveur Passion, et on avait essayé de lui1_3 répondre avec notre verve habituelle, enfin celle qu'on croit avoir, mais, là, c'est du sérieux! Pas question de blablater, il faut passer l'épreuve de la dégustation, et surtout la faire passer aux vins élaborés par la gent féminine. Sont-ils plutôt du genre manucurés et épilés sous les bras ou bien savent-ils aussi être poilus du menton, voire carrément couillus, si vous voulez bien me passer l'expression Mesdames (et si vous ne me la passez pas, tant pis, je m'en accommoderai néanmoins)? "La femme est un homme comme les autres", pourrait-on dire en parodiant Antoine de Caunes dont les fesses rebondies n'ont rien à envier à Vénus Callipyge. Alors, masculin ou féminin, le vin dépend surtout de ce qu'à envie d'exprimer son géniteur ou sa génitrice et reflète plus, d'une manière générale, sa sensibilité que son sexe chromosomique. Toute galanterie mise à part, mais plutôt parce que j'en connais professionnellement le moindre rouage, je serais néanmoins enclin à avoir confiance en la gent féminine pour faire preuve d'une réelle sincérité dans ce domaine. Place à la dégustation, donc, après un petit plaisir visuel signé Madoz, parce que je n'ai pas encore eu la mienne.

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    Peyre Rose Clos des Cistes 1996, Coteaux du Languedoc, Marlène Soria
    Imgp3134_2 On ne présente plus Marlène Soria, la vigneronne star du Languedoc. Exigeante, intransigeante, elle ne commercialise ses vins que bien longtemps après les autres domaines, quand ils lui paraissent à son goût et enfin prêts, et qu'ils n'ont pas été victimes d'une avarie accidentelle lors de l'élevage, comme ce fut le cas pour les 2000 et les 2001. Deux terroirs vinifiés séparément, Clos des Cistes et Syrah Léone, mais une même qualité de vins, tous les deux bénéficiant de la même étiquette rose désormais célèbre dans le monde entier. Des vins qui ont déjà de la bouteille lors de la mise en vente, mais que l'on peut attendre sans crainte de longues années en cave. Ces Cistes 96 sont parfaitement à point. Le nez est tout simplement magnifique, d'une grande netteté. Ah! ce chocolat qui emplit les narines avant de laisser passer des notes plus minérales, un soupçon  de senteurs florales, des fruits rouges et des épices, avec un tout petit côté fumé. La bouche est ample, solide, mais elle reste fraîche, taillée dans le sens de la longueur. Un vin exemplaire, et je veux bien croire que ce soit une femme qui en soit à l'origine tellement il est délicatement ciselé et ouvragé.


    Côtes du Jura 2003 Les Varrons, Peggy Buronfosse
    Imgp3204Néo-vigneronne dans la Combe de Rotalier, Peggy Buronfosse s'illustre maintenant de façon très régulière dans divers guides ou magazines pour ses cuvées franches et sincères, d'un excellent rapport Q/P. Les Varrons 2003 possèdent toutes ces qualités, avec un joli nez anisé sur des notes typiques de minéralité marneuse jurassienne. La bouche est bien constituée, à l'attaque franche, avec un léger gras en son milieu, puis une acidité finale tonique, bienvenue pour le millésime. Un équilibre plus que satisfaisant pour un Chardonnay 2003 qui affiche une plutôt agréable fraîcheur.

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    Lisson, Le Plo 2002, Iris Rutz-Rudel
    Imgp3207 On ne présente plus non plus Iris Rutz-Rudel du domaine de Lisson, qui, avant de nous régaler de ses "vins de (très bonne) table", nous met l'eau à la bouche sur son blog de Lisson. Des vins au fort potentiel, plutôt costauds, qu'il faut savoir attendre, mais aussi carafer, pour les apprécier pleinement. La matière est généralement riche, comme dans ce vin de Grenache, dont le premier nez est assez végétal, voire un peu racinaire. A l'aération se libèrent progressivement des notes de fumée. Le fruit est un peu en retrait, et ne se révèle de façon beaucoup plus nette que le lendemain de l'ouverture. La texture en bouche est très agréable, les tanins possèdent du soyeux et une tension qui ne demande qu'à se relâcher. Un très joli grain de vin, même si la finale possède un peu d'amertume, le caractère racinaire (gentiane) faisant sa réapparition. Douze heures après, le vin se détend et s'harmonise, sans se départir complètement de son caractère végétal qui, cette fois, apporte une fraîcheur bienvenue, tout en laissant apparaître des notes fruitées plus arrondies. Et toujours cette belle structure en bouche, tactilement soyeuse! Un véritable vin féminin, dans le sens où il faut (et on doit!) savoir l'attendre très longtemps, en cave et en carafe, pour qu'il se donne!

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    Petit "emprunt" au Blog d'Iris, je pense qu'elle ne m'en voudra pas!

    Olif

  • Avec la Pierre figée, ça bouge en Languedoc!

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    La Pierre figée 2005, Domaine des 1000 roses, VDP des Coteaux de Libron

    Un vin qui m’a laissé coi. La question ne se pose pas, comme dirait l’ami Bobby. Et pantois. Une Pierre figée pourtant bien vivante, au premier nez possédant un fruité très mûr, sur le pamplemousse rose, une des marques du grenache à belle maturité. Les notes olfactives évoluent ensuite sur le cacao et le balsamique. Texture en bouche soyeuse, avec ce qu’il faut de croquant. Le lendemain, le fruité est toujours très frais, sur les agrumes, et la bouche est un ravissement! Coup de cœur, forcément !

    1000 roses, c’est 994 de trop, dirait Gainsbarre. On retiendra surtout que, même si la Pierre est parfois figée, ça bouge en Languedoc, notamment au Domaine des 1000 roses, du nom d’Emile et Rose, les grands-parents légataires des vignes.

    Vin étonnant, évidemment !

    Olif

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  • Vin de blogueur (2): un petit bout de chenin avec les Pz

    Pas pu résister bien longtemps à l'ouvrir, celle-là! Par envie et par curiosité, parce que suivre au jour le jour les aventures des Pz au Pays du Layon sur le blog du même nom, ça crée des liens. Même que j'en insère un autre, tiens!

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    Un vin que tous les blogonautes ont pu voir virtuellement naître, après avoir suivi en direct live sa gestation. Même s'il a failli avoir le désagrément. Tout est bien qui finit bien, il arbore fièrement le mot Anjou sur son étiquette! Il le mérite pleinement, car, en toute sincérité, il est très bon.
    Un nez tout en retenue à l'ouverture et une jolie bouche à la minéralité bien présente, ne demandant qu’à s’épanouir. A l'aération, les arômes se libèrent, le fruit vient bien. La bouche se détend sans s'amollir ni faiblir, gardant une belle minéralité. Un joli petit Bout de chenin en compagnie des Pz, un moment qu'on a envie de voir se prolonger longtemps.

    Olif

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  • REVEVIN 2007 live: Patrick Baudouin


    Pour clore ces quatrièmes rencontres, le Layon en vedette, comme à l'accoutumée, avec un vigneron emblématique de l'appellation. Une petite douceur pour la route, qui devrait permetttre d'affronter sereinement le voyage de retour et la pluie, invitée de dernière minute à Saint -Jean.

    L'édition 2007 de REVEVIN se termine. Vivement 2008!

  • REVEVIN 2007 live: la Grange aux Belles


    A Saint-Jean, les filles sont belles mais pas toutes dans la grange. Sauf lorsque Marc Houtin débarque avec ses bouteilles pour un off assez réjouissant.

  • REVEVIN 2007 live: le coin détente


    Entre deux dégustations, petit moment d'évasion presque insulaire. Pile à marée basse. Pas de Gois s'en faire!

    Spéciale dédicace pour le Scribouillard.

  • REVEVIN 2007 live: un vent de folie !


    A vent de folie, vin de folie, et la bouteille symbolique de ces quatrièmes rencontres vendéennes sera également un Vin fou. Du siècle dernier, voire des Années folles. Imbuvable, mais quel souvenir!

  • REVEVIN 2007 live: forza Italial


    Deuxième journée de ces rencontres vendéennes et détour par l'Italie.
    Après un petit jogging sur la plage...

  • REVEVIN 2007 live: mer, marais et vins


    Quand plage rime avec coquillages! Et toujours les vins qui vont avec! Pas de temps mort, du coté de Saint-Jean!