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Le blog d'Olif - Page 40

  • Les Compères

     

     

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    compère masculin

    1. (Désuet) Parrain d’un enfant, par rapport à la marraine.
    2. (Par extension) (Familier) Quelqu’un avec qui on vit habituellement, à qui l’on parle librement.
      Qu’en dites-vous, mon compère ?
    3. (Familier)
      Être compère et compagnon avec tout le monde, être très familier avec tout le monde.
      Tout se fait, tout va par compère et par com mère, Tout se fait par faveur et par recommandation.
    4. (Familier)
      C’est un bon compère, C’est un bon compagnon, un homme agréable et de bonne humeur.
    5. (Familier)
      C’est un rusé compère, C’est un homme adroit, subtil et artificieux.
    6. Celui qui est secrètement d’intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l’aider à faire ses tours, à abuser le public, et, en général, de Toute personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie.
      Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères.
      Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l’aide à les amener dans la conversation.
    7. (Théâtre) Des deux principaux personnages d’une Revue. → voir commérer

    Source Wiktionnary, l'équivalent communautaire de la rousse aux petits roberts.

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    Les compères pluriel

    1. (Désuet) Parrains d'un vin, leur enfant commun, ce qui, autrement, pourrait  constituer un défi dans l'espèce humaine.
    2.  Cuvée de Côtes du Jura 2005, élaborée par Fanfan Ganevat et Philippe Bouvret, un joli vin droit, fruité, minéral, vif et plaisant.
      Qu’en dites-vous de ce Côtes du Jura, mes compères ? N'est-ce pas un régal?

    3. Être compères et compagnons avec tout le monde, boire un bon coup de Côtes du Jura 2005 avec tout le monde.
      Tout se fait, tout va par compères et par commères, Tout se fait par faveur et par recommandation.
    4. (Familier)
      Ce sont de bons Compères, C’est un bon Côtes du Jura 2005, un vin agréable qui met de bonne humeur.
    5. (Familier)
      Ce sont de rusés compères, Ce sont des hommes adroits, subtils et artificieux, qui ont joliment réussi leur coup avec cette cuvée de Côtes du Jura 2005.
    6. Ceux qui sont secrètement d'intelligence avec un vigneron, un producteur, pour les aider à commercialiser un vin, et, en général, de toute personne qui en seconde une autre pour produire quelque belle cuvée.
      Ce viticulteur, ce caviste, sont des compères, ils vendent une cuvée de Côtes du Jura 2005 appelée Les Compères.
      Untel prépare ses bons vins, et il a des compères qui l’aident à les amener à la commercialisation.
    7. (Viticulture) Des deux principaux producteurs d'une cuvée.

     

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    Les Compères, c'est un Chardonnay 2005, appellation Côtes du Jura, disponible en exclusivité à Epicuréa Poligny. Et c'est bon!
     
     
    Olif 
     
     

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  • Le Cèdre

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    Première étape sur la route du Sud-Ouest depuis Pontarlier (via Lausanne, Genève, Chambéry et Valence, un itinéraire somme toute pas illogique, il me semble, non?),  l’Auberge du Cèdre, à Lauret (34).
     
    « Si je Lauret su … ! » aurait pu s’exclamer le P’tit Gibus si la Guerre des Boutons avait eu lieu en langue d’Oc.
     
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    Ce Cèdre-là est un endroit unique, paradisiaque et aphrodisiaque, perdu au pied du Pic-Saint-Loup. Il veille sur le jardin, la terrasse ombragée, la piscine, prodiguant à ce lieu une âme. Il fait bon venir et surtout y revenir après y être venu. Au cœur des vignes du domaine de Cazeneuve, au lieu-dit Cazeneuve. on y trouve « cuisine ensoleillée, chambres d’amis et bonne cave ». Un retour aux sources du concept d’auberge, rationnel et évident. Bonne franquette et convivialité, sur la terrasse ou au bord de la piscine. De l’authentique, quand simplicité rime avec qualité. Au menu imposé ce soir-là, pour les heureux pensionnaires, salade de crudités et papillote de poisson. Babillotte de boisson au choix. Et il y a le choix !

    Après un verre apéritif de La Méjeanne 2006 du Mas Jullien, un exceptionnel vin moelleux sudiste, tendu, acidulé et frais, la découverte de l’un des petits derniers du Pic, le Mas Thélème. Mais pas un néophyte pour autant, puisqu’il est élaboré par Alain et Fabienne Bruguière, au patronyme bien connu par ici. Cuvée Carpe Diem, millésime 2004, le deuxième sous le nom de leur domaine, les raisins étant apportés à la coopérative auparavant. Encore un peu marqué par l’élevage, mais frais et soyeux, pourvu d’une belle concentration. Et à la jolie étiquette stylisée. Le nom du domaine s'inspire de Rabelais, rien à voir avec les maths élémentaires!
     
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    Le Loup, quand il vous pique !

    Auberge du Cèdre 
    Domaine de Cazeneuve 
    34270 Lauret 
    France 
    04 67 59 02 02
     
     
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    Olif 
     
    P.S.: dans les environs du Pic, on n'oubliera pas, en plus du domaine Cazeneuve, et du Clos Marie à Lauret, le Mas Mortiès, le domaine de l'Hortus, le domaine Sainte-Agnes et puis Zélige-Caravent, qui produisent tous des vins fort estimables. Cette liste est loin d'être exhaustive, évidemment.

  • Back to the Pays Basque

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    « - Quelle est votre destination ? », s’enquit fort courtoisement le douanier suisse, sur la route du départ. Pour une fois que j’avais quelque chose à déclarer, je me suis laissé surprendre, marquant un temps d’hésitation.

    « - Euh ... !, on transite. », bredouillai-je.

    « - Alors, bon voyâââge ! » conclut-il de son helvète accent légèrement traînant, sans chercher à en savoir plus.

    Cinq années se sont écoulées depuis notre dernière escale au Pays Basque. Cinq longues années consacrées à un ailleurs estival, principalement breton, mais généralement tourné vers l’Océan. Grosses vagues et sable fin, le désir inconscient du montagnon ? Probablement une nécessité, pour ne pas devenir crétin et myxoedémateux. Un véritable instinct conservateur thyroïdien!

    Les vacances finies, le voyâââge se prolonge sur les touches du clavier.  Flash-basque, sous la forme d’un blog-notes gastronomique et d’un petit carnet d’adresses loin d’être exhaustif.

    Question : mais pourquoi ce séjour basque fut-il ponctué rituellement, à l’heure de la régulation du transit, par un ironique « bon voyâââge ! » ?

     ...

     

    Olif 

     

    P.S.: eh! oui, déjà le retour! Mais la reprise se fera en douceur et en plusieurs épisodes.

  • Vacances, j'oublie tout...

    Finie la fête de la musique, mais que cela ne nous empêche pas de siffloter en conduisant, on est heureux Autoroute A7!

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    Le pire sera sans doute d'abandonner, attachés sur la balustrade Nif-Nif, Naf-Naf et Nouf-Nouf. Si une bonne âme veut bien passer de temps en temps leur remplir leur bouteille de Vin de Jardin 2006, cela soulagerait ma conscience!

    Un vin de fruit, simple et direct, un bon coup de grelot derrière la cravate, une gourmandise 100% Grolleau, signée Marc Houtin, de La Grange aux Belles. Un véritable régal pour petits et grands.

     

    A bientôt, pour de nouvelles aventures!

     

    Olif 

  • .G

     

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    Ce .G là est situé à la face antérieure de la cave du devant, à quelques centimètres sous la fenêtre. Quand on masse énergiquement le goulot avec un tire-bouchon, on fait jaillir 75 cl d'un liquide parfumé, fruité, poivré, épicé, dense et charnu, bien concentré, que l'on peut prendre son temps pour siroter, après l'avoir agité pour le dégazer. C'est bon, pas loin d'être un orgasme vinique, comme son nom semble l'indiquer.

     

    Merci, Docteur Hérédiaffenberg!

     

    Olif 

    .G 2005 est un Gamay, en appellation Vin de Table, produit par Emile Hérédia, au Domaine de Montrieux

     


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  • VdV #15 - Nul n'est Champagne en son pays!

    Vendredisduvin

    ... et c'est Tant mieux! A l'invite de Nicolas Ritoux , un compère québecois de Remy Charest, le Président des Vendredis du vin,  il va falloir trouver des bulles en dehors de la Champagne. Pas un challenge trop difficile, en fait, tellement ça gaze pour les vins mousseux! Vin festif par excellence, dont on peut faire péter le bouchon jusqu'au plafond, rien que pour embêter le voisin du dessus, le "mousseux" se décline de plusieurs façons, suivant les méthodes d'élaboration traditionnelle, ancestrale, ou champenoise. Un peu à part, parce qu'embouteillé avant la fin de la fermentation alcoolique, le pétillant naturel a aussi le vent en poupe, parce qu'il est pétillant, bien sûr, et naturel aussi! Du fruit en bouteille, avec plus ou moins de sucre, généralement peu d'alcool, une grande digestibilité, le vin de soif et de pique-nique par excellence. Et c'est Tant mieux!

     

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     Tant mieux, c'est aussi le nom de cette cuvée de Ploussard pétillant de Philippe Bornard, vigneron à Pupillin. Un vin résolument jouissif, sec, bourré de fruit, frais et gourmand, à la bulle exubérante dès l'ouverture. Vin de plaisir immédiat, parfait à boire, il ne passera certainement pas l'été mais il ne serait pas correct d'en gaspiller une bouteille pour arroser le public lors d'une victoire de Grand Prix. Laissons cela aux vins rèches, acides et difficilement buvables des marques soit-disant réputées de Champagne.

    Olif 

  • Olif à poil...?

     

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    Olif naturiste? Evidemment, tout le monde sait désormais que je suis devenu un adepte des vins "natures". Mais ce n'est pas de cela dont il s'agit. C'est sur le Web que cela se passe, et pas sous la douche à Estèbe (private joke!), tant pis (ou tant mieux?) pour ceux qui s'attendait à autre chose. Une mise à nu au décours de 3 interviews consécutives, réalisées en quelques jours à peine.

    D'abord pour le Club VIB de Haut et Fort, diffusée de façon aléatoire sur la page d'accueil du site, il conviendra d'être vigilant ou alors se trouver là au bon moment. Il m'a fallu ensuite répondre aux questions du compère Fabrice, de VINSURVIN et, enfin, à celles de Clément Leguistin-Maire, rédacteur du Blog Midi-Vins, une fenêtre grande ouverte sur les vins du Languedoc-Roussillon.

    J'espère qu'avec tout ça, je n'ai pas dit trop de c...! 

     

    Le Blog d'olif déménage

    Olif 

     

  • Vins "natures" dans la nature...et aux Jardins!

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    Une dégustation aux champs, mais néanmoins aux Jardins, un instant bucolique, quasi surréaliste! On en a tous rêvé, Stéphane Planche l'a vraiment osé.giljourdan02.jpg

    "Et au point de vue des idées neuves, que comptez-vous introduire dans le pré-néo-progressisme?" demande le critique de peinture Adhémar de Lamarche de L'escalier de Lacave à Libellule, l'adjoint du détective Gil Jourdan, grimé en pseudo-artiste hellène, lors d'une soirée mondaine dans le deuxième volet de leur inoubliable première aventure, "Popaïne et vieux tableaux".

    -"Dans le pré?... Des vaches!!" répond l'autre sans se démonter.

    "Et au point de vue des idées neuves, que comptez-vous introduire dans le pré-néo-régressisme?" demande le célèbre critique de vins Michoubidou à Stéphane Planche, dit Saint-Vernier, le tourbillonnant caviste des Jardins de Saint-Vincent, organisateur de séances de dégustation réputées.

    -"Dans le pré?...Des vaches!!"

    Réponse limpide pour un indispensable retour aux vins "natures", une valeur essentielle, un revitalisant recul de civilisation, une nécessité actuelle pour ne pas se laisser happer, hâcher, émasculer, décérébrer par la spirale infernale du progrès et de la technologie à tout prix, qui nous conduit inexorablement à notre perte, si ce n'est déjà fait, et puis aussi à ne boire que des vins aseptisés, et ça, c'est pas demain la veille qu'on se laissera faire.

     

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    La menace bovine se rapproche, mais les dégustateurs restent sereins, malgré le côté très terre à terre des échanges.

    - "Tu ne trouves pas qu'il sent un peu la vache, ce vin nature? "

    - "Mais non, c'est pas le vin, regarde juste derrière toi!"

    - "Tu parles d'une bouse, ce picrate!"

    - "Ah! la vache, qu'est-ce qu'il est bon, celui-là!"

    - "Tu crois qu'il s'agit de bourricots transformés en bêtes vaches?"

    - "Il parait que ce sont les ébissions de mettane qui sont à l'origine du trou dans la couche de vin jaune de la planète!"

     

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    C'est clair, ce n'était pas la fête à Michoubidou, ce soir-là, mais on s'est plutôt bien régalés! D'abord avec un Sauvignon de Touraine de Thierry Puzelat. Bien malin qui dirait sauvignon à l'aveugle: grande maturité de fruit, richesse, puissance, peut-être un peu trop massif, mais ne soyons pas difficiles. Puis avec Les Capriades, de Pascal Potaire, une bien jolie définition de fruit. Avec les vins de L'Anglore d'Eric Pfifferling, toujours aussi impeccables (remarquable Tavel 2006, d'une grande précision aromatique et d'un soyeux de texture inimitable, superbe Cuvée des Traverses 2006, honteusement recalée à l'agrément Côtes du Rhône, alors qu'on y produit tant de daubes par ailleurs). Evidemment aussi, avec Barral et sa réjouissante cuvée Tradition 2005, un vin dans le registre du costaud au coeur tendre, celui qui a bon fond. Et enfin, avec La Bohème 2006 de Patrick Boujut, qui a bien trompé son monde, personne n'ayant osé imaginer que cela puisse être un Gamay d'Auvergne. Il y a du vin, dans cette bouteille!  Au final, tous des vins droits, nets, précis, sans aucune note aromatique déviante qu'on voudrait leur prêter systématiquement. Que des belles bouteilles, et c'est tant mieux! Tant mieux, un pétillant naturel de Ploussard et de Philippe Bornard, à qui on laissera le mot de la fin.

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    Revenir vers plus de vin, plus de raisin, plus de nature, plus de convivialité, sans perdre son sens critique, voilà certainement un credo alternatif aux manières un peu prout-prout d'une forme d'intelligentsia du vin, déconnectée de la réalité du monde viti-vinicole et des véritables aspirations des amateurs.

    Et rien que pour çette soirée, merci Stéphane!

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    Olif, celui qui a mal tourné.

  • Du Punk dans la bouteille...

    ...à défaut de Groove dans la marmite! Quoi de plus excitant que de cassouler en tombant la chemise ou le pantalon, quoi de plus vibrant que d'appareiller son biscuit la chevauchant les Walkyries, quoi de plus exaltant que de barder sa viande en se plaignant de la grève des vaches laitières? On en a tous rêvé, Estèbe et Gracianne l'ont fait! Sonoriser la cuisine ou la cave pour adoucir les moeurs de la blogloumiam! Hallelouiah! Groovy baby! God save the Queen!

     

     

     

    Alors, pour fêter l'été qui revient et, accessoirement, mes 25 printemps (les 20 suivants, je ne les ai pas vus passés ou alors il n'y en a pas eu, de printemps!),  descendons nonchalamment à la cave, la main dans le calbute, pour se laisser volontiers secouer les tympans et les papilles par une zique d'époque et un picrate sévèrement burné. Un Gamay de Touraine 100% nature, qui réveille la jeunesse qui ne sommeille que très peu en moi, à boire sans se poser trop de question et en se grattant là où ça fait du bien.

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    Nevermind the bollocks et santé à tous!


    Olif


     

  • Ils sont foot, ces Genevois!

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    Voilà qu'ils se mettent à jouer au footeballe à dos de Mouette sur le Grand Lac et que leur gros ballon est venu boucher le Geyser d'eau! De quoi faire jaser dans le Landerneau local!  Ah, si on avait joué avec un tel ballon la veille au soir du côté de Zurich, les Italiens n'aurait jamais réussi à en mettre un au fond des filets!

    Les Mouettes, ce sont les petits bateaux qui transportent les autochtones et leur petit cabas à provisions d'une rive à l'autre du lac. Sympas, les Mouettes! Surtout quand le soleil a fait sa réapparition, donnant à la traversée des airs de croisière amusante.

    Avant les courses et la visite au volailler moustachu, il a fallu attribuer le Prix de la Presse au meilleur Pinot Noir 2007 de tout le canton. C'est la Cave des Crétets qui a raflé la mise. Ainsi l'ont décrété 4 journalistes suisses et un blogueur français, réunis dans un huis clos à suspense.

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    De manière tout à fait officieuse, dans la plus stricte intimité, la veille au soir, un grand Jury exclusif de blogueurs a plébiscité le Pinot noir Les Parcelles 2007 de Laurent Villard, une bouteille qui laissera forcément son empreinte, même si elle fut hors concours: fruitée, fraiche, digeste et gouleyante. Tellement gouleyante que l'on en a fait qu'une goulée! Une bien jolie mise en conditions!

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    Olif

  • Mercato d'été: le Blog d'Olif déménage!

    Le Blog d'olif déménage Il pleut toujours, mais l'été se profile à l'horizon. C'est la fin de saison footbalistique et bloguistique. Tandis que certains joueurs, au sixième sens particulièrement affûté, se tâtent encore pour savoir s'il est vraiment raisonnable, malgré les émoluments, de passer une saison supplémentaire au PSG, ou bien..., l'Olif vient de signer, pour un pont d'or, sur la plate-forme Haut et Fort de Blogspirit. Un recrutement 100% VIB (very important blogueur, s'il vous plait, mazette!). Avec pour seul contrainte de rester moi-même, ce qui pourrait m'assurer le maintien "finger in the noze" pour la saison prochaine. Sinon, ben, il me restera peut-être le PSG...!

    Pour continuer à suivre mes pérégrinations viniques, à apprécier mon humour de bas étage, à vilipender mon parti pris viticole et ma mauvaise foi oenologique, pour savoir enfin si Michoubidou passera un jour ses vacances dans le Jura, une seule chose à faire: mettre à jour vos flux RSS et vos liens.

    Une seule et unique adresse pour cela: http://www.leblogdolif.com.

    Et dorénavant, lorsque j'aurai une chose à dire, je le ferai Haut et Fort!

    Olif

  • Vins naturels: le procès! Faut-il réellement lyncher Pierre Overnoy?

    POprofilG Oface

    Nom: Overnoy.
    Prénom: Pierre.
    Domicile: Pupillin (39).
    Situation familiale: vieux garçon.
    Profession: vigneron à la retraite.
    Chef d'inculpation: dangereux subversif, précurseur du vin naturel.

    Mais qu'est-ce qui a bien pu conduire devant une cour d'Assises Pierre Overnoy, réputé pour sa modestie et sa gentillesse légendaire? Une erreur judiciaire, sans aucun doute. Mais également le procès de l'année, dans le tribunal de la petite cité arboisienne, fraichement victime de la vindicte rachidienne. Un procès factice, évidemment, un genre de Tribunal des flagrants délires viticoles, mais une vraie occasion de retracer le parcours hors du commun de l'accusé et de comprendre un peu le pourquoi et le comment de ces vins prodigieux.

    Un procès parfaitement instructif où l'on a appris, pêle-mêle:

    - que l'accusé, réputé pour ne pas soufrer ses vins, n'a pas trop "souffri" d'avoir quitté sa verte vallée dans des temps immémoriaux, celui où ses ancêtres tutoyaient les deux John, Ford et Wayne, et s'appelaient O'Vernoy.

    - que seule l'utilisation du soufre-fleur ne défrise pas les moustaches de Philippe Chatillon, le truculent vigneron du Domaine de la Pinte.

    - que le "pédologue-poête", Michel Campi, aime beaucoup les petites fleurs en érection qui poussent sur les sols préservés du chimique.

    - que le "Pr" Didier Saintot, témoin à charge chimique, pense que le débouchage d'un vin embouteillé avec du gaz carbonique résiduel aggrave le trou dans la couche d'ozone. Alors que c'est le contraire, en fait. Si le gaz est dans le vin, il n'est pas parti dans l'atmosphère!

    - que Le Blog d'Olif fait partie des lectures de Madame la Présidente du Goutatou, j'en suis très honoré. Je suspecte même fortement son principal indicateur.

    - que le vin naturel peut avantageusement être utilisé comme anti-dépresseur, à condition d'être bu avec modération en abondance. Cruel dilemme pour le vigneron dépressif, obligé de consommer toute sa récolte pour son bien-être psychique, ce qui le déprime à nouveau, car il n'a plus rien à vendre!

    - que la condamnation de principe de l'accusé (enseigner son savoir à la future Université de Pupillin) est déjà appliquée depuis longtemps, ce n'est pas Manu Houillon qui dira le contraire.

    Un procès pour rire, mais qui a eu le mérite de soulever de vraies questions et d'apporter de vraies réponses, dans la joie et la bonne humeur, le plus naturellement du monde. On guettera avec impatience le résumé filmé qui devrait être accessible prochainement sur le site du Goutatou.

    En attendant, le procès en images n'est plus visualisable ici (edit de 2019). Morceaux choisis en images:
     


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    Lynché, sans autre forme de procès?

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    Sous la bonne garde d'un gendarme rusé comme un beau renard...

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    "Le soufre, ça me défrise les moustaches!"

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    "Je jure sur le clavelin que l'accusé n'a jamais fait de mal à une fleur!"

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    "Silence, où je fais évacuer la salle! Il y a du vin naturel à la buvette."

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    "L'accusé est forcément coupable, sinon on ne l'accuserait pas"

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    "Mesdames et Messieurs les Jurés, cet homme est un bienfaiteur de l'humanité!"

     
    Des propos sans doute déformés par le prisme bloguistique, mais la teneur est bien là! Une accusation à bout d'arguments et une défense jouant sur du velours. Justice fut rendue, ce jour-là, et Pierre Overnoy a été libéré sous les clameurs du public en délire.



    Olif, envoyé spécial au Tribunal du Goutatou



  • RE-VE-VIN 2008 : les Douceurs d'Europe Centrale

    Dimanche 4 mai 2008. Le soleil a daigné faire sa réapparition sur la Vendée, permettant la remontée des températures. Le retour de la douceur! Une chose à laquelle lesReVeVineurs® sont désormais habitués. Une douceur d'ordinaire angevine, qui a pris en cette année un virage européen du centre. Cap à l'Est, donc, pour un aperçu d'ailleurs. Il n'y a pas qu'en Anjou que l'on produit de grands liquoreux, finalement!

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    1- Allemagne - Rheingau - Domdechant Werner - Hochheimer Stein - Riesling kabinett halbtrocken 2003 :
    Robe jaune pâle.Nez très minéral, hydrocarbure. Un équilibre demi-sec, avec une grande acidité citronnée et toujours de la minéralité. Finale salivante et rafraichissante. ***(*)

    2- Allemagne - Mosel-Saar-Ruwer - Bernkasteler Badstube - Riesling kabinett halbtrocken 1998 :
    Bouchonné!... Dommage!...

    3- Allemagne - Mosel-Saar-Ruwer - Selbach-Oster - Zeltinger Sonnenuhr - Riesling Auslese 1994 :
    Robe jaune citron, dorée. Au nez, zeste de citron confit, un peu de pétrole et pas mal d'idées.L'attaque se fait en douceur, onctueuse, puis le vin se développe sur une belle et grande acidité, de la minéralité et beaucoup de longueur.Superbe! ****

    4- Suisse - Valais - Domaine des Muses - Robert Taramarcaz - Polymnie - Sélection Or 2004 :
    Nez confit, sur l'abricot, puis apparition de notes de tapenade et d'olive verte. Bouche grasse et onctueuse, avec des notes de mine de crayon (HB). La finale aurait pu être à peine plus porteuse, mais il s'agit là d'un beau vin. ***

    5- Suisse -Valais - Christophe Abbet - Ambre 2001 :
    Robe dorée, brillante. Nez particulièrement riche et intense, sur le citron et l'abricot confit. La tension acidulée apportée par la petite arvine est totalement magnifique et définitivement inégalable. Longueur exceptionnelle et finale sur le marc de café. *****

    6- Suisse - Valais - Marie-Thérèse Chappaz - Marsanne Grain Noble 2000 :
    Robe dorée, nez sur l'olive verte et la truffe blanche. Un joli mélange pour une bouche riche, grasse et soyeuse, d'une douceur infinie. *****

    7- Hongrie - Tokaji Aszu - Château Dereszla - 3 puttonyos 1999 :
    Menthol, fruits secs et Figolu®. Bouche droite, acidulée, légèrement oxydative et fraiche. Souffre un peu de passer derrière la série valaisanne d'un niveau particulièrement relevé. ***

    8- Hongrie - Tokaji Aszu - Disnoko - 4 puttonyos 1998 :
    Nez mentholé, sur l'abricot confit, les herbes sèches. Bouche très liquoreuse, confite, riche, gardant de la fraicheur sous le pied en finale. ****

    9- Hongrie - Tokaji Aszu - Viticulteurs de Bodrogkeresztur - Francovin - 5 puttonyos 1988 :
    Robe vieux Cognac, nez sur la liqueur de café, le caramel, la mélasse. Riche, gras, acidulé, finale sur le café. *****

    10- Hongrie - Tokaji Aszu - Château Dereszla - Eszencia 2000
    Il eût été dommage de tomber en panne d'Eszencia si près de l'arrivée! Nez poivré, mentholé et riche en même temps, miellé. Belle liqueur soutenue par l'acidité. Longue persistance *****

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    11- Autriche - Burgenland - Kracher - Beerenauslese Cuvée 2004 :
    Joli nez sur l'ananas et le fenouil. Façon soupe d'agrumes à l'anis, en fait. Un peu sucrée, la soupe, mais avev une petite tension minérale bienvenue. ***

    12- Autriche - Burgenland - Kracher - Welshriesling - Trockenbeerenauslese - Numéro 5 - 2001 :
    Nez plutôt exotique, sur l'ananas. Bouche riche, onctueuse et grasse, alliant fraicheur et richesse. Finale un poil chaleureuse, mais très beau vin. ***(*)

    13- Autriche - Burgenland - Kracher - Grande Cuvée - Trockenbeerenauslese - Numéro 7 - 2002 :
    Robe dorée à l'or fin. Nez confit et minéral à la fois. Une concentration extrême, un toucher de bouche d'un grand soyeux et une finale sur la mine de crayon, qui apporte beaucoup de fraicheur. ****(*)

    14- Autriche - Burgenland - Kracher - Chardonnay - Trockenbeerenauslese - Numéro 9 - 2002 :
    Curieusement, le premier nez n'est pas très expressif. Pourtant, on gagne encore un cran dans la concentration. La texture est presque huileuse mais la fraicheur est également au rendez-vous. Tant mieux! ****(*)

    15- Autriche - Burgenland - Kracher - Eiswein - Cuvée 2001 :
    Un nez poivré qui ne laisse pas de glace! Joliment tendu, droit, acidulé et enrobé en même temps. Superbe! *****

    16- Autriche - Burgenland - Georg Stiegelmar - Pinot blanc - Beerenauslese - 1976 :
    Robe ambrée. Nez évoluant dans un registre racinaire de gentiane sur fond de café. La gnôle prise dans la tasse, quoi! Encore du sucre, mais il se digère petit à petit. Petite amertume finale. Toujours émouvant de boire un très vieux vin qui a du ressort, même s'il eût probablement été préférable, par respect, de ne pas l'aligner dans une comparative. L'Eiswein lui a fait un peu d'ombre!***

    Olif

    P.S. du 11/06/08: puisque l'on parle de Hongrie, j'ai reçu un gentil mail d'une ancienne sommelière d'origine hongroise qui anime un site très intéressant qui parle, entre autres, du vin de Hongrie.

    http://www.judithsommeliere-conseil.com/

  • "Venise, vidi, vici": les aventures de Mamina dans le lagon vénitien

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    "Ave, Mamina, buvatori te salutant". Ainsi saluaient les gladia(ma)teurs de vin, de façon rituelle, avant de descendre dans l'arène de la Blogomiam, une fois par semaine quinzaine mois, faire découvrir à un public assoiffé et ébahi les bouteilles qu'il fallait avoir débouché, sous peine d'être définitivement un has-been œnophile. Par la force des choses, le rythme mensuel pourrait devenir la règle, voire plus en cas de cycle irrégulier. Une menstruation vinique, dédiée à la plus romaine des blogomiameuses, j'ai nommé Mamina, la louve de Bourges (je crois bien que je l'ai déjà faite, celle-là!), qui ne perd pas une occasion de partir à la conquête de la botte d'Italie.


    "Mamina
    a vu Venise et elle a bien vécu!" Venise: ses gondoles, ses vongoles, ses "Pigeon vole", leur "guano-camole", ses canaux et ses ponts. Gros soupir! Comme elle y puise son inspiration depuis plusieurs jours semaines déjà, nul doute que ce nouveau billet collaboratif était censé faire diversion. Raté!

    Dans ce 33ème menu, rien de vénitien, néanmoins. On débute par une BARIGOULE D'ARTICHAUTS ET CREVETTES UN PEU EPICEES , suivie de LANGOUSTINES RÔTIES AU CELERI PARFUME AU MACIS, RIZ NOIR ET MOULES DE BOUCHOT. En dessert, point de crustacés, c'est assez. Mais des CREMES TOSCANES A LA FRAMBOISE.

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    Que boire avec tout ça? Vite! La réponse, puisque la question brûle les lèvres de tout le monde. Un blanc évidement, mais pas vénitien, car je n'en ai pas en cave. Languedocien, oui, un beau blanc du Sud, travaillé sur la fraicheur, finement grillé, tendu, minéral, aux délicieuses notes de fruits blancs et d'amande. Celui du Mas Jullien, millésime 2006 par exemple, en passe de devenir une véritable référence en la matière. L'apport d'une vigne de Carignan blanc a ajusté subtilement l'équilibre de manière très fine et agréable. Comme le souligne Olivier Jullien dans son billet annuel sur les vins du domaine, on n'est pas obligé d'en parler, on peut juste se contenter de le boire. Buvons, donc!

    Olif

  • Epicurea, fromages et vins à Poligny

    Epicurea, fromages et vins à PolignyTournée générale!


    - "Tiens, goûte-moi cet Arbois-Pupillin 2007! Un Ploussard de fruit d'une gourmandise incroyable, à siroter gentiment tout l'été et qui permettra d'attendre tranquillement le 2006."

    - "OK, mais après je te sers une Chalasses VV 2006. Ça goûte super bien en ce moment, tu m'en diras des nouvelles!"

    Vigneron-barman, un nouveau métier qui a de l'avenir. Manu Houillon et Fanfan Ganevat l'ont bien compris, même s'ils n'oublient pas de se servir entre deux "clients".

    Et Philippe Bouvret aussi, qui a invité les deux lascars à passer derrière le comptoir dans son tout beau magasin Epicuréa, en plein centre de Poligny. Fromages et vins, vins ou fromages. Du bon, du bio, du bon et bio, du bio et bon.


    Olif

  • VDV 14: tu sors d'où, toi?

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    14ème rendez-vous avec les Vendredis du vin et, cette fois, il faudra dénicher l'oiseau rare, l'outsider qui coiffe tout le monde sur le poteau, la bouteille surgie de nulle part et que l'on n'attendait pas là, à cette place, à cet instant précis, le cépage incongru, le vigneron extra-terrestre qui produit des divins nectars avec pour seul bagage technique une formation de maître-nageur. C'est Remy, le cousin québecois propulsé à la présidence par l'exquise Lisa (qui, d'après des sources bien informées, nourrit un grand projet en gestation), qui nous soumet ce thème, en phase avec sa nomination. A chacun sa bouteille, voici la mienne!

     



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    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a qui c'est celui-là? Ben si je le savais! Un vin blanc, c'est une chose acquise. A la bouche un peu marquée par un élevage bois pas encore totalement fondu, mais droite et acidulée. Un Chenin de Loire? Un Melon du Muscadet? Un Chardonnay d'Afrique du Sud? Un Vermentino du Languedoc? Mystère, boule de gomme et papier à mâcher! C'est plutôt bon et bien fait, tendu comme j'aime, avec un soupçon d'enrobage. Mille excuses au vigneron producteur de cette jolie bouteille. Tu sors d'où, toi? Ben, désolé, j'ai pas la réponse! Mais quand même -peut-être?- une petite idée sur la question.



    Olif
  • RE-VE-VIN 2008 : Off Loire

    Toujours en quête de poivron, les ReVeVineurs® ont remis le couvert en fin d'après-midi, pour une série de 20 vins ligériens. Millésimes, cépages et provenance diverses. Un apéritif idéal avant de s'essayer aux vins de tables à table un peu plus tard dans la soirée.

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    1- Cheverny - Clos du Tue-Boeuf - Thierry Puzelat - Rouillon 2007 :
    Robe rubis, nez épicé, frais, avec ds notes de petits fruits rouges et un caractère végétal sans verdeur. Bouche agréable, souple, acidulée, avec des petits tanins accrocheurs. Un vin de soif très plaisant, au bel équilibre. Assemblage Gamay-Pinot Noir. ****

    2- Côte Roannaise - Robert Sérol - Les Originelles 2005 :
    Robe assez colorée, nez sur le cassis, une touche moka, un peu brûlée et/ou torréfiée. Bouche de demi-corps, assez carrée, agréable mais un peu courte. **

    3- Vin de Pays du Jardin de la France - Henri Marionnet - Les Cépages oubliés - Gamay de Bouze 2005 : Nez légèrement floral, dégageant une impression de nette sucrosité, que l'on retrouve en bouche, sur des tanins manquant de relief. Un peu stéréotypé, alors que le cépage est original. J'ai le souvenir d'avoir déjà beaucoup mieux goûté cette cuvée (mais pas dans le même millésime). *(*)

    4- Vin de Table - Domaine de Montrieux - Emile Hérédia - Le Verre des Poètes 2005 :
    Nez poivré, un peu fumé, une note végétale, type céleri. Bouche sympa, avec de tout petits tanins grenus, une finale salivante et acidulée. La longueur est moyenne mais correcte. Un Pineau d'Aunis franc de pied, de nez et de bouche!***

    5- Coteaux-du-Loir - Domaine de Bellivière - Eric Nicolas - Hommage à Louis Derré 2005 :
    Encore un Pineau d'Aunis, dans un registre de zan, de cachou, de menthol, de pansement. En bouche, la puissance s'affirme, c'est rond, presque sphérique, du fait d'un alcool bien présent, qui s'accentue encore à peine en finale. Un vin à attendre.***(*)

    6- Vin de Pays de Vendée - Prieuré La Chaume - Orféo 2005 :
    Nez sur le cassis, avec un caractère végétal net évoquant la rafle. Les tanins sont lisses, bien serrés,  peine trop marqués en finale. Dans une phase dure et peu séductrice. A attendre.**(*)

    7- Bourgueil - Pierre Borel - Clos de Pavée - Les Maisons 2006 :
    Premier nez évoquant le sparadrap (réduction?), avant d'exprimer un joli fruit. La bouche est fraiche, tonique (un peu de gaz?) et digeste. Un premier millésime plutôt bien appréhendé, dans un registre franc et direct. ***

    8- Anjou rouge - Cyril Le Moing - Le Pin Perdu 2006 :
    Pur cabernet sauvignon, sur graviers. Beaucoup de fruit au nez, soutenu par un côté acétate. Bouche vive, entière et franche, aux tanins compacts, à peine asséchants en finale, mais le fruit reste omniprésent. ****

    9- Anjou rouge - Le Clos des Treilles - Nicolas Reau - L'Enfant terrible 2005 :
    L'enfant terrible sait se faire séducteur, avec son nez sur la gelée de fruits noirs, ses tanins frais et soyeux. Seule la finale, un brin fougueuse et chaude, laisse penser qu'il n'est pas complètement assagi. ***(*)

    10- Anjou rouge - Ferme de la Sansonnière - Mark Angeli - Les Jeunes Vignes des Gélinettes 2005 :
    Déception avec ce vin très dur, une "monstruosité" tannique qui assèche la bouche jusqu'aux amygdales, avec une amertume finale très marquée. Elevage trop lourd? A revoir dans quelque temps, mais vraiment mal goûté ce jour-là! *(*)

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    11- St Nicolas de Bourgueil - Frédéric Mabileau - Eclipse 2005 :
    Voilà un beau Cabernet franc, aux tanins veloutés, frais et soyeux, harmonieux en bouche. Net, carré et précis. ****

    12- Bourgueil - Yannick Amirault - Les Quartiers 2005 :
    Nez frais, sur la fraise écrasée. Bouche nette, gourmande, fraiche et agréable. Un vin friand et croquant à la bien jolie matière. ****

    13- Chinon - Bernard Baudry - Le Clos Guillot 2005 :
    Nez assez ouvert, déjà épanoui, développant quelques notes de cacao sur un fond fruité et végétal. Bouche fraiche, agréable, fondue, finale à peine tannique, sans lourdeur. ****

    14- Anjou-Villages-Brissac - Domaine de Bablut - Christophe Daviau - Rocca Nigra 2004 :
     Curieusement, on retrouve déjà des notes d'évolution, en bouche comme au nez. Evolué mais fondu et harmonieux, patiné, bien arrondi, avec beaucoup de peps et de fraicheur. Ça se goûte très très bien! ****

    15- Chinon - Catherine et Pierre Breton - Les Picasses 2004 :
    Très joli nez sur les agrumes et le pamplemousse rose, étonant de fraicheur sur un cabernet franc. Belle bouche, bien structurée, avec des tanins robustes et croquants, sèchant peut-être à peine en finale, mais la richesse en alcool vient habilement enrober le tout. ****

    16- Vin de Pays du Jardin de la France - Clau de Nell - Nelly et Claude Pichard - A Vincent... 2003 :
    100% grolleau. Si cela n'avait déjà été fait à moult reprises, je dirais qu'on l'a tiré. Trop tard, je l'ai dit! Nez floral, sur la rose fanée. Bouche harmonieuse, aux tanins polissés, mais la finale est un petit peu abrupte. On aurait aimé prolonger ce moment plus longtemps! ***(*)

    17- St Nicolas de Bourgueil - Sébastien David - Vin d'une oreille 2002 :
    Franchement, je n'ai pas aimé! Dur, acide, ultra boisé. Du coup, je ne lui ai prêté qu'un seul œil, qu'une seule narine, qu'une seule papille. J'aimerais quand même bien y regoûter dans quelque temps, parce que la cuvée Orion fut l'une de mes préférées du matin. *

    18- Vin de Table - Les Jardins Esméraldins - Xavier Caillard - Genèse rouge 2002 :
    Celui-ci, par contre, il m'a ragaillardi et sonné les cloches! Fruité, tonique, rond, digeste et buvable. Droit comme un I, contrairement à Quasimodo. ****

    19- Bourgueil - Pierre-Jacques Druet - Vaumoreau 1995 :

    Séquence nostalgie, ça ne fait aucun doute! Robe tuilée, homogène. Du cassis, encore un peu, et puis surtout du pruneau. Bouche déséquilibrée sur l'acidité, se décharnant progressivement. Texture lisse et amertume finale. De beaux restes au nez, mais trop tard pour la bouche! "Il a perdu son corps, pas son âme!" disent les Bourguignons. **

    20- Chinon - Domaine Charles Joguet - Clos de la Dioterie 1990 :
    Robe évoluée, nez sauvage, fumé, animal, avec des relents d'écurie, qui s'harmonisent à l'aération, sans véritablement être dérangeant. Que celui qui n'a jamais humé ses aisselles en y prenant du plaisir me jette la première pierre! La bouche est encore tonique, vive, les tanins sont fondus, la finale possède encore de la chaleur. Voilà un beau vin à maturité, plus destiné à la table qu'à la dégustation.  ****

    Olif

  • A l'approche de l'été, le Jura s'anime! On va déguster!

    Des fourmis dans les jambes? Envie de bouger, de goûter à tout? Déguster ou pique-niquer avec le vigneron? Apprécier l'oxydatif authentique? Faire la nique au critique? Entrer en rébellion contre les préjugés et les idées reçues véhiculées par les bien pensants qui veulent gouverner le vin?

    Le Jura est là pour ça. Le plus incompris et le plus méconnu des grands vignobles. Royaume de l'oxydation volontaire et ménagée, mais pas seulement. Paradis du découvreur et de l'amateur de sensation forte, désireux de s'écarter des chemins oenologiquement corrects piétinés par le vulgum pécus et les bourricots de Panurge. Mais pas seulement non plus. Le Jura vert et accueillant, celui qui cherche à mettre en valeur ses bons produits et ceux qui les fabriquent. Petit tour d'horizon.


    Ça commence le samedi 31 mai à Epicuréa Poligny, par une dégustation en compagnie de Fanfan Ganevat et Manu Houillon: que du bon en perspective, un moment à ne pas manquer!

     Typo

    Le samedi 7 et le dimanche 8 juin, c'est l'heure de goûter à tout, au Goutatou d'Arbois. Et de venir soutenir et faire libérer Pierre Overnoy, honteusement accusé de produire des vins "naturels", alors que sa spécialité, ce sont les vins naturellement bons!

    Et le dimanche 15 juin, ce sera le moment du pique-nique vigneron, en compagnie de l'un ou l'autre des participants, d'Arbois au Sud-Revermont. Dégustation et animation garanties.

    Bienvenue sur la route touristique des vins du Jura. C'était mon quart d'heure promotionnel, à vous la régie, à vous les studios.

    Olif

  • Ça plane pour Vieux Château Certan, un Pomerol aérien!

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    Après Saint-Emilion, Pomerol, pour une ultime visite de domaine lors de cette virée en rive droite. On reste sur le plateau argilo-calcaire, direction Vieux Château Certan. Un petit malentendu lors de la prise de rendez-vous aurait pu nous priver de l'accueil d'Alexandre Thienpont, mais tout s'est finalement arrangé, et ce dernier eut en plus à coeur de se faire pardonner ce petit embrouillamini.

    Dans la famille Thienpont depuis près d'un siècle, Vieux Château Certan trace sa route sereinement parmi les Grands Crus les plus prestigieux, jouant sur la sincérité et l'authenticité. Pour Alexandre Thienpont, le vin dans la bouteille reflète évidemment son terroir, mais un peu aussi, inconsciemment, de la personnalité de son géniteur. Et de nous citer untel, vigneron à la carrure de rugbyman, qui produit des vins carrés et massifs, à son image. Sans me tromper, je peux donc affirmer que ça plane pour Vieux Château Certan et qu'il s'agit de l'un des vins de Pomerol les plus aériens qui soit.

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    Grande première depuis que nous visitons régulièrement des domaines bordelais huppés, Alexandre Thienpont s'empare d'une pipette et nous allons déguster le 2007 à même la barrique, l'assemblage final étant déterminé dès le départ. 70% merlot, 30% cabernet franc. Un vin au fruité frais et naturel, à la trame soyeuse, gourmande, et qui se laisse boire déjà avec délice.

    Et puis, toujours dans le chai à barriques, nous aurons la chance d'apprécier le 2006, suave, frais et précis, d'une grande netteté en bouche, le 2005, issu d'une année merlot, au fruité très pur, alliant finesse, fraicheur et élégance, malgré la richesse du millésime, et enfin le 2004, à la gloire du cabernet franc, droit, classique, encore un peu serré mais d'une grande beauté formelle.

    Quatre millésimes particulièrement réussis et maitrisés ici, le fruit d'un travail méticuleux axé sur la précision et la fraicheur.

    Olif

  • Le bonheur est dans le pré ... et la vérité dans l'Overnoy!

    Il est des instants privilégiés dans la vie d'un amateur oenophile. De ceux où l'on entend des mouches voler, même s'il n'y a pas de mouche. Réunis par Pierre Overnoy au lieu-dit En Chaudot, une poignée de privilégiés (vignerons, sommelier, restaurateurs, chocolatier, épaulés par de simples amateurs particulièrement vernis) a reçu l'enseignement du Maître, délivré dans la plus grande simplicité et en toute modestie. Moment convivial et ludique, mais concentration et sérieux exigés pendant la dégustation. " On doit entendre voler une mouche, même s'il n'y a pas de mouche!" assène rituellement avec un petit sourire Pierre Overnoy, avant de partir chercher une mystérieuse carafe dans le cellier.

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    "N'oubliez pas de me donner la marque des pneus du tracteur..."

    Prompt à la détente, Fanfan Ganevat dégaine un magnum de derrière les fagots, en guise de "fait-la-bouche":

    - Côtes du Jura Grands Teppes Vieilles Vignes 2006: minéral, tendu, droit, tonique (une pointe de CO2), cristallin en bouche et d'une grande pureté. C'est riche (14,6° naturel), mais c'est frais et exemplaire. Une future bouteille d'anthologie, lorsqu'elle sera en vente. Une mise en bouche de premier choix!

    Place à la dégustation concoctée par Pierre. Les blancs sont dégustés en premier, à l'aveugle, avec plusieurs missions à remplir. Premièrement, la franchise: toutes les appréciations sont sollicitées, y compris les moins bonnes, même si ce sera dur de trouver des griefs aux vins présentés. Deuxièmement, risquer un pronostic sur "le cépage, le millésime et la marque des pneus du véhicule qui a transporté le vin". En ce qui concerne l'appellation et le producteur, tout le monde a eu bon: Arbois-Pupillin, Pierre Overnoy. A signaler que, hors les vins jaunes, tous les vins du domaine dégustés sont des vins ouillés, chardonnays comme savagnins.

    Aussitôt servi, aussitôt humé! Oui, Pierre! 0,8 seconde pour prendre le premier nez d'un vieux vin, il ne fallait pas se laisser distraire. Même pas par un escadron de mouches volantes.

    - Arbois-Pupillin Vin Jaune 1959: premier nez fugace sur la croûte de fromage, puis le moka, évoluant sur des notes de pétrole et une petite touche métallique. Bouche d'une finesse remarquable et d'une grande longueur, qui repart pendant longtemps après que le vin ait été dégluti et/ou recraché. Tout au plus peut-on lui reprocher un petit creux, une faiblesse passagère en milieu de bouche. Un vin qui évolue par vagues successives, dans l'espace et dans le temps. Tout le monde s'accorde à lui trouver de l'âge, mais de là à en faire un quinqua! Pour une entrée en matière...! Où cela va-t-il nous mener?

    - Arbois-Pupillin 1990: robe dorée à reflets rosés. Nez sur l'écorce d'orange, les épices, soyeux, complexe. En bouche, matière riche et caressante, onctueuse et arrondie, sur une finale toujours vive et tendue. Chardonnay? Savagnin? Les avis sont partagés! Mais à l'unanimité il s'agit d'un superbe vin! Et bel et bien d'un chardonnay.

    - Arbois-Pupillin 1989: une nouvelle fois un nez extrêmement complexe, sur l'orange confite (une note qui s'avèrera caractéristique de l'évolution des vins, qu'ils soient ouillés ou pas, chardonnay ou savagnin), l'amande, l'anis étoilé, le pamplemousse rose. Bouche suave et voluptueuse. Finale sur la moka, d'une grande douceur, un peu évanescente, avec une pointe d'alcool. Un millésime de grande maturité, récolté à 14,6° naturels. Beaucoup de raisins ont été confits (plutôt que détruits) par des attaques de cochylis (le ver de la grappe), apportant ces notes presque rôties.

    - Arbois-Pupillin 1987, Vieux Savagnin Ouillé (pendant 7 ans): premier nez sur la croûte de fromage, fugace, puis cake au raisins et épices. La bouche possède une grande tension acide, équilibrée par un côté miellé. Perception d'acidité volatile, qui est au service du vin, plutôt que le contraire, le rendant particulièrement digeste.

    - Arbois-Pupillin 1989, Vieux Savagnin Ouillé (pendant 11 ans): le nez met du temps à venir, puis délivre progressivement de belles notes d'écorce d'orange, de malt. La bouche est ciselée, fuselée, malgré une structure un peu serrée. Droiture et finale salivante, impeccable, un vin qu'il faut savoir aller chercher et qui n'a pas l'immédiateté des précédents. Un des plus beaux Savagnins vinifiés par Pierre, d'après lui. Et qu'il faudra encore attendre pendant longtemps.

    - Arbois-Pupillin Vin Jaune 1989 : robe ambrée, nez évoquant un vieil Armagnac, sur les raisins de Corinthe et l'écorce d'orange. Ce n'est pourtant pas un alcool, "ça sent même un peu le vin!". L'équilibre est magistral en bouche, d'une grande finesse et d'une infinie longueur, sans caractère démonstratif. Une évidence, l'esprit du Savagnin, un vin qui a basculé sur la période sotolon, l'ester responsable des notes fines d'épices et de curry. "Toute la noblesse de l'amer", un vin au début de sa carrière. Bienheureux ceux qui en possèdent en cave. 30 années séparent les deux clavelins dégustés, permettant d'apprécier tout le chemin parcouru et la lente maturation en bouteille de ce divin nectar.

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    Concentration, concentration! On entendrait une mouche voler dans le verre de Fanfan...

    Entracte. Avant d'attaquer les rouges, qui seront dégustés à table, Fanfan a grillé quelques nouvelles cartouches.

    - Savagnin ouillé 2007, Fanfan Ganevat: nez fumé, épicé, avec des relents de céleri en branches. " Y'en a la moitié dedans" ricane Fanfan, "je me suis mis à faire un potager!" Du gras, de la richesse et du fruit, presque une gourmandise déjà prête à boire, alors qu'il n'est qu'aux prémices de son élevage. Personne ne l'imagine aussi jeune.

    - Savagnin ouillé 2004, Fanfan Ganevat: nez grillé, toasté, présentant un peu de réduction. Bouche tonique, du gaz à peine perceptible. Un vin tendu, droit et minéral, avec une finale acidulée sur les agrumes.

    - Arbois Chardonnay Saint-Paul 1976, Camille Loye: nez présentant des signes d'évolution mais encore très frais, sur le cake au raisins, la noisette, l'orange confite. Bouche droite, enrobée mais tendue, avec une certaine puissance. Encore largement debout, peut-être à peine altéré par un bouchon déficient, car certains ne l'ont pas reconnu à sa véritable valeur.

    - Côtes du Jura Trousseau Plein Sud 2007, Fanfan Ganevat: nez carbonique, offrant beaucoup de fruit, typé "sans soufre". Frais, digeste et gouleyant, l'archétype du vin parfait à boire. D'ailleurs, on en a bu.

    - Côtes du Jura 2007, Pinot noir Z, Fanfan Ganevat: plus coloré, charnu, vivifiant (encore pas mal de gaz), il goûte plutôt bien en ce moment, livrant une belle pureté de fruit en bouche.

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    Y a pas, sommelier, c'est un vrai métier!

    Les mouches ayant terminé leur pause syndicale et repris leurs figures aériennes, retour à la concentration et à la dégustation. Mêmes règles du jeu: appellation, producteur, cépage, millésime et les roues du tracteur...

    - Arbois-Pupillin 1989, En Chaudot: robe encore soutenue, légèrement orangée. Nez ouvert, sur la cerise. Un bien joli fruit! Bouche vive et tonique, fine et élégante, dans laquelle on relève toutefois quelques notes d'évolution. Cela tient encore largement debout, et se donne même des airs de vieux Volnay. C'est un Ploussard, évidemment, un pur jus de goutte récolté au lieu-dit En Chaudot, où nous nous trouvions pour déguster, une vigne actuellement arrachée et qui n'a pas été replantée.

    - Arbois-Pupillin 1989, Huguenette : il pouvait s'agir de la même bouteille que précédemment, mais pas tout à fait, le terroir diffère et les vins ont été élevés séparément, même si de façon identique. Nez sur la prune, net et précis, bien défini. Bouche tout en fruit, soyeuse, chair veloutée. Très jeune dans l'esprit, moins évolué que le précédent et très élégant. Avantage Huguenette pour la jeunesse.

    - Arbois-Pupillin 1976 : robe très soutenue, sanguine. Nez complexe, évolué, un peu chocolaté. Encore beaucoup de fruit et une bouche nette, droite et élégante. Un vin qu'il faut aller chercher, par petites touches, parce qu'il ne se livre pas spontanément, mais un vin superbe avec encore du potentiel.

    - Arbois-Pupillin 1990 : robe toujours sombre, nez fruité sur la cerise, bouche tonique avec une petite pointe d'amertume en son milieu, qui me dérange à peine, mais la fraicheur est incroyable pour un vin de cet âge.

    - Arbois-Pupillin 1986 : nez sur les fruits à noyau, avec une note métallique gênante. Bouche déséquilibrée, un peu végétale, avec persistance de gaz et l'alcool qui ressort. Tout cela est un peu dissocié, même si le vin est toujours concentré et debout. Un problème de bouteille n'est pas exclu, car ce 86 ne se goûte généralement pas de cette façon. Dommage...

    - Arbois-Pupillin 1979, Guy Overnoy : la robe est plus claire, rubis orangée, revenant sur des standards plus classiques en matière de ploussard. Le nez est fruité, frais, acidulé. La bouche est au diapason. Il persiste une pointe de gaz, apportant tonicité et fraicheur. Un bien beau ploussard "comme on aime", résistant aux ans, désaltérant. Cette bouteille a été produite par le frère de Pierre Overnoy.

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    Le Sud-Revermont en force! Allez Fanfan, allez Juju, allez Rotalier!

    Fin de la dégustation, les escadrilles de mouches peuvent atterrir. Que dire après un tel moment, si ce n'est rester bouche bée et gober les mouches qui volent encore, même s'il n'y a pas de mouches? De très grands vins, en blanc, en rouge, en jaune, un feu d'artifice de toutes les couleurs! Et surtout des vins qui tiennent la distance, indestructibles malgré une vinification "nature" et sans soufre depuis toujours.

    Avec le fromage, il fallait bien revenir sur quelques savagnins, alors direction Château Chalon, pour une déclinaison de trois millésimes: 2001, totalement déclassé, 1999 et 1985. Du domaine Macle, bien sûr, et ce fut superbe, comme à l'accoutumée, mais plus la force de prendre des notes, juste celle de s'abandonner dans le sotolon et les effluves d'épices, de malt, de curry et de moka.

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    Un Château Chalon 1985, on ne va quand même pas le cracher dans le seau!

    Et puis une dernière gâterie avec le dessert, après un Malaga en Solera, un "magnum" de Vin de Paille 1989 du domaine Labet, à la superbe tension acidulée.

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    75 cl de pure gourmandise, un véritable magnum... de Paille!

    Aucun doute, en cette délicieuse soirée, le bonheur était dans le pré... et la vérité dans le verre. Nul doute que lors du "procès" de Pierre Overnoy, lors du prochain Goutatou d'Arbois, la partie civile aura fort à faire!

    Olif